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EAN : 9791090635234
229 pages
Noir au Blanc (22/10/2014)
5/5   1 notes
Résumé :
« Mais à trop caresser les magies, le temps arrive ou elles se montrent. »Dans la touffeur et l'ailleurs des îles, collectionneurs, trafiquants d'art premier, aventuriers sans honneur, conteurs sans mémoire, limiers retors, bourreaux et victimes sont les jouets brisés d'une épopée immémoriale. Ce thriller océanien tissé de mythes et de légendes, servi par une écriture luxuriante qui dit la beauté et l'horreur, est aussi une plongée sans filet dans l'antropologie cul... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Dans cet univers d'ilôts océaniens où prolifèrent, pilleurs d'art primitif et mercenaires, il y a indubitablement un destin tragique qui attend sur la Grande île le jeune archéologue, David Alistair !
Kalûûa, Harry l'australien, le Raconteur, Emti, les personnages secondaires sont tissés avec beaucoup de maîtrise dans une toile d'aventures noires, très noires !

Roman assez troublant aussi bien qu'envôutant.
Une pépite, un très bon Claudine Jacques à l'écriture savoureuse.


Kundu ! Kundu ! Kundu !
Que les tambours résonnent
Partout au delà des mers
Qu'ils transmettent la littérature océanienne.
Lien : http://michelinepartage.blog..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Mais à trop caresser les magies, le temps arrive où elles se montrent. Dans la touffeur et l’ailleurs des îles, collectionneurs, trafiquants d’arts premiers, aventuriers sans honneur, conteurs sans mémoire, limiers retors, bourreaux et victimes sont les jouets brisés d’une épopée immémoriale.
Ce thriller océanien, tissé de mythes et de légendes, servi par une écriture luxuriante qui dit la beauté et l’horreur, est aussi une plongée sans filet dans l’anthropologie culturelle jusqu’aux confins du rêve… ou du cauchemar.
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L'envie de beauté vient de la contemplation des oiseaux ! Eux seuls d'ailleurs, dans le monde animal, ont une conscience aigüe de la beauté. C'est ainsi, le sens esthétique n'est pas réservé aux humains. Les hommes d'instinct ont compris qu'ils devaient s'inspirer des oiseaux pour plaire et se plaire. Ils ont volé leurs plumes pour s'en parer d'abord, pour s'en vêtir ensuite. D'hommes nus, sans autres attraits que leurs peaux uniformes, leurs cheveux et leurs barbe identiques, ils sont devenus, par cet artifice, hommes-oiseaux,aigles ou castors, soudain singuliers . Ils ont plagié leurs parades amoureuses afin de séduire leurs propres femelles. Et puis ils ont découvert les poudres de couleur dans les noix, les fruits,les feuilles ou les racines. Oui, cette envie de beauté vient de là.
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