Un livre intéressant et surtout très complet sur la vie au temps de la conquête de l'Ouest aux États-Unis.
Le principal atout de cet ouvrage c'est qu'il est très complet ; vous connaîtrez tout de la vie des pionniers de l'Ouest : l'hygiène, les maladies, la maternité, l'école, la justice, les loisirs, les jeux, l'armée, l'alimentation, la boisson… bref, comme on peut le constater, tous les sujets sont abordés dans ce livre en long et en large.
C'est plutôt agréable à lire même si le style est un peu dense et presque un peu trop scolaire.
Comme l'auteur le précise, le principal objectif du livre est de montrer l'Ouest américain tel qu'il est réellement, loin des clichés du cinéma et de la littérature. Sur ce point de vue c'est réussi. C'est aussi le but des nombreuses photos qui permettent de mieux appréhender cet époque de l'histoire américaine. Sur cet aspect par contre, les photos restent assez mauvaises, soit en qualité, soit en intérêt, mais je veux bien comprendre que les sources en photographies doivent être réduites et pas forcément belles, vue l'époque considérée.
En somme, un livre intéressant même s'il manque de qualité graphique et de textes plus captivants.
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Comme dans tous les ouvrages de cette série, ce livre nous permet de comprendre mieux le quotidien des hommes et des femmes dans une région donnée à une époque précise.
Ce volume-ci nous ramène dans un passé pas si lointain, à l'époque de la conquête de l'Ouest américain.
Très loin des clichés diffusés par le cinéma, nous y comprenons la difficulté de la vie dans les plaines sauvages, souvent hostiles.
Un monde où la maladie est souvent fatale, où la femme est quelque chose de rare et qui a un statut assez difficile à cerner.
J'ai particulièrement apprécié un passage sur les mythes des plaines, où l'on fait connaissance avec des créatures fantastiques inconnues ici, tel que le lapin antilope.
Un ouvrage bien documenté et très bien illustré
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Attention aux carrioles et aux loups
Pour le citadin inattentif, le plus grand risque est d’être renversé par une carriole ou de passer sous les roues. Quant aux noyades au aux hydrocutions, elles sont fréquentes en été, lorsque les grosses chaleurs poussent à se jeter dans l’eau froide venue des Rocheuses. En hiver, par contre, c’est plutôt l’alcoolisme qui entraîne parfois la mort, quand les hommes ivres s’écroulent dans un fossé et gèlent pendant la nuit ou tombent dans une rivière glacée. La mortalité des très jeunes reste la plus forte : enfants qui échappent à l’attention des parents, tombent dans un trou, se noient… Certains sont mêmes enlevés par les loups, encore nombreux jusqu’à leur éradication dans les années 1870-1880.
[
Philippe Jacquin]
Entretien avec
Philippe JACQUIN à propos de son livre "Le Cow-boy. Un Américain entre le
mythe et l"histoire" (aux éditions Albin Michel).Il parle des cow-boys, de l'Amérique et du rêve
américain.