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sur 8011 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
« 50 nuances de Grey » ou la plus belle débandade de la littérature !!

Le phénomène avait capté mon attention, et pour cause, il était absolument impossible d'y échapper ! TV, presse, pub, tous les médias nous vantaient ses charmes pervers. de plus, quelques-unes de mes collègues en parlaient avec enthousiasme et avec un je-ne-sais-quoi de pétillant dans le regard...
Ni une ni deux, détour via la case « Babelio » afin d'y prendre la température... et là, la douche froide ! Les critiques étaient unanimes : c'était une daube de premier choix ! Ceci dit, quel plaisir d'en lire certaines, j'en ai ri aux larmes.
Mais loin de me décourager, ces sentences virtuelles m'avaient donné envie de me faire ma propre opinion sur l'objet.
Résultat ?
Comment dire... ce fut long, ennuyeux, affligeant, fade et plus encore ! Pour un livre censé se lire d'une main, j'ai bien eu besoin des deux pour retenir le bouquin lorsque je piquais du nez ! Un comble !!

Alors, commençons par les critiques de base.
Je proposerais tout d'abord un crowdfunding afin de réunir les fonds nécessaires à l'achat du meilleur des dictionnaires des synonymes pour Madame E.L. James !!! Sans dec !
Je n'ai pas le talent d'écriture mais quand même, je pense qu'il y aurait moyen de nous faire comprendre en d'autres termes que Monsieur Grey à les yeux gris (même en lisant en diagonale 1 page sur 3 vous ne pouvez y échapper!), qu'il porte son pantalon sur les hanches (et quoi, il a que des tailles basses dans son dressing!) ou qu'à chaque poignée de main entre eux « un délicieux courant électrique » se propage !! Et rejeter la faute sur la traduction me semble trop facile.
De plus question subtilité, là l'auteur en connaît un rayon.
Lorsque ses deux protagonistes se retrouvent en voiture, devinez quelle chanson sort de l'Ipod de Monsieur : « Sex on fire » de Kings of Leon !! Histoire que si t'as pas encore compris qu'Anastasia lubrifie à mort à cause que Christian il est trooooop bôôôôô comme un dieu grec, et ben t'as un p'tit rappel !! Si ça c'est pas prendre ses lecteurs pour des débiles au QI de chou-fleur !!!!
On aura compris, si on veut de la bonne littérature, on passe son chemin !

Question personnages, là on retrouve les archétypes chers à toute histoire d'Amour idéalisée par la grosse majorité de la gente féminine (et non je ne suis pas un sale macho, c'est la triste vérité!) : le bellâtre riche, très riche, jeune, doué, intelligent et la demoiselle, jeune, inexpérimentée, naïve... et surtout conne, très conne !! Ok qu'elle ne soit pas sûre d'elle, mais là ça frise l'idiotie caractérielle !! « Je peux... je peux pas », « Je veux... je veux pas »... Jizzzzz !! Des baffes oui !!
De plus, Monsieur, en gros pervers/psychopathe qu'il est, trace son gsm, la harcèle dans les règles et ça ne la tracasse pas le moins du monde !
Et question self-esteem, on repassera. Voyez plutôt :
Grey : « Je vous en prie, couchez avec moi ». Elle : « Ça y est. Je vais enfin y passer. » Lamentable !!!!

« Et question cul ? » allez-vous me demander l'oeil libidineux et la langue impatiente...
Et bien... franchement, pas de quoi humidifié la p'tite culotte d'une Bonne Soeur !!
Sérieux quoi, on nous vend (et plutôt bien : 40 millions vendus aux USA en 18 mois!!) cette chose comme une romance érotico-bdsm...
« Eux, désolé Monsieur le libraire mais vous m'avez filé un Barbara Cartland là... Comment non ? Ah bon ?!?! »
Les scènes de cul auraient pu produire une micro-érection si seulement les dialogues n'avaient pas été aussi plats, fades.
Exemple : Monsieur Grey aimerait pratiquer une sodomie dans les règles (non, ce n'est pas sa mauvaise période, c'est une image, bande de pervers!) avec Mlle Steele et donc il lui déclare « J'aimerais vraiment t'enculer »... Très classe !!
Autre exemple de dialogue désolant : « Tu mouilles à fond... Vous ne me décevez jamais Mlle Steele, chuchote-t-il d'une voix émerveillée. Accroche-toi, on y va bébé, un p'tit coup en vitesse » !!!! Alors là, de suite, ça donne envie tiens !
Franchement, même dans les pires films de boules que j'ai vus dans ma vie (euh... Maman, si tu lis ceci, je t'expliquerai), les dialogues ne volaient pas aussi bas !!!

Et question SM, si vous vouliez en apprendre un peu plus, histoire de dépasser le « Missionnaire 2.1 », et bien circulez ! Y'a rien à lire !!
Je veux bien, c'est censé être une initiation, mais quand même.
Comme le dit très bien Epra dans sa critique, Disney pourrait en faire un dessin animé ! C'est tellement soft, léché (non ce n'est pas un jeu de mots, suivez quoi !) que c'en est chiant !!
Si vous voulez lire une belle initiation, tournez-vous plutôt vers « Le Lien » de Vanessa Duries, je vous le conseille.
J'attendais une relation Maître-soumise, des explications sur leurs démarches, une certaine psychologie sur une domaine inconnu du grand public... mais comment voulez-vous avoir la moindre notion de psychologie avec une « héroïne » aussi charismatique qu'un pot de Nutella !!!
De plus, je ne sais pas où l'auteure s'est documentée sur le sujet (Wikipedia ? « Twilight's secrets » ?), mais perso je ne connais aucun Maître ou Maîtresse qui dirait à son/sa soumise/esclave « viens bébé... vas-y bébé, s'il te plaît »... « Bébé » ?!?! « S'il te plaît » ?!!!!?!!!!
Je rêve là !!! C'est une blague, où sont les caméras !!!!
Oh les fous rires que les Maîtres et Maîtresses ont dû se taper !! (là c'est un jeu de mots)

Conclusion ?
Je comprends que des personnes aient apprécié ce livre pour le côté fantasme, et tant mieux qu'un livre puisse encore procurer de telles sensations.
En ce qui me concerne, j'ai pas du tout aimé : trop mal écrit, aucune finesse, persos à baffer et BDSM de grandes surfaces.
Donc, non je ne m'infligerai pas les 2 suites (suis maso mais pas à ce point!) et oui les relations SM sont très intéressantes à découvrir mais via d'autres auteurs bien plus intéressants.

Sur ce, vu que je suis frustré à la lecture de ce truc, je m'en vais fouetter ma crème fraîche !
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« Romantique, libérateur et totalement addictif, ce roman vous obsédera, vous possédera et vous marquera à jamais. », ainsi l'éditeur présente-t-il l'ouvrage en quatrième de couverture … Alléchant, non ?

Eh bien, il y a des jours où j'adhère à la thèse de ceux qui considèrent que le livre n'est pas un objet comme les autres et ne peut être mis en rayon comme n'importe quel produit de grande consommation. Cependant, voici un ouvrage – et encore, il s'agit du premier tome d'une trilogie ! – qui nous a été présenté comme LE phénomène éditorial de l'année, et vendu à plusieurs millions d'exemplaires dans le monde, mis en place par rayonnages entiers dans toutes les librairies … J'ajoute qu'il m'a été prêté, car il ne correspond pas tout à fait à mon genre habituel de lectures …

Pour moi, en tous cas, c'est une monstrueuse supercherie, qui laissera à mon avis sur leur faim nombre de lectrices et même de lecteurs.

J'ai pourtant fait un gros effort et poussé jusqu'à la fin du dixième chapitre, mais vraiment, je n'ai pas pu aller au-delà. Les personnages, le style, les situations, l'intrigue sont aussi artificiels que dérisoires. Tout est, littéralement, gris. Sauf le titre assez original, je le concède … Et je ne suis nullement prude : en littérature, ce qui compte c'est l'émotion. Autant, plus jeune, j'avais « vibré » à la lecture d'Histoire d'O (de Pauline Réage alias Dominique Aury, publié en 1954) ou d'Emmanuelle (d'Emmanuelle Arsan, alias Marayat Rollet-Andriane, publié en 1959), autant là, j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois avant de me rendre à l'évidence : ce bouquin-là est terriblement ennuyeux, banal, vide de sens – ce qui est un comble – et poussif. Je plains la traductrice Denyse Beaulieu !

Et pourtant, je lis vite et n'ai pas peur des pavés. Mais là, définitivement, non, c'est au-delà de mes capacités tant c'est barbant, sans intérêt, sans imagination, scolaire et banal. Mais il en est de ce genre de livre qu'il faut avoir lus comme des victimes d'escroqueries : elles ne s'expriment jamais tant elles ont honte de s'être laissées piéger.

Des scènes érotiques propres à émouvoir les ménagères ? Allons donc … Il faut donc en déduire un niveau d'imagination érotique bien bas dans la sphère de lecture anglo-saxonne … Mais il suffit de regarder à quoi ressemble l'auteur et de lire ses interviews dans la Presse pour se rendre compte de sa misère intellectuelle. Elle prétend avoir écrit une histoire d'amour. Pour le reste, si ça l'amuse de décrire ses fantasmes, et quelle y trouve non seulement du plaisir mais encore de confortables revenus, tant mieux pour elle. Mais ce sera sans moi.
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Peut on noter un livre en négatif....?
Cette critique n'engage que moi, c'est certain.
Mais je n'ai jamais lu un navet pareil.
L'écriture est pauvre... L'histoire n'a aucun intérêt...
L'érotisme absent !!!
J'ai voulu lire ce "roman" afin d'avoir ma propre opinion. Effectivement, j'étais partie avec une image pas forcément positive (vu le tapage que cela a été, j'avais des doutes). Mon sentiment final est pire qu'au début.
Je ne comprends absolument pas pourquoi cela a été un tel succès. C'est d'ailleurs inquiétant !!!
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Non vraiment, sans façon! Style inexistant, une lecture ennuyeuse...
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Ou Nunuche chez les SM. Il y a déjà sur ce site quelques bonnes critiques, dont celle de "Pecosa", à laquelle il n'y a pas grand chose à ajouter; quoique...
Ajoutons tout de même que cette rencontre entre une niaisette complexée et le beau, riche, intelligent, artiste, malheureux et plus-beau-ténébreux-tu-meurs aspirant sadique instaure une relation érotique à la Disneyland. La première scène d'amour arrive à la page 130, après des Harllequinades qui n'en finissent plus, la relation SM fait l'objet de négociations et d'un contrat (!) discuté pied à pied qu'on nous reproduit deux fois à 100 pages de distances, au cas où nous serions un peu distraits (par quoi, grand Dieu ?) que la première fessée arrive page 180 et qu'on n'a jamais vu fessées, dans ce genre de littérature, menées après tant de formules de politesses et de demandes de permission.
La sauce : du roman à l'eau de rose chez les beautifull people : Niaisette se fait offrir du Roederer millésimé, un ordinateur portable extra performant, un ipod, une voiture, une petite culotte bleu pâle, des voyages en hélicoptère, en jet privé,en planeur, en première classe, et toutes les Niaisettes du monde vont s'identifier en se disant que tout cela vaut bien une fessée délicate et polie.
Je ne suis pas accro du genre, mais quand même ! Au secours, Pauline Réage !
Et pour finir, à l'intention de tous ceux à qui le livre est tombé des mains avant la fin, je peux annoncer qu'à la première vraie fessée, Niaisette, qui n'avait pas encore compris, se tire comme Cendrillon, en n'emportant ni ordinateur, ni ipod, ni dessous bleu pâle et quirikiki, mon conte est fini. Ne vous en faites pas trop, il y a encore deux volumes du même accabit annoncés...une "nuances plus claires" et une "nuances plus sombres"
Mais non non non, je n'ai pas tout lu : j'ai tenu jusqu'à la fin, mais en sautant des pages et des pages (il y en a plus de 600) !
Comme les autres critiques, je ne mets une étoile que faute de pouvoir en mettre zéro.
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Voilà, "50 nuances de Grey" vient de me tomber des mains à la 243ème page. C'est bête et mal écrit. Ce n'est même pas divertissant. Il m'est arrivé de sourire car les répliques de Grey étaient ridicules, parodiques. Ne perdez ni votre temps, ni votre argent, "50 nuances" n'a aucun intérêt et des milliards d'autres livres vous attendent. Ce n'est d'ailleurs pas un livre, mais un simple produit (de mauvaise qualité qui plus est!)
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Anastasia Stelle interviewe Christian Grey. Elle remplace sa colocataire malade, et se retrouve sous le charme de Grey, riche patron. C'est la première fois qu'elle se trouve subjuguée par un homme, il est froid, autoritaire. Il semble représenter pour elle l'home idéal. A 100 pages, j'ai laissé tomber parce que rien ne me donnait envie de poursuivre, l'écriture est molle, insignifiante, et je comprends difficilement le succès planétaire de livre. Après avoir vu le film, je n'ai pas regretté d'avoir abandonné la lecture de ce livre, la relation sado-machochiste des deux protagonistes n'est absolument pas de mon goût, plus de sensualité, et de désir auraient été des plus engageants. Après tout il en faut pour tout les goûts.
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Cinquante ? Nuances ? Sans blagues ! Je cherche... Ah oui, je crois qu'il y a peut-être cinquante fois : je me mors la lèvre , il est tellement beau que ça devrait être interdit, ça me fait des choses "là", ma déesse intérieure danse la zumba en se tortillant comme une pétasse, ma conscience se bouche les oreilles... Cinquante fois les mêmes expressions à la con de nana qui s'est pas fait une entorse au cerveau pour écrire l'oeuvre de sa vie. On espère qu'avec tous les sous qu'elle a gagné elle va nous faire le plaisir de surtout bien profiter de la vie et de ne plus jamais écrire de bouquin. Surtout, si comme moi, malgré les avertissements de lecteurs avisés vous avez la curiosité de le lire un dimanche de pluie, piquez-le à quelqu'un mais ne dépensez pas vos sous pour acheter cette daube ...
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Je cherchais une lecture facile, pas prise de tête, j'ai tellement entendu parler de ces Cinquante nuances de Grey qui renouvèlent le genre roman érotique, que je me disait que ça pouvait être le livre qu'il me fallait. En plus il va y avoir une adaptation cinéma donc ça pouvait annoncer quelque chose de bien. Mais autant le dire tout de suite, je ne l'ai pas fini… Je pense que si je l'avais lu d'une traite j'aurais pu aller au bout mais je l'ai fermé, et n'ai pas pu le rouvrir… ce livre est si vide, si plat que je n'ai pas trouvé l'étincelle qui me donnerait envie de poursuivre ma lecture.

Le scénario est très simple: Anastasia Steele, étudiante en littérature, rencontre le jeune et séduisant chef d'entreprise Christian Grey qui va immédiatement la fasciner et éveiller en elle le désir sexuel qu'elle n'a jamais ressenti. Oui car notre héroïne est bien entendu une jeune vierge innocente qui va tenter un vil séducteur aux tendances sadomasochistes. Mais bon ne vous excitez pas trop car ici on est dans de l'érotique de mauvaise qualité, limite pornographique où le monsieur se contente de donner la fessé ou de titiller l'intimité de la demoiselle avec des joujous. Elle adore, et en redemande même, l'innocente se transforme vite en nymphomane qui supplie son partenaire de la faire éclater en mille morceaux, ce qu'il semble pouvoir faire d'un battement de cil ou plutôt d'une main dans les cheveux (les siens à lui).

Bon outre l'abscence de scénario, le manque de développement psychologique des personnages, je ne m'arrêterai pas sur les dialogues qui s'ils sont censés emmoustiller la lectrice, ne m'ont pour ma part que fait rire ou lever les yeux au ciel de consternation… les « jouis pour moi bébés », « il me pilonne » voir même « me pistonne » moui mais non franchement…

Autant j'assume avoir aimé Twilight malgré le scénario léger, autant ces nuances (qui sont à la base une fanfiction de premier), que je n'ai compté qu'au nombre de deux, allez trois, m'ont laissé dans une grande perplexité: mais comment ce livre a-t-il pu devenir un Best-seller?
Lien : http://sirthisandladythat.wo..
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Attention! Coup de gueule!

Voilà un roman qui a bénéficié plus d'un plan marketing que d'une relecture de la part de l'éditeur… le livre le plus vendu de la rentrée, le best-seller que les médias présentent comme un événement littéraire, se révèle bien décevant.

Ce roman est présenté comme le fer de lance d'une nouvelle littérature: le mummy porn ou roman pornographique pour mamans. N'étant pas le public cible, je n'ai peut-être pas les clés pour apprécier cet ouvrage. Mais Cinquante nuances de Grey n'a pas provoqué le moindre frisson et m'a par contre fait bailler comme jamais.

Parlons tout d'abord de l'écriture: plate, avec des phrases mal construites, un vocabulaire anémique, des descriptions bâclées… Bref! Un ennui pour le lecteur! Je propose que l'auteur et le traducteur profitent de leur royalties pour s'acheter un dictionnaire des synonymes et un manuel "l'écriture pour les nuls". Même des romans Harlequin sont mieux écrits que ce pavé!

L'histoire ensuite: Anastasia Steele, 21 ans, finit ses études de lettres à l'université et rencontre un beau jeune homme milliardaire, self made man, qui n'est pas insensible à son charme. le problème c'est qu'elle est encore vierge et qu'il est adepte du SM. S'ensuit une valse d'hésitations entre les deux protagonistes qui se prolonge sur 500 pages. Cette histoire vous fait penser à Twilight? C'est normal, Cinquante nuances de Grey est à la base une fan-fiction écrite sur le blog d'une productrice de télévision anglaise. Vu le succès de son blog, elle a décidé de le faire éditer… au plus grand malheur de la littérature mondiale.

Bref, j'ai trouvé ce pavé ennuyeux, fade, et sans intérêt. Et comme une mauvaise nouvelle n'arrive jamais seule, 2 tomes vont suivre.
Lien : http://clubdelecture.tubize-..
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