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3,45

sur 8010 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un best seller certes, mais un peu décevant.
L'écriture est addictive et on meure d'envie de savoir ce qui va se passer avec les multiples idées très énigmatiques de Grey.
Néanmoins, l'histoire est basique ; cela est bien dommage car avec un peu plus de "piment" peut-être que cela aurait été parfait.
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J'ai lu les 3 tomes des 50 nuances à la suite peu de temps après leurs sorties, sous l'influence des "best sellers dont tout le monde parle". Même si j'ai trouvé les personnages attachants (ce qui m'a fait lire tous les tomes), j'ai détesté la façon dont Christian traite Anastasia. Beaucoup de choses m'ont dérangées dans ces romans. Pour ma part, je ne les classe pas dans de la new romance (comme on le qualifie souvent), mais plutôt dans de la dark romance. Ça m'a dégoûtée des milliardaires.
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Je suis tombé sur ce roman dans une cabane à livres.

Sincèrement je ne vois pas ce qui différencie ce roman des autres romances américaines basées sur un scénario assez fixe d'un amour intense qui devient impossible et qui finalement redevient possible et éternel... Sauf qu'il semble y avoir 3 tomes ici pour raconter ce qui habituellement est raconté en un seul tome. L'homme est beau et riche et la femme un peu nunuche, le tout est un peu caricatural et très américain.

Donc je ne comprends pas le succès incroyable de ce roman, pas mal, très soft par rapport à ce qu'il annonce en matière de rapports de domination.C'est quoi le propos ? Que Ana réussisse à faire sortir Christian de ses penchants pervers ? Que la domination d'un homme, l'obéissance d'une femme sont des modes de fonctionnement hyper érotiques ?
Bof, bof...

Je pense que la version originale doit être plus intéressante à lire que la française.
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[SPOILER]
Pfiou.... Approche très complexe pour moi.
J'ai presque détesté les deux premiers tiers.
On nous présente d'un côté une fille comme fragile, juvénile, candide de tout et de l'autre un homme mystérieux, froid, antipathique, riche et beau, on sait que leur relation sera développée au fil des pages.
Mais le personnage d'Anna, bien qu'attachant, ne me semble pas très réaliste…
Ok elle ne connait rien à rien en terme de relation et de sexualité, elle rougit dès que Grey lui adresse la parole, devient maladroite… C'est trop cliché, trop teenager pour moi.
Une fois la relation installée, elle présente des pensées un peu bizarres, genre « J'arrive plus à m'assoir en même temps je viens de me faire baiser dans tous les sens ». Mais qui pense ça de manière aussi sérieuse que ce personnage ?
En parlant de sexe, justement, les scènes montrent des relations sexuelles toujours bien comme il faut, parfaites, orgasmes à chaque fois (Ben oui, Grey est tellement parfait…)
Et les délires SM de Grey sont parfois très gênants, franchement le type n'est pas sain dans sa tête.
Il est à la fois attachant, drôle parfois, mais c'est comme si une autre personne s'était occupée d'écrire les scènes de sexe, et que ça va pas trop avec le reste du personnage.
Cela nourrit un culte de l'homme puissant, qui nourrit sa femme, qui contrôle sa contraception, qui l'emmène chez le docteur, qui lui apporte culture (via le livre), matériel, et statut social.
Franchement depuis Blanche-Neige, je n'avais pas rencontré d'histoire aussi matcho que ça.

Un détail dans cette histoire : le contrat.
Au début j'ai cru que les personnages allaient vite le signer pour assouvir les délires pervers de Grey…mais non.
La relation s'installe et le dernier tiers montre que les personnages sont finalement ensemble.
Le fameux contrat ne sera jamais signé car au fil des pages, Anna prend le dessus et c'est fantastique car les caractères bien dessinés des personnages en début de livre sont complètement différents à la fin.
Leur évolution est admirable, ça m'a énormément plu !
Tout ce qu'elle veut Anna c'est une relation assez classique, standard, et c'est finalement ce sur quoi l'histoire portera.
Elle arrive à s'en rapprocher avec un gars comme Grey et ça le fais donc basculer dans la catégorie attachant (sans jeu de mot), alors qu'on ne s'y attendait pas.
On voit qu'il essaie, qu'il fait des efforts pour rester avec Anna.
Bon à la fin il est vraiment cinglé donc elle se barre et ça gâche tout d'ailleurs, mais la suite sera à découvrir dans les autres ouvrages.

Vais-je m'y risquer ? Je ne suis pas certain…

Lecture en demi teinte donc, j'ai trop de questions.
Est-ce que le placement des personnages en début de livre est volontaire et sert à amener la suite ?
Pourquoi cette incohérence parfois dans les personnages ?
D'où vient ces délires SM de Grey ?
Pourquoi, et comment une nana comme Anna accepte de se faire fouetter le cul à la ceinture ?

Franchement sans la partie « Je te tape dessus j'aime bien », cette histoire est assez remarquable.
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J'ai lue cinquante nuances de Grey.

Après avoir vue le film je voulais essayer de le lire mais j'ai etee légèrement déçue car on n'a pas le point de vue de Christian.

Malgré ça, comme le film j'ai bien aimée, même si le livre est plus basé sur les scènes spicy que sur l'histoire elle même.
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Je me suis fait une relecture du tome 1, pour être honnête je ne sais pas si je vais lire les tomes suivants.
Ce n'est pas mauvais mais je pense que ça ne convient pas à tout le monde, le sexe est quand même relativement présent et je ne suis pas habituée à lire des livres qui en contiennent autant. de plus la relation dominante est pour moi beaucoup trop exagérée et je ne tolérerais pas ce genre de relation donc cela rentre forcément dans l'avis global que je me fais du livre
Pour autant, les films restent appréciables mais au niveau des livres, ce n'est pas le genre de lecture que je prend ke plus de plaisir à lire
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J'ai beaucoup aimé découvrir ce roman. Après je trouve le personnage principal un peu vide, Ana est vraiment docile et accepte tout trop facilement. J'ai dû mal à me dire qu'on puisse tomber amoureux dans ces conditions.
J'aime cependant l'écriture de l'auteur, qui est simple et compréhensible.

Comme beaucoup, j'ai lu pour la hype, mais ça n'en restera pas un roman coup de coeur !
Lien : https://www.instagram.com/le..
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(octobre 2012) L'Histoire commence « Je grimace dans le miroir, exaspérée. Ma saleté de tignasse refuse de coopérer. ». Anastasia Stelle, l'héroïne pourrait être la fille de Pierre Richard et de Bridget Jones … le héros, Christian Grey, est l'archétype de l'homme (presque) parfait : milliardaire, beau, jeune, célibataire hétéro … Où est le hic ?!?

Effet de mode oblige, j'ai lu ce livre. Face à une telle déferlante, se faire son avis est un minimum Ai-je aimé ce livre ? NON ! Ai-je pris du plaisir en le lisant ? OUI … C'est le thème du livre, oui, non, oui, non …. Parlons-en …


Ce roman n'est pas un buzz, il assouvit une demande …

Beaucoup l'ont lu, et ce n'est pas fini. C'est un fait, c'est un livre à succès, débuté sur un forum de fans de Twilight, puis auto-publié sur le net. Cinquante nuances de Grey est le best-seller de l'année (et de tous les temps au Royaume-Uni…), avec plus de 40 millions d'exemplaires vendus et des commandes passées dans 37 pays.

Oublions ce qui relève pour moi d'irréalismes : l'immaturité mature de la sexualité de l'héroïne, la mère parfaite dans ses imperfections, la super-copine qui se méfie sans rien savoir, le Prince charmeur qui n'a rien de charmant, et j'en passe … Les contes de fées regorgent d'irréalismes, c'est le concept du page-turner : plus c'est irréaliste, plus on aime. Sorties de l'imagination de l'écrivain, on rêve que ces péripéties pimentent la « vraie vie » (je déteste cette expression !). Car la frontière entre fantasmer et vivre est aussi mince et aussi étanche que la frontière entre s'identifier à un héros et être le héros de sa vie.

Quand on lit Twilight ou Harry Potter, quelque part, c'est plus simple. Nous le savons bien que les pouvoirs magiques et les vampires n'existent pas. Mais le teasing sexuel, l'orgasme et le BDSM existent bien … cela ne relève pas de la pensée magique mais bien du comportement : c'est du réalisable, de l'expérimentable, et surtout du perfectible …

Ce roman s'adresse à beaucoup de monde …

Nos relations ne sont pas romantiques, et bien tant mieux, ce roman n'est pas à l'eau de rose !

L'évolution de la sexualité des hommes et des femmes n'est pas des plus synchrones : bon nombre de femmes découvrent leur sexualité à l'heure où trop d'hommes croient avoir tout vu, tout compris, tout maîtrisé. Quelle ironie ! Ce roman est le porn des Mummy frustrées ou nouvellement éveillées (au choix !). Quand elles n'osent pas dire à leurs amants leurs incompétences, ceux-ci refusent d'être guidés vers de nouvelles voies …

La normalité en sexualité n'existe pas, pas plus chez les humains que chez les animaux. La variété fait loi. Je me demande si certains des rétrogrades qui manifestent contre le mariage homosexuel lisent Cinquante nuances de Grey … Quel scandale cette démocratisation du BDSM ! Alors, que les coincés et les hypocrites se détendent, dans le roman, c'est du soft (certes théâtralisé), du teasing sur le curseur, subtil j'en conviens, de la douleur : entre la piquante qui libère les endorphines du plaisir et la brutale offensante qui humilie. On peut exciter merveilleusement sa femme en la traitant, au bon moment et sur le bon ton, de « salope » tout en la respectant …

L'éducation sexuelle des jeunes est à la mode des préoccupations des adultes. A l'heure où les jeunes parlent entre eux et ont accès à tous les porn d'internet, les adultes sont bien embarrassés d'en savoir « moins » qu'eux … Les jeunes ne vont pas se contenter d'écouter ce que les adultes pourraient oser leur dire, ils vont répondre, interroger, étayer, et, grand dieu !, expérimenter ! Ce roman pourrait passer pour un guide de sexualité pour les jeunes … et alors ?! Il peut être l'occasion de la libération de la parole. le tabou est néfaste et incontrôlable.

Tout ceci dit, je devrais encenser ce livre. Eh bien non !


Education sensorielle versus éducation sentimentale …

L'héroïne est une vierge complète. A 22 ans, elle n'a non seulement jamais eu de rapport sexuel, mais elle ne se serait jamais touchée. Et comme si cela ne suffisait pas, elle a accès au nirvana dès sa première expérience, et toutes celles qui suivront. Moi je dis chapeau ! Chapeau bas à l'héroïne ! Chapeau bas à Christian Grey, maître incontesté de l'extase féminine ! Et l'auteure ne pouvait pas choisir d'autres postulats de départ : tout repose sur l'ambigüité dans la découverte de l'inconnu … comme si lâcher prise signifiait se détendre, comme si jouir signifiait s'abandonner …

Rendons à ce roman d'avoir formalisé des repères de conscience, « ma déesse » comme l'appelle l'héroïne, et des repères d'éducation (ouf, société et parents, nous ne servons pas à rien !), la copine sent qu'il y a un « hic », la mère aimante recadre … ne te perds pas dans ce que tu ne connais pas …

Car si les modalités de toute sexualité saine ne regardent que les adultes consentants qui la pratiquent, et quelles qu'en soient leurs façons, quel consentement existe dans la découverte de l'inconnu ? le consentement découle de l'autonomie de la volonté, pris « en connaissance de cause », alors que l'inconnu fait loi … On peut se laisser pénétrer de ce que l'on ne connaît pas, quand on n'a aucun repère, aucune référence, mais comment protéger et faire respecter ses frontières quand on ne les connaît pas ? La société et l'éducation donnent des repères. Et l'héroïne en est imprégnée (je vous l'ai dit, elle est particulièrement inexpérimentée et mature, conte de fée oblige …). Et pourtant, elle va devoir franchir ses limites pour reprendre son destin en main. Elle va devoir vivre l'offense pour la faire stopper.

Et c'est là que, dans la « vraie vie », je décroche du message de ce roman. On peut s'éduquer sensoriellement et sentimentalement en paix avec soi et avec l'autre. La paix, avec soi, avec son voisin, avec ses pays limitrophes, n'est pas de les sortir de son territoire une fois qu'ils l'ont envahi, mais bien de faire respecter ses frontières, qu'elles restent inviolées. Ne pas le faire est se maltraiter, et autoriser la maltraitance.


L'offense …

Comment s'y prend l'offenseur ? …
L'offenseur est doué, très doué ... Il utilise l'ignorance (« c'est pour ton bien », « je vais t'apprendre », « je ne sais rien », « je n'ai pas de références, de points de comparaison »), il utilise la culpabilisation (« tu m'as provoqué », « tu as aimé », « j'ai pris du plaisir »), il utilise le traitement de faveur (« tout amoureux offre des cadeaux », « je profite des cadeaux »), il utilise le manque de discernement et de courage (« tu es libre de partir », « j'ai honte ») … Et l'offensé est prisonnier dans ce qu'il croit être du respect et de l'amour. Comment s'offrir et offrir ce que l'on ne connaît pas ? L'estime de soi est si fragile, et la maltraitance un jeu courant.

Toujours plus ….
C'est un jeu à deux. L'héroïne ne peut pas renoncer à la sentimentalité de la relation. Et y emporter le héros est son attente majeure. Chacun a un chemin à parcourir pour être en contact avec ses besoins et ses règles, et la négociation des attentes réciproques est un piège. le temps passé à attendre ce qui n'est pas est du temps passé à violer ses besoins et ses règles … Seul un choc permet d'en sortir …

Trouver la force de faire stopper l'offense …
Il est des cas dramatiques où l'innocence est volée sans que rien ne puisse être fait pour l'arrêter avant longtemps. Mais l'héroïne n'est pas seulement majeure, elle est aussi, je le répète encore !, très mûre dans son immaturité, elle ne manque ni de repères sociaux, ni de repères éducatifs, ni de l'amour inconditionnel de sa mère, et elle n'a aucun passé de maltraitance … Elle a même à son actif une voix intérieure, sa déesse, comme un sens corporel qui devrait lui permettre de se respecter …. si elle l'écoutait … Mais non, elle va provoquer l'intolérable pour s'offrir le choc dont elle a besoin pour faire stopper la machine infernale.


Roman sur les modalités du couple, pas sur le couple …

La vie de couple, c'est comment on satisfait ses besoins sans sacrifier l'autre, c'est comment on s'accompagne mutuellement à prendre soin de ses besoins respectifs, c'est comment on prend soin de soi auprès de l'autre. C'est être loyal avec soi en gardant une relation à l'autre, et il est possible que ce soit déplaisant à l'autre … Qu'est-on prêt à assumer de nous-même ? Ce qui compte, c'est s'aider, ne pas céder.

La fidélité à soi est autrement plus ardue que les modalités du couple. Ce roman ne parle que de modalités, il ne parle pas de vision du couple. Perdre de vue son idée de son couple en négociant les modalités de son exercice est mettre le couple à la benne. Ce rapport dominé-dominant, où à tour de rôle chacun joue une partie dans chaque camp, est le symptôme d'identités personnelles non construites. Quand on ne tient pas debout tout seul, en tant qu'être par nature séparé, quand on n'est pas construit dans son intériorité, on met des contrats de toutes sortes en avant, des modalités, on se crée des engagements, des règles, au lieu d'être liés naturellement par le désir …

Mais j'ai cru comprendre qu'ils vont y arriver au tome 3 …

Littérairement parlant, j'aurais préféré que ce roman aphrodisiaque soit un roman sur le couple. Mais il s'agit simplement d'un page-turner mal écrit et marketisé en trilogie. Il va, de surcroît, faciliter l'essor de l'e-book. La question est moins qu'on sache dans le métro que nous lisons ce livre, que de devoir (ou ne pas pouvoir) frustrer nos émois en le lisant …
Alors qu'on se le dise …. ce roman offre à certains couples « l'inspiration …. ou la paix ! »


Suggestion de lecture …
Femmes, libérez-vous, libérez-vous vraiment et découvrez notre histoire au cours du temps en lisant de Clarissa PINKOLA ESTES « Femmes qui courent avec les loups ».
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Quel intérêt d'écrire ENCORE une critique de Cinquante nuances de Grey 1er du nom en 2022, soit 9 ans après sa sortie ?

Il est certain que tout ce qui devait être dit sur ce roman a été balayé en long, en large et en travers (un peu comme Anastasia en fait).

Mais pourtant, me voici à partager mon avis suite à ma dernière relecture de l'ouvrage.

Oui, oui, une relecture.

Je fais partie du segment qui avait adoré cette trilogie à sa sortie.
J'ai donc logiquement embarqué le 1er tome en vacances, car souvent vacances riment avec lecture / relecture d'un roman sans prise de tête (enfin pour moi, mais vu que c'est moi qui écrit, tu l'auras compris.)

Une folle envie donc de me replonger dans le merveilleux monde du BDSM Vanille, Couettes et Hélicoptère entre 2 randos et une bière.

Est-ce le temps qui est passé (je n'ai malheureusement plus 20 ans), l'éveil féministe ou tout simplement mes goûts qui ont changé ?
Sûrement un mix des 3 car, malheur, j'ai détesté cette relecture.

Je gardais du roman un souvenir d'une romance clichée mais efficace, avec un héros torturé mais fascinant, une héroïne nunuche mais attachante, et des scènes de sexe torrides qui donnaient envie de sauter sur chéri qui passe en claquettes chaussettes.

Et d'ailleurs, je faisais partie de cette partie du lectorat très consciente des imperfections du roman mais qui s'était complètement laissée happer par le récit. Un page turner efficace en soit.

Cette relecture m'a éclaboussé au visage (comme Chris... non je peux pas la faire cette blague là ...) tellement j'ai pris conscience des énormes défauts de ce roman. Et je comprends maintenant un peu mieux ceux qui parlent d'une lecture éprouvante. Car éprouvante aura été cette relecture.

Ma petite Ana. Toi que j'aimais tant malgré tes airs de Sainte-Nitouche et ta proportion à tout le temps te dévaloriser par manque de confiance en toi.
Ana stp bébé, arrête. Arrête de chercher des élastiques dans ton sac TOUTES LES 2 PAGES.
Parce que je t'assure que tout le monde en a RIEN A FOUTRE de tes cheveux. Vraiment ma belle. Sinon il y a des magasins sympas comme Action ou Tati, où on peut te trouver des centaines d'élastiques pour cheveux à pas cher.
J'oserai ajouter également que pour une jeune femme diplômée de littérature anglaise, sortir un "P*tain" à chaque phrase, ce n'est ni élégant, ni éclairant. On sait que tu n'es pas le couteau le plus aiguisé du tiroir, mais quitte à lire du Thomas Hardy, autant que ça te serve à quelque chose non ?
Reparlerons-nous de cette lèvre là ? Oui cette maudite lèvre coquine. Tu sais de quoi je parle comme dirait Christian.
Peux-tu stp ARRETER DE TE MORDRE CETTE P*TAIN DE LEVRE ? Oups, voilà que c'est moi qui devient vulgaire. C'est que tu mets les nerfs à rude épreuve.
Pas étonnant que Christian ait envie de te claquer le c...derrière dès qu'il te voit.

Parlons-en de ce Christian d'ailleurs. Tellement beau, tellement charismatique, tellement ... pénible.
Pfiou mais alors vraiment, le féminisme a bien perverti la jeune fille que je ne suis plus, parce que je me demande comment j'ai fait pour ne pas me rendre compte de ce que tout le monde criait haut et fort depuis que tu existes.
A savoir que tu es un HOMME MALSAIN. Pas un homme sexy et "tropmignontropprotecteurtropamoureux". Non, ton attitude n'est pas saine. Tu ne peux pas, sous couvert de t'inquiéter, tracer les appels d'une femme. Qu'elle couche avec toi ou non. Tu ne peux pas culpabiliser une jeune femme pour ses actions, sous couvert que tu "sais mieux" qu'elle ce qui est bon ou non pour sa santé.
Bordel, tu ne peux pas dire "Tu vois je te l'avais bien dit" pour la soumettre à tes volontés. Par contre tu peux arrêter de penser uniquement avec ta b*...biloute. Parce que M. Grey, je tiens à dire que j'ai lu aussi "Grey" et que c'est pas joli joli.

Et bien sûr Mme E.L James, cette vieille amie qui a trahi la jeune fille que j'étais, et toutes les autres.
On ressent tellement ta bave dégoulinante d'envie à chaque ligne écrite pour vanter les qualités physiques de ton cher Christian.
Ton envie exaspérante de devenir Anastasia, cette gourdasse qui n'a rien de spécial mais qui est finalement exceptionnelle, autant physiquement que mentalement.
Je suis maintenant choquée de me dire que des filles et garçons de moins de 20 ans peuvent lire tes romans et penser que c'est ça l'amour. Et que c'est normal d'accepter des comportements aussi malsains de la part de son compagnon, sous couvert d'être protecteur et amoureux.

Finalement cette critique, c'est peut-être une façon de clore ma relation avec ce roman, mais également de tous les autres dans la même veine.
Cela fait quelques années déjà que mon intérêt pour toutes ces dark romance s'essouffle. Je me suis de nombreuses fois insurgée, voire j'ai carrément arrêté la lecture de certains livres qui me sortaient par les yeux de clichés (le beau goss torturé aux muscles saillants, le sombre passé, la nana naïve mais qui a du caractère, la meilleure amie fofolle, les portes monnaies toujours bien remplis etc.)

Je pensais qu'en relisant mon chouchou dans le genre, je comprendrais sûrement pourquoi la magie n'opérait plus avec les autres. Sûrement qu'ils sont tous moins bien que 50 nuances ?

Non, en fait, c'est bien le style qui est nauséeux, et celui-ci peut-être pire que les autres.

J'ai laissé quand même 3 étoiles, en souvenir du bon vieux temps.
Sans rancune 50 nuances mais toi et moi, c'était bien la dernière fois.
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J'ai bien aimé dans l'ensemble même si je ne comprends pas pourquoi c'est devenu un best-seller. C'est mal écrit et je n'ai pas trouvé ça chaud comme bouquin, mais mon côté romantique a bien aimé ce côté "histoire à l'eau de rose, pas du tout travaillée et avec des suspens à la con". C'est ce qu'il me fallait (juste du mal à se mettre dedans à cause de l'écriture, quoi...).
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