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Cet opuscule est constitué d'une nouvelle, d'un essai, "Le plus noir des crimes" (dans lequel l'auteure nous fait part de ses réflexions sur le roman policier et de ses goûts personnels en la matière), et d'un descriptif de chacune de ses oeuvres (romans, nouvelles, journal/mémoires). La nouvelle, "Un petit boulot à côté", est le récit d'une terrible vengeance, mûrie de longue date, destinée à laver les années de souffrance et d'humiliation, "années d'enfer", vécues par l'élève d'un internat anglais. le récit, glaçant, est raconté par son auteur avec froideur et distance, sans aucun affect. Une nouvelle ciselée, comme la plupart de celles écrites par P.D. James. Un petit ouvrage à conserver dans sa bibliothèque, car outre cette nouvelle et un essai, il comporte un guide fort utile pour qui souhaite découvrir l'oeuvre de cette reine du crime.
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Où une fois encore la puissance d'un récit ne dépend pas du nombre de pages ! 

Le plus noir des crimes est un recueil comportant une nouvelles et un essai où PD James évoque sa passion pour les enquêtes et les romans policiers, partageant la liste de ses auteurs favoris (Nicholas Freeling, Ngaio Marsh, ....) dont je vais m'empresser de rechercher les ouvrages ! 

La nouvelle d'une vingtaine de pages donne de façon méthodique et précise une version britannique de l'adage 'La vengeance est un plat qui se mange froid).

Deux enfants se rencontrent dans un pensionnat en 1932. 

L'un devient le souffre-douleur de l'autre et se promet de tuer un jour son bourreau.

30 ans plus tard, le souffre-douleur imaginera le crime parfait et aura sa vengeance.

Une nouvelle parfaite ! 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Une petite nouvelle (ça pourrait être un pléonasme mais le texte est vraiment très court), publiée il y a fort longtemps dans un journal a été l'occasion de faire une opération marketing éditoriale, surfant sur le décès de l'autrice voilà déjà quelques années.
La nouvelle est « sympa » même si trop courte et est suivie d'une bio de l'autrice ainsi que de sa bibliographie.
Bref, vendre ça 11,50 € sent l'arnaque …
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Ce court recueil se découpe en fait en deux parties : La première est une nouvelle intitulée Un petit boulot à côté, et vous saisirez toute l'ironie de ce petit boulot à la fin de la nouvelle, et un essai sur notre fascination pour le roman policier.
Cet essai, tout à fait abordable, nous montre que, plus que la recherche d'indice pour trouver le criminel, c'est le crime lui-même et sa résolution qui nous fascinent et nous attirent. le plus noir des crimes c'est ce meurtre stylisé mis en scène par l'auteur (e). Nous ne pouvons alors détacher nos yeux de l'imprévu presque l'indicible qui vient bouleverser l'ordonnancement de notre petit monde. Pourquoi ? Parce que nous vivons ce bouleversement par procuration et que bientôt une personne, un détective, un policier, viendra vite remettre de l'ordre dans ce chaos.
Toujours d'après P.D. James, les romans policiers nous permettent aussi d'entrer dans un autre monde et d'en découvrir les arcanes. Elle aborde aussi d'autres sujets intéressants mais se demande ce qu'il adviendra du genre policier, s'il ne s'usera pas de lui-même et comment il parviendra à satisfaire un public moins naïf et de plus en plus exigeant. Elle nous donne un début de réponse en indiquant l'importance de la psychologie des personnages et l'ambiguïté de la morale du roman. Pour ma part je trouve que le renouvellement est parfaitement assuré : les auteurs de policier, romans noirs ou thrillers, continuent de nous surprendre, nous malmener (pour notre plus grand plaisir), de nous interroger sur nous même et surtout sur le monde qui nous entoure et qui est aussi le reflet de ce que nous sommes. Il suffit de voir aussi comment la télé (Sherlock Holmes ) ou le cinéma réinventent et modernisent les Grands Détectives d'autrefois. Dans la dernière version cinématographique du Crime de l'Orient Express Hercule Poivrot, joué par Kenneth Brannagh, disait que le monde est simple : il y a le Bien et le Mal. À la fin du film, face aux protagonistes de l'histoire, il dira : "Ils y a le Bien et le Mal et il y a vous." Désormais la frontière entre le Bien et le Mal est de plus en plus ténue et parfois on ne sait plus où elle se se situe voire si elle a jamais existé. Non, le roman policier n'est pas prêt de mourir !
Et pour bien illustré le propos de l'auteur je vous laisse savourer sa nouvelle : histoire de vengeance, empathie pour le meurtrier et surtout une chute à l'ironie très très mordante.
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Vu le format, je ne vais pas me priver de découvrir enfin P.D James ! J'ai été happée par cette plume si simple et percutante. La nouvelle d'une vingtaine de pages a su distiller le sentiment de colère et de haine d'un homme préparant sa vengeance depuis de longues années. La chute mais quelle chute ! J'ai beaucoup aimé découvrir cette toute petite nouvelle. Elle est suivie d'un essai de l'auteure et d'une liste de ses oeuvres. Après, je trouve que le prix est exorbitant pour un si court ouvrage.. et surtout qu'il annonçait un hommage pour les 100 ans de l'auteure. On s'attend à plusieurs nouvelles pour cet hommage. Cela m'a donné envie de lire un de ses romans.
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J'ai énormément aimé la nouvelle qui ouvre le livre, très sombre, qui nous narre le récit d'une vengeance menée à son terme par la victime de maltraitance à l'école. J'ai apprécié la méthode avec laquelle il tisse sa toile autour de sa victime et la minutie avec laquelle son plan est préparé et exécuté. La fin, où nous apprenons enfin la nature de son second travail est savoureuse (et au final, on n'arrive pas à plaindre complètement son ancien harceleur, l'empathie avec le meurtrier est totale)

Sur la suite, j'ai apprécié la vignette où PD James parle de ses auteurs favoris (et ça m'a donné des idées de lectures) ainsi que le genre policier. En revanche, le résumé de tous les romans de PD était plus du remplissage qu'autre chose

Ce que j'aime : la nouvelle, précise et implacable.

Ce que j'aime moins : le catalogue remplissage qui cloture l'ouvrage

Pour résumer

Une petite nouvelle efficace et un passage intéressant sur le rapport de l'auteur à l'écriture

Ma note

7/10
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Ce livre publié par les Editions Fayard à l'occasion du centenaire de la naissance de Phyllis.Dorothy James, (décédée en 2014), n'est ni un roman ni un recueil de nouvelles à part entière. Il s'agit en quelques sorte d'un livre « hommage » à cette reine du crime. C'est une des auteures que j'ai le plus lu, avec Agatha Christie et Patricia Highsmith: ce fut un plaisir de la retrouver dans le plus noir des crimes.

Je précise qu'il n'y a dans ce livre, composé de trois parties, qu'une seule nouvelle d'une vingtaine de pages, inédite, intitulée « Un petit boulot à côté« . Malgré sa brièveté, c'est une petite pépite: un ancien pensionnaire d'internat est harcelé durant sa scolarité par un jeune garçon dont il se jure de se venger un jour. Parvenu à l'âge adulte avec une bonne situation, il n'en a pas moins perdu de vue son objectif et parvient à retrouver son harceleur : il va réaliser le crime parfait, accréditant l'expression « la vengeance est un plat qui se mange froid« . J'ai aimé retrouver le style élégant de l'auteure anglaise, la fluidité du récit et le dénouement qui réserve une surprise particulièrement subtile!

S'ensuit un essai de la romancière sur le genre policier, elle y évoque les auteures qui l'ont inspiré et pour qui elle vouait une grande admiration: A.Christie, Dorothy L.Sayers, Margery Allingham et Ngaio Marsh. Comme ses pairs, P.D James cultivait l'art de l'intrigue policière, en développant l'aspect psychologique des personnages. Elle nous livre quelques procédés concernant ses créations littéraires.

La dernière partie répertorie en une biographie détaillée les oeuvres de l'auteur : le cycle consacré au commissaire Adam Dalgliesh (14 romans), 2 romans consacrés à la détective privée Cordelia Gray ainsi que divers romans policiers historiques, romans d'anticipation et recueils de nouvelles.

P.D James était et restera une très grande dame du roman policier. le plus noir des crimes est l'occasion de mettre son oeuvre en lumière et s'adresse aussi bien aux amateurs de l'écrivaine anglaise qu'aux lecteurs désireux de la découvrir. Je remercie les Editions Fayard ainsi que Net Galley pour cette lecture.
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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Un court récit de crime parfait glaçant , un crime anglais bien entendu puisqu'imaginé par Phyllis Dorothy James , la célèbre P.D. James .
Une deuxième partie où l'auteur nous explique ses sources d'inspiration , sa touche personnelle pour imaginer un roman policier , plutôt en buvant une tasse de thé avec un nuage de lait , bien installée dans un fauteuil confortable et maintenant lisez ...
La troisième partie reprend l'oeuvre prolixe de l'auteur .
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Il s'agit d'un livre très court (72 p.), publié en hommage à Phyllis Dorothy James, auteure britannique de romans policiers que je n'ai jamais eu l'occasion de lire. Je vous donne ici un court aperçu du « plus noir des crimes ».
Ce livre débute par une nouvelle intitulée « Un petit boulot à côté ». C'est une nouvelle efficace, une histoire de vengeance qui donne envie d'en apprendre plus sur l'auteure. C'est ce que j'ai préféré dans ce livre. Ensuite, on trouve un essai sur l'écriture des romans policiers, avant d'avoir une présentation de l'oeuvre de P. D. James sous forme de catalogue de titres, regroupés par cycle (14 romans avec le commissaire Adam Dalgliesh, 2 romans avec la jeune détective privée Cordelia Gray) ou par style (autres romans et recueils de nouvelles).
En fait, c'est vraiment une mise en bouche pour celles et ceux qui, comme moi, ne connaissent pas cette auteure. J'avoue être restée sur ma faim. Ce format m'a déconcertée et déçue, je ne m'attendais pas à cela.
Je remercie NetGalley et Fayard pour m'avoir donné un aperçu du talent de cette auteure, grâce à la lecture de la nouvelle.
Lien : https://voyagesdek.travel.bl..
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La vie ne tient souvent qu'à un fil. Si vous lisez ces quelques pages, c'est que la mort m'aura emporté. Elles auront été placées dans le coffre que je détiens dans une banque. Je tiens à ce que le monde entier sache ce que j'ai fait. C'est l'histoire d'un crime parfait ! Non ! Non ! Ce n'est point de la vantardise. C'est un fait.
C'est aussi l'histoire d'une vengeance. de ma vengeance !
Etant un élève brillant, en qualité de boursier, j'ai eu la « chance » d'être admis à l'internat St Chad's, de onze à dix-sept ans, bien que ma famille ne fût point du même milieu que celles des autres élèves de l'établissement. C'est là que j'ai rencontré mon bourreau : Keith Manston-Green.
J'allais devenir son souffre-douleur pour lequel il ne manquerait pas d'imagination dès lors qu'il s'agirait de me faire souffrir, de m'humilier… Dès douze ans, j'ai su que je passerais ma vie à ourdir un plan pour le tuer… Sans me faire prendre… de le faire disparaître d'une façon aussi humiliante que possible !
Prenez le temps de lire ces quelques pages. Elles vous narreront le plaisir que j'ai éprouvé à assouvir ma vengeance. Vous verrez que le crime parfait existe…

Critique :

La nouvelle s'intitule très justement « Un petit boulot à côté. » alors que le titre du livre est « le plus noir des crimes » qui est un essai que l'on lira avec intérêt après la seule et unique nouvelle de l'ouvrage.
Voilà un livre qui repose sur une seule nouvelle… Mais quelle nouvelle ! Un petit bijou, bien ciselé, où tout se tient ! Bon, 11,50 € pour 17 pages, c'est un peu cher, je l'admets. Je serais de très mauvaise foi si je vous laissais croire qu'il n'y a rien d'autre d'intéressant dans cet ouvrage qui compte tout de même 71 pages. « Mais alors, il y a d'autres nouvelles, non ? » me demanderez-vous doutant de mon état mental. Non ! Non ! Mais afin de satisfaire votre curiosité, je m'en vais vous révéler le contenu. Ne me remerciez pas. Si je n'étais aussi modeste, je vous dirais qu'il est dans ma nature profonde de rendre service sans la moindre vantardise.
L'essai auquel se livre P. D. James nous livre les clés de ce qu'est un roman policier… du moins, un roman policier écrit par une femme. P. D. James n'apprécie pas les polars sanguinolents, les descriptions, qui pour faire vrai, révèlent des tortures et des souffrances décrites dans les moindres détails. Elle préfère les romans écrits par des auteures issues de la classe moyenne, des femmes qui portent l'attention sur les petits détails de la vie quotidienne et sur la psychologie des personnages. Personnellement, j'adore son point de vue, détestant les longues effusions de sang où le sadisme est développé avec un maximum de complaisance.

La troisième partie de l'ouvrage porte sur l'oeuvre de P. D. James. C'est celle qui donnera l'impression à beaucoup de lecteurs de s'être fait flouer par Fayard… D'abord, après une courte biographie de l'auteure, un éloge avec des extraits de critiques issues de la presse… Mouais… Aucun intérêt. Passons.
Vient ensuite « le cycle Adam Dalgliesh », inspecteur puis commissaire au Metropolitan Police Service du New Scotland Yard. Il est le héros de quatorze romans qui sont résumés avec les références pour que vous puissiez les acheter… Fayard fait sa pub en la faisant payer par l'acheteur. Génial ! Personnellement, je trouve qu'il faudrait remettre la médaille du mérite agricole, voire la légion d'honneur, et pourquoi pas un titre de baron, au commercial de génie qui a eu cette brillante idée !
Et pour finir, huit autres romans et séries de nouvelles de la géniale auteure… Avec les références Fayard, histoire que vous complétiez votre collection de P. D. James… Et accroissiez les rentrées de l'éditeur Fayard…
J'aurais préféré que Fayard ait la même élégance que d'autres éditeurs qui diffusent gratuitement, éventuellement à l'achat d'un ouvrage de la même maison d'édition, un livret vantant les autres romans d'un auteur, ou une collection, publiés par ses soins. Cela sentirait moins l'arnaque…
Grâce aux commentaires d'autres lecteurs, j'étais prévenu et je ne me suis pas vraiment senti piégé puisque « je voulais voir pour y croire » (saint Thomas, priez pour moi). Je ne garde aucune amertume liée à cet achat puisque la nouvelle « Un petit boulot à côté » est une des meilleures qu'il m'ait été donné de lire !
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