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EAN : 978B08L54447H
Fayard (04/11/2020)
3.07/5   23 notes
Résumé :
« Je n’étais pas particulièrement pressé de le tuer. Ce qui m’importait, c’était que ce soit fait sans que je puisse en rien être soupçonné, et si possible, que ce soit réussi du premier coup. »

La vengeance est un plat qui se mange froid … Plongez avec délectation dans l’esprit torturé d’un homme qui a attendu des décennies avant de faire payer, avec calme et calcul, celui qui l’a autrefois malmené …
Avec l’élégance et le célèbre understatemen... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Cet inédit d'une grande dame du polar, P.D James, est publié alors que l'on célèbre le centenaire de sa naissance.

C'est une nouvelle d'une vingtaine de pages.

Un ex-souffre douleur voue une haine féroce au cheffaillon de ses années de collège, qui lui accordait parfois ses faveurs pour mieux l'humilier. Des années plus tard, le tortionnaire à qui tout réussit, continue à parader entouré d'une cour d'admirateurs cupides. Mais l'heure de la vengeance a sonné, le crime parfait est programmé.

Au terme de cette nouvelle, qui malgré sa brièveté, contient tous les ingrédients d'un bon suspens, on découvre un essai de l'auteur, sur ce qui fait un bon polar. Elle y évoque les grandes dames du genre, Dorothy L. Sayers, Margery Allingham et Ngaio Marsh, sans oublier la reine du genre Agatha Christie.

Suivent une évocation des principaux ouvrages avec un résumé et leur référence.

C'est intéressant quand on connait et apprécie l'auteur et son oeuvre, mais c'est aussi une mise en bouche qui peut donner envie de la découvrir . Ses polars offrent toujours une intrigue complexe tout en proposant l'exploration minutieuse d'un milieu social et une bonne étude psychologique des personnages.
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La vie ne tient souvent qu'à un fil. Si vous lisez ces quelques pages, c'est que la mort m'aura emporté. Elles auront été placées dans le coffre que je détiens dans une banque. Je tiens à ce que le monde entier sache ce que j'ai fait. C'est l'histoire d'un crime parfait ! Non ! Non ! Ce n'est point de la vantardise. C'est un fait.
C'est aussi l'histoire d'une vengeance. de ma vengeance !
Etant un élève brillant, en qualité de boursier, j'ai eu la « chance » d'être admis à l'internat St Chad's, de onze à dix-sept ans, bien que ma famille ne fût point du même milieu que celles des autres élèves de l'établissement. C'est là que j'ai rencontré mon bourreau : Keith Manston-Green.
J'allais devenir son souffre-douleur pour lequel il ne manquerait pas d'imagination dès lors qu'il s'agirait de me faire souffrir, de m'humilier… Dès douze ans, j'ai su que je passerais ma vie à ourdir un plan pour le tuer… Sans me faire prendre… de le faire disparaître d'une façon aussi humiliante que possible !
Prenez le temps de lire ces quelques pages. Elles vous narreront le plaisir que j'ai éprouvé à assouvir ma vengeance. Vous verrez que le crime parfait existe…

Critique :

La nouvelle s'intitule très justement « Un petit boulot à côté. » alors que le titre du livre est « le plus noir des crimes » qui est un essai que l'on lira avec intérêt après la seule et unique nouvelle de l'ouvrage.
Voilà un livre qui repose sur une seule nouvelle… Mais quelle nouvelle ! Un petit bijou, bien ciselé, où tout se tient ! Bon, 11,50 € pour 17 pages, c'est un peu cher, je l'admets. Je serais de très mauvaise foi si je vous laissais croire qu'il n'y a rien d'autre d'intéressant dans cet ouvrage qui compte tout de même 71 pages. « Mais alors, il y a d'autres nouvelles, non ? » me demanderez-vous doutant de mon état mental. Non ! Non ! Mais afin de satisfaire votre curiosité, je m'en vais vous révéler le contenu. Ne me remerciez pas. Si je n'étais aussi modeste, je vous dirais qu'il est dans ma nature profonde de rendre service sans la moindre vantardise.
L'essai auquel se livre P. D. James nous livre les clés de ce qu'est un roman policier… du moins, un roman policier écrit par une femme. P. D. James n'apprécie pas les polars sanguinolents, les descriptions, qui pour faire vrai, révèlent des tortures et des souffrances décrites dans les moindres détails. Elle préfère les romans écrits par des auteures issues de la classe moyenne, des femmes qui portent l'attention sur les petits détails de la vie quotidienne et sur la psychologie des personnages. Personnellement, j'adore son point de vue, détestant les longues effusions de sang où le sadisme est développé avec un maximum de complaisance.

La troisième partie de l'ouvrage porte sur l'oeuvre de P. D. James. C'est celle qui donnera l'impression à beaucoup de lecteurs de s'être fait flouer par Fayard… D'abord, après une courte biographie de l'auteure, un éloge avec des extraits de critiques issues de la presse… Mouais… Aucun intérêt. Passons.
Vient ensuite « le cycle Adam Dalgliesh », inspecteur puis commissaire au Metropolitan Police Service du New Scotland Yard. Il est le héros de quatorze romans qui sont résumés avec les références pour que vous puissiez les acheter… Fayard fait sa pub en la faisant payer par l'acheteur. Génial ! Personnellement, je trouve qu'il faudrait remettre la médaille du mérite agricole, voire la légion d'honneur, et pourquoi pas un titre de baron, au commercial de génie qui a eu cette brillante idée !
Et pour finir, huit autres romans et séries de nouvelles de la géniale auteure… Avec les références Fayard, histoire que vous complétiez votre collection de P. D. James… Et accroissiez les rentrées de l'éditeur Fayard…
J'aurais préféré que Fayard ait la même élégance que d'autres éditeurs qui diffusent gratuitement, éventuellement à l'achat d'un ouvrage de la même maison d'édition, un livret vantant les autres romans d'un auteur, ou une collection, publiés par ses soins. Cela sentirait moins l'arnaque…
Grâce aux commentaires d'autres lecteurs, j'étais prévenu et je ne me suis pas vraiment senti piégé puisque « je voulais voir pour y croire » (saint Thomas, priez pour moi). Je ne garde aucune amertume liée à cet achat puisque la nouvelle « Un petit boulot à côté » est une des meilleures qu'il m'ait été donné de lire !
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Un court récit de crime parfait glaçant , un crime anglais bien entendu puisqu'imaginé par Phyllis Dorothy James , la célèbre P.D. James .
Une deuxième partie où l'auteur nous explique ses sources d'inspiration , sa touche personnelle pour imaginer un roman policier , plutôt en buvant une tasse de thé avec un nuage de lait , bien installée dans un fauteuil confortable et maintenant lisez ...
La troisième partie reprend l'oeuvre prolixe de l'auteur .
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Divisé en trois parties, le contenu de ce livre m'a déconcertée et décontenancée.

La première contient une nouvelle « le petit boulot à côté » : le récit d'une vengeance mûrie pour aboutir au crime d'un camarade de lycée. Bonne intrigue.

Le deuxième volet du titre de l'ouvrage détaille le procédé d'écriture de policier quand l'intrigue prend en compte la psychologie et de la victime. L'auteur à succès révèle « son truc » pour susciter une intrigue à partir de données factuelles.

Le troisième volet de l'ouvrage présente en quelques lignes les différents ouvrages P.D. James à partir des enquêtes qu'elle fait mener par ses héroïnes fétiches avec des cycles différents :

Celui de l'inspecteur Adam Dalgliesh, héros de quatorze romans

Celui d'une jeune détective privée Cordelia Gray héroïne de deux romans

Puis, autres romans et nouvelles.

Je ne vois pas trop l'intérêt de cet ouvrage, certes en hommage au 100e anniversaire de l'auteure. La nouvelle « un petit boulot à côté » présente pourtant un intérêt d'un crime presque parfait… en quelques sortes.

Ce service de presse proposé par le site Netgalley et les éditions Fayard m'aura néanmoins permis de faire connaissance avec cet auteur à succès donc je ne me donc je ne manquerai pas de lire d'autres ouvrages pour de futures chroniques publiées sur ce blog. À suivre !

L'AUTEURE
Née à Oxford en 1920, Phyllis Dorothy James (P.D. James) a exercé diverses fonctions à la section criminelle du ministère anglais de l'Intérieur jusqu'en 1979. Anoblie en 1990 par la reine Élisabeth II, elle devient baronne James of Holland Park. Membre éminent de la Société des auteurs britanniques, du conseil d'administration de la BBC ainsi que de la Commission liturgique de l'Église d'Angleterre, elle siège à la Chambre des Lords sur les bancs du Parti conservateur. En novembre 2014, elle décède à l'âge de 94 ans.

Lien : https://lesparolesenvolent.c..
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Quelle deception !
Ce livre est publié en hommage à la grande P.D. James qui aurait fêté ses 100 ans cette année. Hommage ? Quel hommage ? Je pensais lire un recueil de nouvelles, mais en fait c'est un recueil d'une seule nouvelle. C'est possible ça ?
Nouvelle au demeurant très agréable à lire et qui nous prouve en si peu de pages tout le talent de cette autrice.
Suit un court essai sur le roman policier, toujours de cette belle plume si juste.
Et voici pour terminer un récapitulatif de ses différents cycles et nouvelles.
Ceci n'est pas un hommage mais un catalogue publicitaire vendu 11€.
Un hommage aurait commencé par cette nouvelle inédite, continué avec une nouvelle publication d'une ou deux autres nouvelles, l'essai aurait été parfait en épilogue, et hop quelques résumés en conclusion, histoire de faire un peu saliver et relancer quelques ventes.
Je suis déçue et consternée.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
C'est par des milliers de portes que la mort peut donner congé à la vie.

Philipe Massinger, dramaturge anglais, un des principaux représentants du théâtre élisabéthain.
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Plus que tout autre sujet, la mort semble fournir à l'esprit anglo-saxon une intarissable source de plaisirs innocents.

Dorothy L. Sayers (1934)
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On finit quand même par oublier la cruauté de l’enfance, vous direz-vous, ou du moins, elle vous sort de l’esprit. Mais pas cette cruauté-là, et pas de mon esprit. En détruisant mon enfance, Manston-Green a fait de moi ce que je suis devenu.
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