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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
[Comme d'habitude, je m'engage à lire 10% du livre et s'il me plait je continue]
L'autrice mène une enquête, à la demande d'un avocat, sur un événement (réel, nous dit-on en préambule) qui s'est passé en 1947 à la prison de Fresnes : une quarantaine de détenues ont semé un grand désordre, pendant presque toute une journée.
Ces filles ne sont pas des délinquantes, et elles n'ont même pas vraiment été jugées. Elles sont là parce que leur comportement ne correspond pas à leur genre, ou pour de menus larcins ; elles sont là parce qu'elles sont pauvres, parce qu'elles aiment trop les bals et la fête foraine, parce qu'elles ont accepté des cadeaux de soldats américains contre des relations sexuelles. On donne un dossier à charge au juge et il décide. La demande d'enfermement peut même être parentale, il faut comprendre "paternelle" : ça me fait penser au super livre de Rose Lamy sur "les bons pères de famille".

La forme du récit ne me plait pas du tout, l'autrice passe d'une narration à une autre, l'introduction du personnage de Valère, l'avocat, est ultra longue et pénible, les digressions sur la façon dont elle accède aux archives m'ont semblées inutiles et bavardes, je vais survoler le texte pour vérifier s'il faut que je m'accroche ou si je peux arrêter là.

10% lus en 30 minutes, donc il me faudrait 5 heures pour venir à bout du roman (rien que de lire ça, je sais que je vais pas continuer ^^)

Ah ok, l'autrice (ou la narratrice) cherche la mère de l'avocat Valère, qu'il n'a pas connu, parce que son fils complètement paumé a besoin de savoir d'où il vient. Et bien sûr cette mère est une des filles perdues de la révolte de Fresnes.

C'est trop tiré par les cheveux pour moi, je trouve pénible de trouver cette pirouette scénaristique d'une banalité sans pareille dans une oeuvre de littérature ; et presque 60 pages pour en arriver là, quel gâchis de papier et de temps ! Je crois que le pire c'est les passages qui tournent autour de l'avocat, j'ai beaucoup soufflé et haussé les sourcils, ce qui est très mauvais signe !

N'hésitez pas à me laisser un petit message si vous êtes d'accord et que vous avez quand même tout lu (quel courage !) ou si vous avez décelé la pépite là où moi j'ai vu un caillou terne.
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J'attendais beaucoup de ce livre d'après le 4ème de couverture, peut-être trop…

Le début a été long : une sorte de suite d'articles de journaux, sans points ni virgules, retrouvés par Elvire.

A ce point du livre, j'ai déjà failli m'arrêter mais je me suis dit que j'avais déjà lâché ma dernière lecture (Victime 2117), celui-ci méritait peut-être une chance.

Dans la suite, on découvre le pourquoi de cette recherche et qui a embauché Elvire et en découle l'histoire de cet avocat, de sa femme, de son enfant et l'histoire d'Elvire (et son passé en Israël).

Au final, beaucoup de pages sur la vie des 2 protagonistes aujourd'hui, leurs doutes, leurs peurs, leurs expériences, qui n'ont plus rien à voir avec la mutinerie de Fresne ou alors de très très loin.

Moi qui voulais un livre sur cet épisode d'histoire, je me retrouve à écouter un avocat un peu Bobo parisien raconter qu'il a payé une opération de changement de sexe à un ancien amant et Elvire raconter ses déboires et ses recherches d'identité juive.

Ce n'est pas du tout ce que je venais chercher dans ce livre.

Chaque fois que je me disais, je referme le livre, un petit chapitre remettait Fresne sur le devant et je me disais « allez, continue, au moins pour savoir ce qui s'est vraiment passé ».

A la 160ème page, j'ai encore laissé un moment de lecture à ce livre en me disant que si je n'accrochais pas, cette fois-ci je le reposerais. (c'est l'avantage de prendre des livres en médiathèque, il y a le choix et on peut prendre et lire ou prendre et reposer).

L'auteure m'a réellement perdu lors de son discours sur les patients en hôpital psychiatrique à la page 207. Comment peut-on se permettre de traiter ces gens de tarés, plein de sang de navet, de cinglés.

Au final j'aurai tenu plus de la moitié. Mais quelle déception!

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Suite à l'hospitalisation de son fils Théo en psychiatrie et sur la demande de celui-ci, Serge Valère, grand avocat à Paris, demande à Elvire de retracer sa généalogie pour retrouver sa mère.
Elvire va mener l'enquête pour découvrir qui est la mère de Serge Valère.
La jeune femme va mener une enquête qui va la diriger vers la prison de Fresnes et va découvrir que des adolescentes y étaient enfermés en 1947 pour des délits.
En mai 1947, une révolte éclate au sein de l'établissement menée par ces jeunes filles révoltées par leurs situations.
Je n'ai pas terminé la lecture car j'ai eu beaucoup de mal à suivre les différents événements et les retours en arrière.
Pour ma part, cette lecture m'a paru lourde et un peu indigeste.
Dorothée Janin a effectué pas mal de recherches pour écrire ce livre et acter les faits.
#Larévoltedesfillesperdues #NetGalleyFrance

Lien : https://instagram.com/isa76_..
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