Nains, tome 8 : Sriza du Temple

Ce 8ème tome est centré sur Sriza, un personnage déjà aperçu dans Elfes tome 17. Nous le retrouvons au coeur d'une enquête visant à lutter contre l'obscure. C'est également l'occasion de découvrir le passé de cet exorciste de l'ordre Du Temple.

J'aime énormément les dessins de Paolo Deplano, notamment sa façon de dessiner les cités et édifices nains. J'ai apprécié le scénario et les liens qu'il peut avoir avec d'autres épisodes de la saga.

Ce tome possède énormément de textes ce qui le rend très dense et copieux. Cela pourra en indisposer certains, mais pour ma part, j'ai beaucoup apprécié ma lecture.

Décidément, Nicolas Jarry n'aura de cesse de me surprendre. Je me demandais bien comment pouvait évoluer la situation après la délicate situation dans laquelle nous avions laissé Arral à la fin du tome 3.
Et hop, petit effet de manche, voilà qu'on fait la connaissance de Sriza, gardien du temple et maître exorciste. Je ne vous en dirai pas plus, sinon que je n'avais absolument rien anticipé et que j'ai cheminé sur cet album, page après page, dessin après dessin, absolument captivée.
Une nouvelle facette de l'univers des Nains se dessine, plus sombre encore, mais aussi plus "humaine", avec un héros capable d'une empathie plutôt propre aux femmes (enfin certaines) jusqu'alors dans cette série.

Cet album m'a ennuyé : déjà je suis peu sensible à la logorrhée religieuse (dans la réalité comme dans la fiction) , ensuite le scénario est inutilement compliqué un exorciste , un démon, des fantômes, un ermite fou,un (grand) hérétique , enfin la multiplication des vignettes n'améliore pas la lisibilité. Sinon la construction en deux arcs narratifs , le présent (en couleur) et le passé (en sépia) de Sriza est classique

Ladies & gentlemen, C-2 !!! Quoi, on me souffle dans l'oreillette que certains ne savent pas ce que ça veut dire ? Bon, comme je ne suis qu'amour je vais vous dire de quoi il s'agit. de ma 100e critique à venir pardi ! Explications détaillées pour les plus scientifiques : C = critique et -2 c'est le résultat de 100-98. Je sais, du pur génie, merci. Bref, vous l'avez compris, sous peu on va avoir quelque chose à fêter, alors je compte sur votre présence. Et tenue correcte exigée hein. J'veux pas voir de moule-boule en latex rose à la Totally Spies ou des slips léopard à la Alan Parrish.

Des semaines que je n'avais pas lu une petite BD ou un comics. Je commençais à transpirer à grosses gouttes et à trembler, j'étais pas bien j'vous l'dis. du coup, quoi de mieux pour se remettre en selle qu'un petit épisode de la tumultueuse saga Nains ? Rien, je vous l'assure. Allez, on embraye avec ce tome 8 franchement sympatoche qui se veut moins bourrin mais plus spirituel qu'à l'accoutumée. Bah oui, les nains ne savent pas que donner des coups de hache, bonjour les clichés dis-donc. On ne parle pas de Rambo ici.

Ce qu'il y a de bien avec Nicolas Jarry, c'est qu'il se renouvelle continuellement sur cette série. Certes l'essai n'est pas toujours parfaitement transformé, mais la volonté de bien faire est toujours louable (dédicace à la mamma les potos). Dans ce huitième volet, l'exorcisme est à l'honneur avec son lot de fantômes, incantations et démons en tous genre. Même si l'histoire manque parfois de peps et la corde émotionnelle pointe aux abonnés absents, l'ensemble se lit avec un plaisir constant, notamment grâce à la richesse de l'univers dépeint et au céleste coup de crayon de Paolo Deplano qui, comme à son habitude, régale nos rétines.

Bon, c'est l'heure de résumer car après tout, le temps c'est de l'argent. Que voulez-vous que je vous dise de plus ? La série Nains c'est super cool, point barre. C'est bourrin, sanglant, sombre, bref, tout ce que les mâles alpha rêvant de s'identifier à un nain badass adorent. du coup, bien évidemment, si vous êtes fragile devant des grossièretés (les barbus ne font pas dans la finesse hein) ou bien à la vue du sang et des armes, évitez peut-être de vous faire du mal. Ou alors demandez-moi de vous épauler pendant la lecture. Au choix.

après deux lectures dans la souffrance, ici avec fantômes (du passé), exorcisme, du sang (du sang! du sang!), il ne m'en fallait pas plus. la lame est bien affûtée et tranche dans le vif.
en guest, le Grand Hérétique et quelle surprise que ce regain d'intérêt vienne d'un récit centré sur un pilier du Temple. cet Ordre que l'on aurait pu croire le plus pacifiste.
à deux doigts d'arrêter la série, Sriza m'y ramène à grands coups de poing.

Trés bon cru que cet opus dédié à Sriza, exorciste de campagne, qui a lutté contre un démon quand il était enfant, seul il a survécu, alors que ses amis sont morts. Il reconnait la patte de cet ennemi intime dans les yeux d'un enfant seul survivant d'un petit village de montage.
Il va devoir s'allier avec le grand hérétique, Aral, pour lutter contre les démons et découvrir ce qu'ils cherchent.
Bon dessin classique et dynamique.

Sriza est un exorciste à poigne qui, dans son enfance en orphelinat, a rencontré le démon Ar'Az'Erm. Il a réussi à lui résister alors que ses meilleurs amis ont péri. Depuis, devenus fantômes, ces derniers le suivent et le conseillent. Alors qu'il n'officie plus que comme simple prêtre dans la ville montagnarde d'Ark'Öm, les événements étranges survenant dans les villages aux alentours lui laissent penser que son ennemi est de retour...

Banale histoire horrifique de démon, de possession et d'exorcisme, "Sriza du Temple" ne m'a malheureusement pas plus emballé que cela. Peut-être parce que l'horreur n'est pas ma tasse de thé et que je recherche autre chose dans une BD de fantasy. le travail de Deplano sur les personnages ne m'a pas aidé non plus car j'ai eu de nombreuses confusions entre tous ces nains barbus.

Encore un très bon tome de Jarry auquel j'ai bien plus accroché qu'aux deux précédents.
Sriza est un exorciste du Temple. Son kif, c'est de bouter les démons et surtout Ar'az'erm qu'il connait depuis sa plus tendre enfance. Un peu comme Harry Pote pote, il porte les stigmates de ce seigneur de l'obscur sur son front : trois jolies estafilades en guise de paraphes.
Alors quand ce dernier réapparait, Sriza s'armera de toute sa ténacité de Nain et s'emploiera à détruire toute attaque démoniaque voulant s'en prendre à son peuple.
Entre retour dans le passé de Sriza, course poursuite dans les montagnes enneigées et réflexion théologique, ce tome se dévore avec un plaisir non feint !
Allez, Jarry, tu peux me remettre une tournée là ?!

— Ta mère suce des bites en enfer !

Non, non, rassurez-vous, je n'insulte pas votre mère et je n'insinue rien, mais vu que notre Sriza est un exorciste, il aurait pu tomber une fois dans sa longue vie sur ce genre de démon hurlant des insanités sur sa pauvre mère !

Mais au fait, je connais, moi, Sriza ! Bon sang, mais c'est bien sûr : on avait croisé sa route dans le tome 17 des Elfes ! Quelle bonne surprise.

Après avoir chassé les Démons, notre ami a une vie un peu plus calme en tant que prêtre dans la cité d'Ark'öm. Un prêtre qui n'hésite pas à foutre son poing dans la gueule de ses ouailles qui ne respecteraient pas les règles.

Sriza ne sera pas le seul nain dont j'ai déjà croisé la route avant, car nous retrouverons aussi Aral, celui du tome 3, déclaré Grand Traître de sa Race, et à qui on va faire la chasse car sur son chemin, on retrouve des villages entiers décimés !

Qui a fait ça ? Vous le saurez en lisant cette bédé et en chassant le Démon avec Sriza et sa team de guerriers plus fermiers que combattants, et pas toujours des Sherlock Holmes !

Heureusement que Sriza a un cerveau et un passé qui fait de lui en homme compétent dans la chasse au serial-killer de masse.

Mêlant habillement les moments du présent avec ceux de l'enfance de Sriza, ce tome ne vous laisse que peu de temps pour respirer et vous entraine dans une chasse à l'Homme (au Nain ? Au Démon ?) endiablée où il faudra être le plus rapide si on ne veut pas crever comme une bête dans les montagnes enneigées.

Dans ce tome, il y a l'histoire de deux jeunes enfants, au destin semblable, mais l'un est allé vers la lumière et l'autre vers l'obscurité, l'un sera Yoda et l'autre Dark Vador, jusqu'à l'ultime affrontement.

Les dessins ne sont pas aussi superbes que certains autres albums, mais ils se défendent bien et les décors sont d'une majesté qui donne envie d'aller s'y recueillir, s'il n'y faisait pas aussi froid.

Le final est dantesque, perfide, démoniaque. Bref, j'ai adoré !

Lien : https://thecanniballecteur.w..

Dans l'Ordre du Temple, je demande Sriza !

Maître Sriza serait plus juste, exorciste de première bourre.
Petit mais costaud au caractère plus qu'affirmé, il se lancera sur les traces d'un démon qu'il connait particulièrement bien : Ar'az'erm.
Une entité maléfique croisée il y a près d'un demi siècle qui aura généré la triplette de fantômes avec qui il cohabite depuis.

Valeureux et farouchement jusqu'au-boutiste, ce Sriza séduit de par ses valeurs profondes et la ligne de conduite qui en découle, fût-elle suicidaire.

Alternant passé tragique et présent mouvementé, Jarry nous fait le coup de l'essoreuse en bannissant le mot "répit" de son vocabulaire.

Un récit accrocheur et soigné, c'est bien, mais si le graphisme est à la rue, inutile de se casser le ciboulot.
D'où ce magistral coup de galurin à Deplano, parfait complément graphique classieux, énergique et particulièrement expressif.

Encore un excellent cru.
Santé !