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sur 201 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un étrange roman épistolaire sur la folie d'aimer. La mère et la maîtresse d'un homme envisagent de le manger, façon originale de montrer leur amour et leur désir de se l'approprier. Critique détaillée sur le blog.
Lien : http://bibliblog.net/canniba..
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Cannibales est le premier livre de Régis Jauffret que j'ai entre les mains, je ne sais donc pas si ses « romans » sont habituellement des exercices de style. Il y excelle, à chaque page, on ne peut qu'admettre qu'il est très fort pour jouer avec les mots. L'ennui c'est que cette histoire de femme qui écrit à la mère de son ex-amant pour lui dire tout le mal qu'elle pense de son fils jusqu'à imaginer, au fil de leur correspondance, de le faire cuire et de le manger, je n'y crois pas. Ce n'est peut être pas le « but » de ce livre. J'ai encore cédé au « syndrome des liaisons dangereuses » et me voici une nouvelle fois déçue.
Lien : http://www.chocoladdict.fr/2..
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hé bien... pour le coup, j'ai le sifflet coupé. Je ne sais pas trop quoi dire de ce roman épistolaire. J'ignore si c'est un bon ou un mauvais signe. Pour le coup, un bref résumé s'impose : « Cannibales » est composé de lettres entre Noémie, jeune femme de 24 ans, et Jeanne, la mère de Geoffrey, quinquagénaire et ex-amant de Noémie. D'abord animées par une vive animosité l'une envers l'autre, une étrange amitié finit par les lier, au point qu'elles envisagent de tuer et de manger Geoffrey...

Je ne peux pas dire que j'ai détesté, mais je ne peux pas dire que j'ai adoré... Petite liste pour faire le point :
Points positifs :
- La richesse de la langue ! Très jolie prose avec un vocabulaire très coloré, rare et excentrique parfois.
- L'originalité et le culot de l'intrigue. Impossible que cela laisse quiconque indifférent.

GROS point négatif :
C'est tellement barré que le train est parti en me laissant au bord du quai... J'ai apprécié la beauté de la machine et la fumée qui sortait de la locomotive, mais je n'ai pas réussi à me laisser emporter.
Pour partir sur une métaphore un peu moins ferroviaire, le buffet était beau mais un peu trop faisandé à mon goût !
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La première moitié du livre a été pour moi véritablement savoureuse. L'échange de méchancetés entre les deux femmes, qui dérive vers un profond attachement et une haine commune à l'encontre de Geoffrey (respectivement fils et ex des deux femmes) est irrésistible. Même si je reproche toujours à ces textes épistolaires une improbabilité certaine - et j'ai du mal à comprendre comment, à partir de ces échanges sans queues ni têtes, on en arrive à cette situation.
Et puis l'improbabilité s'accentue, et le "jeu " devient lassant. La dernière partie du livre m'a vraiment ennuyée. Si le dénouement m'a fait sourire de par sa férocité, j'ai trouvé ce texte plutôt fantaisiste dans l'ensemble, et j'ai eu du mal à accrocher - et à y croire.
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Si le résumé était prometteur, j'ai été un peu déçue par ce nouveau roman de Régis Jauffret.
Dans un premier temps il est vrai que les échanges entre Noémie et Jeanne sont jouissifs. le vocabulaire est fleuri, la phrase claquante, le verbe cru.
Mais très vite on s'ennuie. L'intrigue, qui part comme un boulet de canon, s'essouffle très vite et traîne en longueur sur des lettres beaucoup trop étirées.

Dommage.
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Noémie écrit une lettre à la mère de son ancien amant, Geoffroy. Jeanne, malgré le mépris ressenti, lui répond. S'installe une relation de plus en plus amicale entre elles. Elles se découvrent un vrai point commun, l'envie de tuer l'homme qui les relie. Pour l'un, son amour. Pour l'autre, son fils.

Ce roman épistolaire est l'apologie du vocabulaire. A une époque où les mots perdent de plus en plus de leur puissance et de leur sens, Régis Jauffret parvient à créer des personnages épris de mots. Par ce roman, l'auteur nous décrit l'évolution d'une relation, passant de la détestation à la fascination par la séduction verbale. Chaque lettre est teintée d'une passion dévorante entre ces deux femmes. Toute l'ambiguïté psychologique est distillée de courrier en courrier. Au fur et à mesure de cette correspondance, le lecteur découvre des femmes complexes. Mais il ne peut s'appuyer que sur les mots et les idées associées. Régis Jauffret fait le pari de nous confronter à des personnages dont nous ne connaissons que les écrits. Nous comprenons leur vision du monde, des autres et d'elles-même. Elles existent uniquement parce qu'elles écrivent. Les personnages sont peu décrits et agissent peu. C'est peut-être cela qui explique la lassitude naissante en cours de roman. L'histoire ne connaît pas vraiment de rebondissement ni de véritable enjeu. Les personnages aussi réussis soit il ne créent pas de dramaturgie. Une fois passés les duels linguistiques entre les deux femmes et les florilèges de formules, il n'y a pas vraiment de fil à suivre. Ces deux existences nous mènent difficilement jusqu'au dernier mot.
Lien : https://tourneurdepages.word..
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Roman épistolaire maniant l'art de la métaphore à l'heure du mail et des sms, c'est une gageure de précieux cannibale.
Hélas, pamphlet pas vraiment réussi car ne tenant pas la comparaison avec celui de Pierre Choderlos de Laclos à savoir les fameuses "Liaisons dangereuses".
Deux fois hélas livre pétri d'allusions obscènes et choquantes typiquement masculines sensées écrites sous des plumes féminines.
Trois fois hélas car l'auteur nous distille de forts bons mots quand il ne s'épanche pas sur sa haine des taxis et des architectes.
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Le livre est constitué de l'échanges de lettres entre Noémie, jeune artiste peintre de vingt-quatre ans et Jeanne, la mère de son ancien amant Geoffrey, architecte de trente ans son aîné . On est dans l'invraisemblable tant pour la forme que pour le fond . C'est malgré tout très bien écrit quoique décevant .
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Ce roman repose sur un échange de lettres entre Noémie, jeune femme de 24 ans et Jeanne, la mère de Geoffrey, la cinquantaine et surtout ex-amant de Noémie. Je suis embêtée, je ne sais pas trop quoi penser de ce livre. Je ne peux pas dire que je l'ai détesté mais je n'ai pas non plus adoré... le thème est particulier et la fin plutôt décevante... Donc je pense quand même que c'est un livre que je ne conseillerais pas forcément.
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Je me suis lancée dans la lecture de ce roman car il fait partie des 4 finalistes du Goncourt.

Jostein a eu un coup de coeur pour ce roman et dit dans son article qu'il va diviser ses lecteurs entre coup de coeur et détestation. Pour ma part, j'ai frôlé la détestation...

Il s'agit d'un roman épistolaire entre deux femmes.

Noémie, 24 ans, adresse une lettre à Jeanne la mère de Geoffrey, 52 ans, avec qui elle entretenait une liaison malgré leurs 28 années d'écart "Je suis une femme qui aime le vin des vendanges tardives."
Elle lui écrit pour lui annoncer qu'elle vient de quitter son fils.

Elle lui annonce cette rupture de façon pragmatique "L'amour n'est pas la vie, une rupture n'est pas l'agonie." Dans un premier temps, Jeanne la traite de corbeau, de bigorneau et lui dit la haïr mais rapidement s'engage une correspondance fournie entre les deux femmes, Jeanne finit même par inviter Noémie à passer un week-end chez elle à Cabourg.
Elles vont peu à peu devenir complices pour se venger de la "race pénienne".

Jeanne a donné à son fils le prénom d'un ancien amant décédé, son fils est donc pour elle "l'écrin d'un souvenir"

Noémie est une jeune femme imbue d'elle même qui se considère comme une merveille "Je suis une de ces merveilles dont on se dit que les parents ne l'ont pas ratée, qu'ils ont réussi l'oeuvre de leur vie, la transmutation de gamètes en rêve.", elle se dit humiliée par le silence de Geoffrey après qu'elle l'ait quitté et va chercher à se venger. "Je dois être une idole pour l'homme de ma vie autrement je n'aperçois plus dans le miroir qu'une beauté évanouie."

Ce sont deux femmes perverses qui se voient en femmes fatales et vont concevoir le projet fou de tuer Geoffrey et de le manger!. Jeanne dit que manger son enfant est le "fantasme enfoui" de toute mère...

La lecture d'une lettre de Geoffrey à sa mère permet de comprendre quelle mère elle a été pour lui et quelle est leur relation, on s'aperçoit que les idées de meurtre de Jeanne ne datent pas d'hier, à peine était-il né qu'elle songeait à le tuer car ce ce n'était pas l'enfant de ses rêves.

J'ai trouvé ce roman très étrange, assez difficile d'accès, c'est une sorte de conte qui m'a beaucoup déçue, l'écriture est précieuse, ampoulée et les échanges épistolaires entre les deux femmes forment une sorte de logorrhée délirante. Je pense être restée imperméable à de nombreuses métaphores... Malgré de très belles citations sur l'amour notamment je n'ai pas aimé ce roman.



Lien : http://leslivresdejoelle.blo..
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