Debout face au vide, Élie respire à peine. Il aimerait pleurer, mais ses yeux restent secs. Même son âme lui refuse le droit au chagrin.
L’odeur. Toujours pareille. Peu importe les veines dans lesquelles le sang coule, son parfum âcre rappelle aux êtres vivants leur vulnérabilité. Il y avait dans ce cœur trop de haine pour que ça se termine d’une autre façon.