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N'étant pas une adepte du genre romantique ou sentimental, je suis sortie des sentiers battus en lisant ce roman situé au Sri Lanka. Entre forêts tropicales, plantations de cannelle, de thé, de caoutchouc et plages de sable, cette île foisonnante de vie aux papillons multicolores, à la flore odorante, aux fruits juteux et exquis, à la nature riche et abondante, et puis la mer avec son parfum iodé, l'écume jamais loin des regards ou son ressac loin des oreilles, nous donne envie de nous y téléporter, même si le récit se déroule en 1935.

Louisa Reeve a toujours vécu sur l'île aux joyaux (anciennement appelée Ceylan). Issue d'une famille aisée, elle n'a jamais eu besoin de travailler pour subvenir à ses besoins, son père étant un riche négociant en pierres précieuses. Des domestiques vaquent aux tâches de la maison mais malgré cela, Louisa n'est pas femme à s'asseoir pour profiter des autres. Ses passions sont le dessin, la couture, la décoration intérieure et les plans architecturaux; faute d'avoir pu étudier dans ce domaine sur l'île - à moins de devoir déménager en Europe ou en Amérique - elle s'exerce par plaisir et est douée pour cela. Puisque son mari Elliot avait acquis une vieille imprimerie désaffectée, Louisa choisit, même après le décès de celui-ci, de ne pas la revendre pour se lancer elle-même en affaires et poursuivre l'ambitieux projet de transformer le bâtiment en immense magasin de pierres précieuses, d'épices, de soieries et autres jolis objets d'art faits main. Un projet long, coûteux, semé d'embûches.

Entre Galle et Colombo, le roman met en lumière la relation du personnage principal avec son mari, puis celle avec un nouveau venu, Leo McNairn, un supposé associé d'Elliot. le coeur déchiré en deux, Louisa ne se doute pas de tout ce qu'elle devra affronter...

Fort heureusement pour moi, le côté sentimental laisse surtout la place à une intrigue, que j'ai bien aimé tenter de démystifier, sinon j'aurais sans doute beaucoup moins apprécié cette lecture. Sans être tombée en bas de ma chaise d'étonnement, je me suis prise au jeu dans cette enquête, puis ai aimé côtoyer ses personnages secondaires également (Margo, Irene, Gwen, Jonathan, Ashan, etc.), tous plus variés les uns que les autres. le cadre naturel et culturel de "La fille du marchand de saphirs" m'ont plu, de même que l'aspect textuel.

J'ai choisi ce roman parce qu'il me fallait pour un challenge une histoire dont le thème principal était le mensonge ou l'adultère. Sans être de la grande littérature, c'est le genre de roman dans lequel le lecteur peut s'abandonner; cependant, je ne le relirais pas nécessairement. Mais bravo à l'auteure pour le dépaysement total de même que les quelques leçons d'histoire, fascinantes.

CHALLENGE PLUMES FÉMININES
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Un grand à Babelio pour la sélection du livre, et aux éditions Milady pour l'envoi.
En premier je noterais la première de couverture qui attire l'oeil immédiatement autant avec les couleurs que la photo.
Louisa vit à Ceylan et ne peut avoir d'enfants, son mari à l'idée de s'agrandir, et Louisa pense que cela pourra la changer. Mais son époux Elliot décède dans un accident, et tout s'écroule pour elle. Elle découvre qu'il a contracté des dettes de jeu, que l'argent qu'elle lui avait fourni pour leur projet a disparu, mais son monde s'écroule lorsqu'elle a apprend qu'il a un fils hors mariage.
Léo qui tient la plantation où vit le fils d'Elliot finit par lui apprendre que cette relation depuis des années.
Entre le harcèlement des créanciers et la haine qu'elle porte à son mari, Louisa découvrira que seul Léo pourra l'aider.
Un roman haut en couleur, l'histoire est intéressante et les descriptions de Ceylan nous font entendre à la fois les bruits des animaux et sentir le temps.
Dépaysement complet;
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L'histoire se situe à Ceylan en 1935.

Louisa est une jeune femme, mariée depuis 12 ans avec Elliot. Ils n'ont pas d'enfants. Louisa a fait une fausse couche et une petite fille est décédée à la naissance.
Elliot se tue dans un accident de voiture le jour de leur anniversaire de mariage.

Elliot se rendait très souvent à Cinnamon Hills, exploitation de cannelle dont, disait-il, il détenait des parts de capital. Après son décès, Louisa se rend à la plantation pour rencontrer Léo, le propriétaire des lieux. Elle découvre que son mari non seulement n'avait aucune part dans le capital, mais qu'il y rencontrait une jeune femme avec laquelle il avait un liaison depuis huit ans. Un petit garçon, Conor, était né de cette liaison.
Outre sa trahison elle découvre que son mari lui a menti sur d'autres sujets.

Pour ne pas sombrer, elle décide d'aménager en boutiques de luxe le vieux bâtiment qu'elle et son mari avait acquis peu de temps avant l'accident.
Elle va se reconstruire grâce notamment à l'affection de son père et l'amitié de Léo.

La lecture de cet ouvrage nous permets de découvrir un peu la ville de Galle, ses remparts, sa côte.. et d'avoir quelques notions sur l'exploitation de la cannelle.
Une petite dose de suspens traverse l'histoire.
En conclusion un petit roman dont la lecture est assez agréable.

Merci à Babélio et aux éditions Milady de m'avoir adressé cet ouvrage.




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Finalement, La fille du marchand de saphirs m'a plutôt déçue. Je m'étais pourtant préparée à cette déception.

Je savais que le livre de Dinah Jefferies serait un roman gentillet, une bluette pour pré-adolescente. J'avais quand même choisi de le lire, car le contexte - Ceylan dans les années 30 - m'attirait : j'y voyais un dépaysement à la fois temporel, culturel et géographique.

Paradoxalement, ce qui a entraîné ma déception, c'est que la première partie du livre est plutôt bonne, je dois l'avouer. J'ai donc été agréablement surprise et j'ai pris plaisir à cette lecture. Mais ensuite, l'intrigue se révèle réellement décevante, cousue de fil blanc, dégoulinante de bons sentiments au point qu'on à l'impression que les doigts collent aux pages quand on les tourne...

Et le charme de Ceylan ne sauve pas malheureusement cette histoire bourrée de clichés et de rebondissements sans surprise.

Pas un livre pour un vrai amateur de littérature me direz-vous. Eh bien au final, si ... pour un vrai amateur de littérature qui aurait besoin de quelque chose pour caler une bibliothèque bancale.
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Très beau livre que je recommande à tous les amoureux du livre et qui n'ont pas peur des gros livre... Super intrigue. On apprend beaucoup de chose... Tres intéressant.💗💗
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Lire ce roman a été un pari. En effet, la quatrième de couverture laisse entrevoir qu'il y a une histoire d'amour qui pourrait me sembler trop soudaine et mal amenée. Cependant, j'ai écouté mon instinct, car depuis des années, il ne me trompe pas. Encore une fois, j'ai eu raison car le livre m'a plu. L'histoire d'amour n'est pas trop mal amenée. Elle est préparée par les circonstances, et ne jaillit pas comme un cheveu sur la soupe. Et puis, les deux personnages ne sont pas toujours à se faire les yeux doux...

Louisa semble un peu trop parfaite. Cela ne m'a pas ennuyée, alors que cela aussi est le genre de choses qui m'agacent. Sa «perfection» est ternie (c'est peut-être ce qui a fait que ça ne m'a pas ennuyée) par son aveuglement concernant Elliot. de plus, pour moi, lorsqu'un personnage désire un ou des enfants plus que tout, c'est d'emblée un mauvais point dans ma tête.
[...]
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Livre agréable à lire, on découvre et on imagine les paysages de Ceylan, les odeurs, la vie foisonnante du pays. Cependant, l'intrigue est cousue de fil blanc, aucune surprise dans le déroulement de l' histoire et on sait d'avance comment celle-ci va se terminer.
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Contrairement à ce que le résumé laissait entendre, La fille du marchand de saphirs n'est pas une romance. Certes, il en a un peu là-dedans au bout d'un (long) moment, mais cet aspect ne représente finalement qu'une fraction très réduite du roman. Quant à coller une étiquette précise dessus...

Si le résumé ne nous spoilait pas allègrement un évènement-clé, on se demanderait bien où l'autrice veut en venir avant la page 80. Ceylan, 1935, où l'on suit la vie banale d'un couple aisé. Pendant que Monsieur se noie dans le travail, Madame est engloutie par la mélancolie. Et finalement, même après « le » plot-twist, la recette ne change pas des masses, si ce n'est que Louisa a désormais encore plus de choses à ressasser. Évidemment, d'un bout à l'autre du roman, Louisa chemine. Il est question de deuil, de déni, d'incompréhension, d'acceptation, de reconstruction, de pardon. La fille du marchand de saphirs, c'est ça. Une histoire de femme qui prend lentement sa vie en main, chapitre après chapitre.

Le mot à retenir ici, c'est « lentement ». le truc a un aspect très tranche-de-vie et il se passe rarement grand-chose. Certes, il y a bien en toile de fond cette histoire de grand magasin, de harcèlement ou plus tard la romance, mais rien de tout ça n'est très creusé. Et que dire des quelques vrais rebondissements de l'histoire, que l'on voit venir à des kilomètres à la ronde ! Bref, le récit est linéaire, plat, et si la plume de Dinah Jefferies fait que l'on ne s'ennuie heureusement pas trop, on est tout de même en face de presque 500 pages de remplissage. Ça parle de lait caillé et de robes en mousseline, de petits oiseaux... le décor a du charme, certes, mais le décor prend trop régulièrement le pas sur une histoire qui n'avance pas. Comme si la moiteur de la mousson s'était abattue sur le texte.

Pour ne rien arranger, ça rabâche quand même beaucoup. Certes, c'est un peu le principe de l'intrigue, mais ça n'en reste pas moins lourd à la longue, même après que Louisa se soit quelque peu secouée. D'autant que le plus gros problème du livre, c'est le manque d'impact des sentiments décrits. Louisa affronte des peines immenses, mais on ne sent aucune différence entre la petite mélancolie et le plus profond désespoir. Tout ça nous est décrit, mais c'est comme si l'on voyait la scène à travers une vitre, de façon totalement détachée. Il en va de même pour les moments de légèreté, de trouble, de peur... tout ça est très « froid », « lisse ». Pour un récit qui se veut intimiste, c'est ce qui s'appelle se prendre les pieds dans le tapis...

Bref, ni romance, ni saga romanesque, La fille du marchand de saphirs demeure un destin de femme qui se lit, mais ne laissera pas un souvenir impérissable. Dommage.
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Ce fut une lecture comme je les aime ! Une fresque d'amour historique sur fond de trahisons et de secrets. Et puis cette couverture… je la trouve sublime, donc un résumé attrayant + une belle couverture = une belle lecture en perspective.

Nous rencontrons Louisa, jeune femme forte et courageuse qui est l'heureuse épouse d'Elliot. Tout se passe pour le mieux et le couple décide d'avoir un enfant. Louise enchaîne les fausses couches, et comble du malheur Elliot vient à décéder brutalement. A partir de ce moment-là, Louisa va découvrir que son mari lui cache une partie de sa vie. Entre désillusions et trahisons, Louisa va devoir faire des choix et faire preuve de beaucoup de courage pour faire face à la vérité.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Louisa qui au fur et à mesure grandit, évolue. Au début, elle semble naïve et fragile. Puis la mort brutale de son époux va la faire changer. Elle va prendre sur elle et se battre pour découvrir la vérité. A travers sa douleur que l'on ressent, on ne peut qu'être admiratif de cette femme. Finalement, elle est bien plus forte qu'elle le croyait et ça j'aime.

La plume de l'autrice est fluide, captivante, rythmée et nous maintient en haleine tout au long de la lecture. Nous sommes comme Louise, en quête de découvertes. Ayant déjà un livre de cette autrice, avec celui-là je confirme qu'elle possède un véritable talent de conteuse qui arrive à me faire voyager aux côtés de ces personnages dans ses livres. Les personnages sont beaux et attachants, l'histoire est émouvante et touchante, les décors sont agréables, bref tout cela rend la lecture attrayante.

Elle aborde des thèmes qui m'ont touché tels que le deuil de la personne qu'on aime, les difficultés éprouvées à avoir un enfant et les conséquences des non-dits sur le présent. J'ai voyagé, j'ai pleuré, j'étais heureuse pour Louisa.

Cette romance historique sur fond de secret m'a conquise et je ne peux que vous la recommander si vous êtes en quête de dépaysement le temps de quelques heures !

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J'ai été un peu déçue de ce roman, j'avais lu « la mariée de Ceylan » et j'avais été captivée par l'histoire mais ici l'auteure nous livre une histoire en demi teinte, j'ai l'impression de déjà connaître le fil de l'histoire avant même de la lire, peu voir pas de rebondissements extraordinaires, pas de chute finale et pourtant j'y ai presque cru, on devine le dénouement, bref pas d'effet wahou. Par contre, mention spéciale pour les descriptions que l'auteure nous fait du cadre, entre les odeurs et les décors de carte postale on se régale. Amateurs de romance sur fond de trahison et d'énigmes ce roman est fait pour vous. Pour ma part je conclurais en disant que ce roman était plaisant mais sans plus.
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