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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
1925 Gwendolyn Hooper arrive à Ceylan pour se marier à Laurence, un riche planteur de thé, un homme sur lequel plane un mystère.
Dans son sillage, un indien , riche peintre, charmeur, sensible aux charmes de Gwen, une riche banquière américaine qui convoitait Laurence avant son mariage, l'horrible soeur de Laurence qui colle comme une sangsue au jeune couple .
Laurence a déjà été marié une fois, a perdu un petit garçon et s'il avait révélé la vérité à sa nouvelle femme, énormément de sous-entendus auraient été évités.
Si bien que Gwen est torturée lors de son accouchement du jumeaux croit-on.
L'auteure va bien plus loin que la romance dans ce roman.
L'ambiance et les couleurs de Ceylan transparaissent dans les pages. le contexte international s'obscurcit et l'aisance des planteurs de thé diminuent.
Ils ont à leur service des Cinghalais de religion boudhiste et des tamuls de religion hindouïste.
Un très beau roman qui coule dans une écriture paisible, qui m'a fait évader. Ce qu'il me fallait en ce moment de confinement si difficile à supporter.
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Waouh ! Quel roman !
La mariée de Ceylan est un roman captivant auquel je ne m'attendais pas du tout. Je n'avais encore jamais lu une histoire pareille. Cela m'a littéralement fasciné. La tension est quasi constante à partir du moment où l'héroïne accouche de jumeaux. Là, un certain malaise s'installe jusqu'à la fin.
Mais revenons au début de l'histoire en 1925. Gwendolyn Hooper a tout juste 19 ans lorsqu'elle débarque à Ceylan pour rejoindre son nouvel époux dont elle est tombée amoureuse à Londres. Laurence Hooper, veuf de 37 ans, est un riche planteur de thé. Ils vivent une belle lune de miel en Angleterre et se retrouvent avec passion lorsque Gwendolyn et lui passe un moment à Colombo avant de gagner la maison à Ceylan. Mais une fois, installée à la plantation, son époux, charmant par ailleurs, devient sombre et distant se consacrant beaucoup trop à son travail. Des tensions apparaissent dans la plantation et dans le pays en général. Les époux apprennent toutefois à mieux se connaître avec des hauts et des bas mais certaines choses apparaissent confuses à Gwendolyn dans l'attitude de son mari secret au sujet de la mort de sa première femme et de leur fils, mais aussi dans le comportement équivoque et possessif de celle qui fut la maîtresse de son mari avant qu'il ne l'épouse. Mais lorsque Gwendolyn tombe enceinte, ils sont très heureux. Cependant, le jour de l'accouchement Gwendolyn doit faire un terrible choix qui va l'entrainer durant plusieurs années dans les méandres du tourment. Je ne peux pas vous dire pourquoi car toute la suite de cette histoire se trouve relier à cet événement.
j'ai ressenti une compassion constante pour l'héroïne dont les choix et les angoisses sont tout à fait compréhensibles pour l'époque. On ne peut s'empêcher de se mettre à sa place et de compatir.
De plus, les personnages qui l'entourent ne sont pas là pour la rassurer avec une belle-soeur qui vit constamment au crochet de son frère le nez collé à leurs affaires sous leur toit, un régisseur bourru, sans compter l'ancienne maîtresse de son mari au comportement désinvolte sous son nez et la disparition obscure de la première femme de son mari et son enfant. Seule Naveena, une autochtone au service de la maison depuis toujours lui apportera soutien et réconfort dans ses tourments qu'elle ne peut confier à son mari pourtant sensible et aimant qu'elle ne voudrait perdre pour rien au monde. C'est pour cela que son histoire est rendue si difficile lorsqu'un choix vient s'imposer à elle dans sa vie de jeune mariée.
Captivant, presque hypnotique, La mariée de Ceylan est un roman soulevant les préjugés et usages de la fin des années 1920 et du début des années 1930, dans un pays où les cultures venaient se confronter à une réalité qui évoluait selon des principes qui n'étaient pas sans conséquences mais auxquelles on ne s'attendait pas à l'époque. L'histoire se révélant dans toute sa dimension dans une fin surprenante. Une belle découverte !
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J'aime bien commencer les nouvelles sessions du Challenge Bookineurs en Couleurs par le plus gros livre de la PAL (puis par le plus petit et ainsi de suite jusqu'aux "moyens"). Je trouve ça plus motivant d'alterner les pavés avec des lectures rapides afin de rester dans un rythme dynamique. Cela dit, j'ai été agréablement surprise de tomber sur La Mariée de Ceylan qui m'intriguait : ce roman avait l'air assez différent de mes dernières lectures et j'étais donc curieuse de le découvrir !
Effectivement, j'ai passé un très bon moment avec ce roman qui m'a davantage rappelé les livres de Barbara WOOD qu'un Victoria des Editions Harlequin, collection que j'ai beaucoup lu ces derniers temps...

J'ai aimé cet esprit de voyage au début du siècle dernier. Je trouve ces atmosphères toujours très mystérieuses, étrangement rassurantes malgré cette aura inconnue pouvant être un peu inquiétante. Je serais bien en mal de placer Ceylan sur une carte (du côté de l'Inde peut-être ? Après vérification sur internet, c'est bien ça ! ;D) mais j'ai trouvé sa représentation très fidèle avec l'idée que je me faisais de la région, tout en humidité, en forêt et en montagnes (faut pas chercher à comprendre pourquoi j'ai une représentation des paysages en tête si je ne sais pas placer le lieu sur une carte --'). Je trouve que, dans cette histoire particulièrement, cet exotisme donne beaucoup de charme et de sensualité à l'ambiance. de plus, j'aime bien la façon dont rien n'est dit et l'importance que prennent ainsi les secrets.
De même, j'ai adoré que l'histoire se déroule sur une dizaine d'années, nous laissant voir Gwen et sa famille grandir. Cela permet également de multiplier et complexifier les différentes intrigues. J'ai apprécié voir le monde changer autour d'elle, découvrir un peu l'histoire de Ceylan mais aussi du monde (comme l'apparition du prêt-à-porter, des publicités et de certaines figures politiques) : cela fait vraiment un lien entre le monde de Gwen et le nôtre.
J'ai été étonnée de découvrir les conditions de travail des personnes travaillant dans l'industrie du thé. Je ne suis pas naïve au point de croire qu'elles sont au top - surtout quand on voit que ce n'est toujours pas le cas aujourd'hui, mais je ne pensais pas qu'elles m'évoqueraient l'esclavagisme dans les champs de canne à sucre. Mes grands-parents étant nés à peu près en même temps qu'Hugh, ça me choque de me dire qu'encore très récemment, cette catégorisation était de mise.
L'histoire de Gwen m'a particulièrement touchée. Je n'avais pas vraiment deviné les intrigues qui apparaissent dans le résumé et la surprise n'en a donc été que meilleure encore : j'ai vraiment été happée par les découvertes de la jeune femme. Pour le coup, j'ai trouvé très facile de se mettre à sa place dans les décisions difficiles qu'elle doit prendre (et qui ne peuvent pas vraiment être différentes) ainsi que dans les questions qu'elle se pose quand à ce qui a pu se passer et dans son mal être qui en découle. Aujourd'hui, il serait sûrement possible de régler le problème d'une autre manière ou d'accumuler les preuves de sa bonne foi mais, au début du XXe siècle, tout ça n'existait pas.
La conclusion m'a beaucoup plu : c'est ce que l'on espérait tous malgré certains moments difficiles (j'ai encore versé ma petite larme). J'ai trouvé plusieurs passages très beaux, tant ils permettent aux personnages de s'ouvrir les uns aux autres. C'est chouette de se dire que, avec le temps, les personnes s'adoucissent et s'autorisent des sujets de discussion qui auraient été sans retour quelques années auparavant.

Gwen m'a bien plu. Malgré sa jeunesse dans les premières pages, il est plutôt facile de s'identifier à elle. J'ai beaucoup aimé découvrir Ceylan et ses habitants à travers son regard curieux et positif. J'ai aimé sa douceur, son dynamisme et sa bienveillance envers les personnes dans le besoin qui croisent sa route. Ce qu'elle fait paraît normal pour nous mais il est clair qu'elle dénote des autres "blancs" de son époque sur Ceylan.
Laurence, son époux, m'a moins touchée. On ne découvrir l'histoire qu'à travers les yeux de Gwen, alors sa distance et ses côtés plus mystérieux ne jouent pas toujours en sa faveur. Cela dit, j'ai aimé son respect des personnes ainsi que son écoute : il est évident qu'il fait partie de ceux qui font bouger les choses.
Hugh, Liyoni et Naveena - la gouvernante - m'ont également touchée. Liyoni, la petite fille, est vraiment très attachante, notamment quand l'on connait son histoire. Elle nous donne vraiment envie de la protéger. J'ai aimé la loyauté et la bienveillance de la gouvernante, tout en discrétion.

L'écriture de Dinah JEFFERIES est vraiment très agréable. Les changements successifs d'époque donnent un rythme à l'histoire intéressant, nous permettant de changer légèrement d'environnement sans subir le temps qui passe. Même si cela ne nous permet pas de bien faire connaissance avec l'ensemble des personnages, j'ai apprécié suivre uniquement Gwen. Cela renforme l'atmosphère secrète et mystérieuse du roman.
Une chouette découverte.
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Pour moi, ce livre est un coup de coeur. 576 pages de dépaysement. J'ai suffoqué sous la chaleur de Ceylan, j'ai bu du thé en compagnie de Gwen, j'ai senti le délicat parfum de la violette et de la menthe, j'ai vu des éléphants... L'histoire est tellement bien racontée et décrite, on est transporté dans ces secrets de famille, cette histoire d'amour, dans la culpabilité de Gwen (qui a abandonné l'un de ses jumeaux)... Cette femme est une belle personne, au début naïve elle devient au fil de l'histoire une battante qui se bat tout le long du livre pour de nobles causes. Nous sommes au début des années 1900, dans un contexte où les relations interraciales sont difficiles et où les hommes de couleurs sont au service des hommes blancs... Bref, c'est un roman captivant!

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Dinah Jefferies nous plonge à travers ce roman dans les champs de théiers sur l'île de Ceylan durant l'époque coloniale. Cette auteure a une écriture qui m'a particulièrement envoûté car elle a réussi non seulement à me transporter au delà des mers et des années, mais surtout, j'ai entendu, j'ai senti, j'ai découvert des paysages extraordinaires, des couleurs vives, des instants de quiétudes, ce fut des moments d'intimité livresque, d'intimité entre les lignes, les mots, les caractères et moi. Une magnifique découverte. Les descriptions des lieux et des paysages nous permettent d'entrer dans un merveilleux tableau. Pendant le confinement, j'avais envie d'évasion, le livre a tenu ses promesses.

La mariée de Ceylan est Gwendolyn. A la différence de nombreuses romances historiques, Gwendolyn n'arrive pas dans un pays inconnu pour épouser un inconnu. Non, Gwendolyn a épousé Laurence en Angleterre, elle l'aime, il l'aime et ils ont toutes les chances de passer de très belles années ensemble. Laurence possède une plantation à Ceylan et c'est pour cette raison que sa nouvelle femme part le retrouver. C'est classique, mais finalement Dinah Jefferies a réussi de façon brillante à dépoussiérer cette partie de l'histoire que nous avons l'habitude de voir. La force de ce récit, ce sont des personnages entiers avec leur force et leur failles, des personnages non pas héroïques mais terriblement vrais, des personnages qui doutent, qui veulent faire le bien, qui font de leur mieux, qui vivent et survivent tout simplement.

Mais pas seulement, le récit est également porté par des personnages secondaires, tout aussi intéressants, tous aussi importants que Gwendolyn et Laurence qui vont d'ailleurs participer à ce qu'est réellement ce couple que tout le monde envie.
Nous retrouvons tout d'abord Fran, la cousine de Gwendolyn, cette jeune femme contemporaine qui se joue des convenances, et est éprise de liberté (artistique, sexuelle, ...). Ce personnage, rend Gwen beaucoup moins sage, plus vivante, qui est capable de se lâcher. Beaucoup de complicité lie les deux cousines, leurs échanges sont drôles et intelligents et plutôt avant-gardiste pour l'époque des années 20.
Ensuite nous découvrons Savi, un métisse peintre qui va avoir une place importante dans la vie de Gwen. Ce personnage, je l'ai affectionné dès le début, et je n'ai jamais douté de lui (et c'est sans doute à cause de cela que ce roman n'est pas un coup de coeur), il sera présent tout au long de la vie de ce couple, comme une ombre de malheur ou de bienveillance, je vous laisse vous faire votre propre opinion. Je ne vais pas entrer plus en détails que ne le fait déjà le synopsis car ça serait dévoilé beaucoup trop d'intrigues et de rebondissements que je n'aurai pas aimé me priver.
Je ne peux pas passer à côté de Verity, la soeur de Laurence, la peste, le personnage que l'on adore haïr, celui auquel on ne peut pas donner d'âge. Oui Verity, pourrait aussi bien être la belle mère acariâtre, comme la petite peste de Nellie Oleson de la petite maison dans la prairie. Ce personnage met du relief dans la vie insipide de Laurence, et permet de lui donner du coffre. Ce personnage parfaitement dosé donne du relief à l'histoire et devient finalement essentiel.

En plus de personnages qui ont tous un rôle un jouer, des descriptions magnifiques des paysages, Dinbnah Jefferies ajoutent de nombreux twists dans l'histoire faisant de ce roman un véritable page turner, que je n'avais pas trouvé dans de précédents romans de ce genre. Mais n'y en a-t-il pas finalement un peu trop ? Possible. Et malheureusement pour moi, j'avais deviné beaucoup de choses avant la fin du récit, mais ce n'est au final pas gênant.

En plus de cette romance, de ces rebondissements, la partie historique de Ceylan est abordée. L'histoire des cinghalais et des tamouls ; le début de la colonisation britannique ; les droits passés et les nouveaux et les premières émeutes : prémisse de la libération de l'Inde.

Je ne peux pas finir d'écrire cette chronique sans parler de l'amour inconditionnel que peut être celui d'une mère. Gwendolyn est la mère qui aime sans réserve, qui aime au delà de ce qui est possible d'aimer. Cet amour charnel et filial qui est décrit avec des mots simples et vrais par l'auteure qui met en valeur la femme dans toute sa simplicité.
Lien : http://exulire.blogspot.com/..
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Un roman que j'ai eu plaisir à découvrir, même si pour moi, il y avait trop de description et le rythme a mis du temps à venir.

Dans ce roman, nous sommes en 1925 et nous suivons Gwen, jeune Anglaise qui suit son mari à Ceylan et va devenir maitresse de thé.
Mais tout n'est pas rose dans la vie de l'épouse, lorsqu'elle tombe enceinte, Gwen et son mari Laurence sont plus que ravis.
Mais lors de l'accouchement, rien ne se passe comme prévu,
ses bébés vont bien à une chose près, l'un d'entre eu à la peau noire.
C'est alors que Gwen se souvient d'une soirée où cela à dû dérapé, mais elle n'en garde aucun souvenirs.
Plutôt que d'alerter son mari, elle lui dit que finalement, il n'y en avait qu'un.

Au fil du roman, nous allons découvrir de lourds secrets et des vérités vont éclater et mettre à mal les dire de Gwen.

Malgré les trop longues descriptions, j'ai passé un bon moment de lecture,je vous avoue avoir vu venir la fin de l'histoire.
Mais cela n'enlève rien au talent de l'autrice.
Une écriture douce,sensible et addictive

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Gwen est une anglaise qui vient d'épouser Laurence, un propriétaire d'une plantation de thé au coeur du Ceylan sur les hauteurs de Nuwara Eliya. C'est pour lui qu'elle a abandonné l'Angleterre pour vivre avec lui sur cette île de l'Océan Indien. Gwen savait que Laurence était veuf mais elle ne réalisa pas que le poids de la disparition de sa première épouse pèse toujours autant au sein de la maison et que le mystère de son décès ne lui sera sans doute jamais révéler. Pourtant, Laurence est un homme amoureux et attaché à sa nouvelle épouse même s'il est très souvent absent.
Gwen tombera très rapidement enceinte de jumeaux mais uniquement Hugh vivra au coeur du foyer. Gwen devra apprendre à vivre malgré la culpabilité. Elle aime Laurence et ne veut pas briser son couple, elle devra coûte que coûte garder le secret sur son deuxième enfant.

"La mariée du Ceylan" est un roman qui transporte son lecteur dans le Ceylan des années 1920-1930. C'est un roman très prenant et qui tient le lecteur en haleine. C'est une magnifique histoire pleine de mystères, de suspense et de romance. J'ai adoré.



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Que d'émotion, cette histoire est dépaysante, captivante. Les personnages nous emmène avec eux et impossible de s'en détacher, sa devient même une lecture addictive. Je ne connaissais pas cette auteur mais quel découverte et j'ai hâte de découvrir ce qu'elle propose d'autre.
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"La mariée de Ceylan" de Dinah Jefferies
437 pages
J'ai adoré ce roman. Pour l'ambiance dans laquelle on plonge. L'auteur est douée pour créer les atmosphères. L'histoire est belle et les personnages fort intéressants.
Je conseille !
Résumé de l'éditeur :
"A dix-neuf ans, Gwendolyn Hooper débarque à Ceylan pleine d'espoir et impatiente de retrouver son nouvel époux, un riche planteur de thé. Mais l'homme qui l'accueille se révèle rapidement très différent de celui dont elle est tombée amoureuse à Londres.
Sombre et distant, Laurence se consacre à son travail, laissant sa jeune épouse découvrir seule la plantation. Folle de joie lorsqu'elle tombe enceinte, Gwen sombre pourtant vite dans un cauchemar."
Avis critiques :
"Un retour dans le passé jubilatoire et singulier : c'est Rebecca sous les tropiques. » The Independent
« Une histoire de jalousie, de tromperie, de secrets et de coeurs brisés. Rebondissements et suspense insufflent un souffle gothique à l'intrigue haletante de Dinah Jefferies." Romance Times Book Review
« Dinah Jefferies redonne vie à l'exotisme de Ceylan lors de l'époque coloniale. Maîtres et serviteurs, riches et pauvres, cannelle et jasmin, ombre et lumière : mais sans jamais perdre de vue le racisme inhérent au colonialisme en décomposition qui sert de toile de fond politique à ce dangereux drame humain où la tension est palpable. » Lancashire Evening Post
« À Ceylan, dans les années 1920, une jeune Anglaise épouse un séduisant planteur de thé, veuf d'un premier mariage, et découvre les terribles secrets qui le hantent. Les conséquences en seront catastrophiques. » Goodreads
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Nous sommes en 1925, Gwen, 19 ans, est à bord du bateau qui l'amène dans son nouveau pays auprès de son époux Laurence, un planteur de thé, ils n'ont que très peu vécu ensemble avant que son mari ne doive repartir à Ceylan ; Gwen est donc à la fois excitée de faire connaissance de ce pays aux mille couleurs, angoissée de se retrouver seule sans sa famille, craintive de ne pas être une épouse à la hauteur.

La mariée de Ceylan est écrit avec une prose littéraire luxuriante, qui m'a fait vivre profondément le paysage et le cadre historique du Ceylan colonial.
Les couleurs, le climat sont magnifiquement décrits. Des pans entiers de couleurs surgissent devant tes yeux.
De plus, l'auteure s'est renseignée sur cette époque coloniale, elle te fait ressentir les difficultés pour les autochtones, des Indiens que l'on a fait venir par manque de main d'oeuvre et ces Anglais qui se pensent au-dessus d'eux.
Les préjugés sont nombreux et la fracture raciale semble un fossé impossible à traverser.

Gwen est une femme forte, volontaire, parfois téméraire, mais qui toujours à la volonté de bien faire. Malgré un lourd et dramatique secret qu'elle cache au plus profond d'elle, elle continue à grimper sur les marches de son destin.

C'est une romance qui te prouve que le pouvoir de l'amour surmonte la vindicte, la jalousie, le chagrin et la douleur, et peut donner au coeur la force de pardonner, accepter, changer et avancer avec un espoir renouvelé.

Dinah Jeffries m'a fait quitter mon canapé pour vivre une aventure dans un autre temps et un autre lieu.

Retrouvez ma chronique complète sur le blog.



Lien : http://luciebook.blogspot.be..
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