Le meurtre du Docteur Vanloo

Quelle erreur de ma part ! Enchaîner « le meurtre du docteur Vanloo » dans l'enthousiasme de la lecture du précédent « Tu ne jugeras point ».
Moi qui n'aime pas trop les Tome I, Tome II, etc. je suis bien puni.
Car c'est découvrir trop vite les procédés et les ficelles de l'auteur.

Cette fois, c'est l'étude ou plutôt la confrontation de milieux trop différents, le monde rural, pour ne pas dire paysan, avec celui des affairistes de la capitale.

Que dire du personnage infantile de Nicolas, de cette invraisemblable sortie lors de la réception funèbre, quelle ineptie. On est chez Harlequin là.

Il y a bien entendu les rivalités féminines : celle de villageoises amoureuses, celle feutrée du milieu judiciaire.

Cerises sur le gâteau :
D'abord la collusion de la substitute prenant partie pour son ancienne amie soupçonnée.
Ensuite la conclusion où l'enquêteur, s'identifiant au meurtrier, s'arroge le droit de décider seul de la liberté du coupable et de l'inculpation du méchant de service.
Belle justice, belle morale !