Dry Bones

Les dinosaures avaient peuplé la Terre pendant approximativement cent soixante- cinq millions d'années, alors que nous n'étions là que depuis deux cent mille ans. Pour remettre les choses en perspective, si les dinosaures avaient été présents depuis une semaine, notre présence correspondrait aux deux dernières minutes.

- Je n'avais pas l'intention de vous toucher.
- C'est le problème avec les fusils, quand on les utilise dans le noir. Ça part un peu au petit bonheur la chance.

Il avait le visage pâle commun d'un blanc, l'oeil vitreux, et la queue de cheval qui, d'après Lucian, permettait d'identifier immédiatement un vrai trou du cul.

- Et vous dormez quand ?
- Sur ma selle , généralement. ( Randy rit et désigna un cheval bai avec une tache blanche sur le chanfrein qui se trouvait près d'un portail. ) Une fois sur Bambino, là-bas, je me suis réveillé recouvert de plus de cinq centimètres de neige. On était juste devant le porche. Je vous le jure, s'il avait pu, il aurait monté les marches, m'aurait emmené dans la maison et m'aurai mis au lit.

La loi , c'est moi.

(...) " quand la légende devient la réalité, publiez la légende".

- Ne pose jamais cette question.
- Quoi ?
- On n'interroge jamais quelqu'un sur la taille de son troupeau, ou la taille de son exploitation. Ce sont des questions qui vont à l'encontre du code de l'Ouest.
- Pourquoi ?
- Parce que c'est comme demander à quelqu'un combien il a d'argent dans son portefeuille ou sur son compte en banque, ça ne se fait pas.

Sur la banquette arrière, Lucian se redressa et passa sa tête entre les sièges, poussant le chien sur le côté.
- C'est quoi ce bordel ?
- Rendors-toi.
Sa tête disparut.
- Vous me réveillerez si on a l'occasion de tirer sur quelqu'un ?
- Promis.
- Je ne veux pas rater une occasion.
- J'imagine bien.

– Tu as descendu l’Indien ? […]
– Je suis Indien. J’ai le droit de descendre des Indiens. […]
– Cela me paraît terriblement raciste, comme opinion.
– Tu peux descendre autant de Blancs que tu veux. (p. 304)

_C'est un appaloosa . N'est-ce pas le cheval que les Cheyennes chevauchaient traditionnellement pour aller au combat ?
_Oui , mais tu sais pourquoi : lorsqu'on a parcouru quelques kilomètres sur le dos d'un appaloosa , on est prêt à tuer n'importe qui .