Coup de coeur d'un babel-ami, et pitch engageant. Je me lance.
Une bâtisse de pierres perchée comme un nid d'aigle dans le triangle noir du Quercy. Pas d'ondes, pas de route vraiment carrossable, pas de voisins.
1914 : après la mobilisation, un dompteur s'y cache pour abriter ses 8 fauves de la fureur de la guerre et des hommes.
2017 : un couple de quinquagénaires s'y installe pour 3 semaines de vacances estivales.
Ça aurait pu être bien, ça aurait dû être bien, mais non.
Ce qui s'annonce comme un livre d'atmosphère s'enlise dans les redites, ça ressasse sec.
De bons passages (le boucher du marché) mais je m'ennuie ferme.
J'ai un peu honte mais je lâche l'affaire 120 pages avant la fin.
Ras le bol !
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Les pages défilent et je m'ennuie, un peu puis beaucoup. Difficile de rentrer dans cette histoire, ces histoires plutôt. Comme beaucoup d'autres auteurs, Serge Joncour alterne les époques. Celle de 1914 m'intéresse un peu, celle de 2017 pas du tout. Je n'arrive pas à m'attacher à Lise et à Franck qui ne me semblent crédibles ni l'un ni l'autre, trop clichés. Je pense qu'il faut lire cette histoire comme un conte mais même comme ça, je n'y arrive pas. Aux trois quarts, j'ai passé plein de paragraphes. On peut étonnament passer des pages entières sans rien louper de l'histoire. L'auteur se répéte tout au long du roman que ce soit dans l'histoire de 1914 ou dans celle de 2017 et on tourne en rond. Et puis la fin, tout ça pour ça.
Je voulais lire un Joncour, c'est fait. Rendez-vous raté mais je pense que je retenterai quand même. On ne peut pas juger sur un seul roman.
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une 4ème de couverture bien tentante et finalement, une histoire bien décevante. J'ai trouvé cette lecture tellement longue, ennuyeuse, sans aucun rebondissement. Trop de longueurs, de répétitions, on tourne autour du pot. Et je n'ai pas accroché avec l'histoire qui se passe à l'époque de la 1ere guerre mondiale. Bref, déçue par cette lecture.
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Avis mitigé sur ce roman…
une période 1914 qui m'a intéressée pour le quotidien des femmes, notamment leur culpabilité de pouvoir se passer des hommes,
mais la veuve du médecin forcément belle et amoureuse m'a semblé caricaturale, dommage…
Pour le reste, même si j'ai bien souri devant Franck accro à son portable, on était trop proche des bienfaits-merveilleux-de-Mère-Nature à mon goût.
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Je dis toujours à mes élèves : « Si vous ressentez des émotions en lisant un roman, c'est qu'il est bon, parce qu'il vous projette en dehors de vous-mêmes ».
A la lecture de « Chien-Loup », j'ai été hors de moi. Littéralement. Je n'ai ressenti qu'une émotion : l'exaspération la plus totale !
Et pourtant, je l'avais abordé avec plein d'attentes positives, car le cadre – le Quercy – m'attirait, d'autant plus que j'y suis allée en vacances l'an dernier. La nature et la solitude, loin des plages, des visites guidées, de la cohue, des plaisirs programmés, cela m'enchante.
L'époque, ou plutôt les deux époques, puisque les chapitres alternent l'été 1914 avec l'été 2017, me sont familières. Oui, oui, j'ai visité beaucoup de lieux témoins de cette guerre, et j'ai lu beaucoup à ce sujet.
Mais…après quelques pages seulement, j'ai vite déchanté.
Dans la partie été 14, L'auteur adopte un point de vue omniscient, nous sommes dans la tête de tous les habitants du village d'Orcières, à ce moment crucial où le destin des uns et des autres bascule, et cela me met à distance, totalement.
Les femmes doivent être encore plus fortes et prendre sur elles tout le travail des hommes partis au combat. Les quelques hommes restants ne sont pas dignes d'intérêt. Sauf un, le « Boche » ayant élu domicile dans la petite maison isolée tout en haut de la montagne. C'est un dompteur et il ne veut pas que ses fauves soient la proie des militaires. Donc il se cache avec eux. Situation très difficile à accepter pour les villageois, malmenés par les feulements continuels des lions. Un drame couve…Mais ce drame n'apparait qu'aux toutes dernières pages. le reste du temps, j'ai entendu les lions, ah ça oui, je les ai entendus. Que de répétitions ! Rien n'avance, même l'ambiance, qui se veut lourde, stagne et baigne dans l'ennui.
Dans la partie actuelle, nous sommes avec Franck et Lise, couple issu du cinéma (Lise est une actrice au chômage et Franck est producteur) en vacances dans l'isolement le plus total à l'endroit même où le dompteur se trouvait un siècle plutôt. Là aussi, j'ai été déstabilisée par le point de vue. Au début, c'est Lise qui nous intéresse, puis tout à coup nous passons dans la tête de Franck. Celui-ci me parait vraiment peu crédible, et très caricatural. Tout comme sa femme, d'ailleurs.
Et à nouveau, rien n'arrive, sauf quelques contradictions, quelques incohérences, quelques faits pour moi invraisemblables.
Et puis le style de Joncour change… Pourquoi emploie-t-il « zone de confort », « pour le coup », « pas de souci », « se poser », expressions typiques de notre époque, mais tellement bateau ?
Je n'ai guère envie de gloser sur ce roman qui ne m'a procuré qu'ennui profond mais surtout exaspération, à tout point de vue.
Ah oui, le chien ! J'avais oublié. Le chien sauve l'histoire. C'est tout.
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Je ne suis pas fan d'action. J'adore par exemple les bouquins de Murakami. Voilà juste pour dire que je ne suis pas un bourrin de premier niveau.
Mais alors là... qu'est-ce qu'on s'emmerde !
Ça tourne en rond, ça ressasse, des chapitres entiers qui n'apportent rien de plus que le précédent, ni à l'histoire ni au climat du livre. En plus de ces longueurs Serge Joncour profite de la construction en écho (1914/2017) de son roman pour étirer encore plus sa narration.
Au final un sujet intéressant qui aurait pu être écrit en 150 pages, mais qui en compte 480.
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