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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Sept soeurs, des sauvageonnes incapables de fonctionner en société, les filles du chasseur d'ours tué par un plantigrade. Maintenant que la mère est morte elle aussi, l'heure des comptes a sonné. A présent leur survie dépend d'elles et elles seules. Elles décident de se casser dans la forêt, dans une cabane de chasse, loin du reste de l'humanité, selon l'enseignement reçu de leur père.

Dans les forêts profondes de Finlande, nous partageons le quotidien de ce clan de sept filles, semblables à une meute, violentes, grossières, bêtes parmi les bêtes. Un quotidien fait de labeur et de combats. Une lutte pour la survie mais aussi lutte de pouvoir, les plus forts ont recours à la violence contre les plus faibles, et ces dernières cherchent à s'éloigner, vers la monde où brille la lumière de l'église, de l'école et de la bibliothèque. Un conte féroce, sensuel, extravagant et cru. Un livre assez dérangeant.

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[Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de Elle 2024]

La narratrice, écrivaine débutante, ethnologue amatrice, se passionne pour sept soeurs que, dans la région de Finlande où elles habitent, on nomme habituellement les filles du chasseur d'ours. Tout le monde connaît ces sept filles à la chevelure roux flamboyant : elles sont les filles d'une légende, le chasseur d'ours, et elles viennent vendre les produits de la forêt et leurs trophées de chasse à la foire qui a lieu à la ville quatre fois par an. À la fois craintes et admirées, elles suscitent la curiosité parce que personne ne sait vraiment comment elles vivent. Même le pasteur qui s'est occupé de l'enterrement du père ne réussit pas à les apprivoiser. Qui sont-elles vraiment ? Quelle enfance ont-elles vécue ? La narratrice est avide de détails...
***
Anneli Jordahl divise son roman en trois parties dont les titres donnent une idée de la trajectoire des filles : La Ferme, La Cabane au milieu de nulle part, La Ville. Elle choisit un découpage très cinématographique, me semble-t-il, avec 16 chapitres numérotés (les épisodes) et des sous chapitres (les scènes). Je vous laisse découvrir le rôle des passages en italique. Johanna, l'aînée, 20 ans, s'applique à être une réplique du père : violente, féroce même, elle chasse et prend la tête du clan. Suivent, dans l'ordre de leur apparition dans le récit, Tania et Aune, vraies jumelles, très différentes l'une de l'autre ; Elga, la plus jeune et sans doute la plus brillante, celle qui a soif de savoir ; l'autre couple de jumelles, Tiina et Laura, elles aussi très dissemblables ; et Simone, « celle qui prend Dieu le Père et la Bible au pied de la lettre » (p. 23). Sans oublier la mère que toutes méprisent tout autant que les diverses tâches qu'elle accomplit seule, qu'il s'agisse du travail de la terre ou de la maison. Elle vit le quotidien d'une mère de famille nombreuse qui doit en plus s'occuper de tout à la ferme. le père est une figure, un monument d'égoïsme et de brutalité. Un seul personnage sympathique dans cette smala, l'oncle Veikko, le frère de la mère, conteur talentueux et réputé, qui leur apporte épisodiquement un peu d'intérêt, de bienveillance et d'ouverture sur le monde.
***
La plus grande partie du récit se déroule dans les bois, d'abord à la ferme, à 10 kilomètres du premier voisin, puis dans la cabane de chasse, en pleine forêt primaire, à la frontière de la Suède, à 150 kilomètres de toute habitation. Après la mort des deux parents, les filles s'imposent, à la fois par fidélité au père et sous la contrainte de Johanna, un style de vie qui les mènent à la catastrophe. Et puis l'hiver en Finlande, sans isolation ni électricité… Les relations claniques initiées par le père sont excessivement malsaines. Il a décidé de couper sa famille du monde contemporain, mettant en avant sa dangerosité, surtout pour des filles. On verra au fil du récit que sa détestation de la civilisation est à géométrie variable pour ce qui le concerne. La fascination qu'il exerce sur ses filles les poussent à se comporter comme lui : elles sont vulgaires, sales, méchantes, brutales, cruelles, bagarreuses, ivrognes, grossières et j'en passe. Pourtant, quand on décèle leurs failles, on en vient à éprouver de l'empathie pour certaines d'entre elles. Pour ma part, pas pour toutes… J'ai trouvé ce roman très original. L'autrice nous présente une nature qui ne fait pas de cadeau, dans laquelle la survie est sans cesse un travail et une lutte. J'ai regretté plusieurs longueurs et des situations répétitives, les nombreuses plongées dans l'alcool par exemple. En revanche, j'ai beaucoup aimé la construction comme la place et le rôle accordés à la narratrice. Les explications de cette particularité viennent à la toute fin. Il faut sans doute lire ce roman un peu comme un conte, une histoire de clan composé de femmes qui tentent de construire un mode de vie selon le modèle qu'elles ont toujours connu, celui des relations de dominant (au masculin singulier) à dominées (au féminin pluriel). Certaines réaliseront, petit à petit, qu'on peut vivre autrement.
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Elles sont 7 et forment un clan , celui des filles Leskinen. Chevelures rousses, sauvages, éprises de liberté, les filles du célèbre chasseur d'ours vivent en forêt, totalement isolées du reste du monde. Respectant les règles de leur père, elles se suffisent à elles-mêmes et refusent toute aide extérieure. Mais c'était sans compter sur un hiver très rude et des tensions de plus en plus fortes…

Les filles du chasseur d'ours est le premier roman de Anneli Jordahl et c'est une véritable réussite. Sur plus de 440 pages, l'auteur nous emporte avec ses guerrières aux mains nues, en plein coeur d'une nature sauvage. On s'enivre à leurs côtés, on souffre de la faim, du froid, on courbe l'échine sous les coups et on ne voit en l'homme qu'une brute impitoyable.

L'histoire des soeurs Leskinen court sur plusieurs années. Elles perdent leur père vénéré, puis leur mère violente et grossière. Elles quittent la ferme familiale qui tombe en ruines pour vivre dans leur cabane de chasse, à plus de 150km de la première âme.

Leur père a toujours parlé du monde extérieur comme un endroit nocif, toxique, qu'il faut fuir à tout prix. Les filles doivent rejeter toute forme de faiblesse, ignorer les fragilités de chacune et toujours s'endurcir. le clan doit rester souder mais en refusant les failles, la fatigue ou le découragement.

Mais doucement, insidieusement, les doutes s'installent. Et cette liberté tant recherchée se transforme en captivité. Les dissensions apparaissent, les soeurs n'ont plus les mêmes rêves, les mêmes désirs d'avenir… Les plus fortes font tomber les coups, mais ce n'est plus suffisant. La peur ne réunit plus… et la bière brune non plus…

Les filles du chasseur d'ours sont attachantes et on les quitte à regrets. Parce que leur histoire virevolte dans le souffle du vent et s'enracine aux pieds des grands pins, elles se pensent plus féroces et sauvages que la nature. Privé de la chaleur et de la confiance en l'être humain, le clan des 7 va s'effacer fatalement… Les grands espaces ne suffisent plus à leur survie… Mais la légende des soeurs Leskinen vient de commencer…

« Nous vivons de notre force et de notre rage »
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Finlande. Sept soeurs de 12 à 20 ans, se retrouvent livrées à elles-mêmes après la mort de leur père vénéré, célèbre chasseur d'ours et de leur mère détestée, méprisée. Au lieu de se diriger vers la ville et la société, élevées dans la méfiance et la haine des administrations, du gouvernement, de l'école, elles décident de quitter la ferme familiale qui tombe en ruine et de s'enfoncer loin dans la forêt primitive, à 150km de la plus proche ville, sous la direction de leur soeur aînée. Mais leur projet de vivre en autarcie, totalement indépendantes, sans électricité, sans eau, en se nourrissant sur la nature se heurte à la réalité d'un hiver particulièrement rigoureux qui va conduire à la séparation du clan qui jusque-là était resté soudé sous la poigne violente de la soeur aînée. Chacune prend alors un chemin différent.
Ce qui m'a frappée dans ce roman, au-delà de la violence omniprésente, que ce soit celle de l'extérieur (viol, bagarres,...) ou de l'intérieur, encore plus sauvage, entre les soeurs, c'est l'absence total d'amour maternel, paternel, entre homme et femme, entre soeurs. Celles-ci n'ont pas eu d'enfance, élevées à la dure; elles boivent comme des trous et fument cigarettes sur cigarettes ou mégots sur mégots.
Très prégnantes également, les sensations olfactives provenant de la nature (humus, écorce, boue...) mais aussi des corps négligés (sueur, saleté, aisselles, pieds, sexe...) et les sensations auditives (pets, rots, grognements, ronflements...).
Ce roman est un récit féroce, cruel, très cru que j'ai lu tel un entomologiste qui observe une espèce inconnue, sans affect, sans empathie car il m'a paru assez invraisemblable, proche du conte comme il en existe tant en Finlande. Il offre une vision cauchemardesque de la famille où règne la loi du plus ou de la plus forte, où les plus faibles sont les têtes de turc des plus fortes, où les coups tiennent lieu de lien familial, où la liberté devra se gagner de haute lutte contre ses propres soeurs, en faisant éclater la cellule qu'elles formaient toutes les sept.
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Les filles du chasseur d'ours, un nouvel avatar du genre de Nature Writing, très à la mode, ces temps-ci ? Pas vraiment, car ce récit d'émancipation féroce en dynamite les piliers, montrant un environnement hostile et la difficulté de vivre ensemble au sein d'un petit groupe, loin de la civilisation, fût-il composé de sept soeurs, héritières d'un père qui leur a appris à se méfier de la société. le livre de la Suédoise Anneli Jordahl ne fait pas dans la dentelle avec ces jeunes femmes livrées à elles-mêmes, au sein d'une hiérarchie imposée qui encourage la rébellion de certaines, eu égard aux caractères très dissemblables de ces héroïnes. L'autrice ressuscite au passage le souvenir du regretté Arto Paasilinna, qui nous a enchanté durant de nombreuses années. Mais la manière de Anneli Jordahl est bien plus corsée, la vulgarité ne lui pas peur, alors que l'humour, robuste, emplit des pages où l'on s'ennuie jamais des moments passés auprès de ces rebelles qui boivent, fument et éructent, au nez et à la barbe des bêtes de la forêt primitive finlandaise, non loin de la frontière suédoise, à 150 km des premiers voisins. Chacun tirera les enseignements de ce retour à la nature forcené, avec une dernière partie de roman moins ébouriffante mais toujours passionnante, où la domestication de ces sauvageonnes emprunte des chemins évidemment pas orthodoxes. Anneli Jordahl a écrit bien d'autres romans, pas encore traduits en français, qui le seront peut-être à l'avenir , pour permettre de découvrir si Les filles du chasseur d'ours, à la santé tonitruante, marque une exception dans l'oeuvre de l'écrivaine ou, au contraire, trace une continuité dans le peu politiquement correct. A suivre, espérons-le.
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
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Le clan Leskinen, 7 soeurs à la chevelure de feu, sauvages mais surtout ce sont les filles du chasseur d'ours. Ils vivent en marge dans une ferme isolée avec la mère. Les relations sont conflictuelles au sein de cette famille. le père, qui part parfois des semaines en forêt pour chasser l'ours, est le pilier central de la vie de ses filles qui l'adorent, au détriment de la mère. A la mort de leurs parents, les filles se retrouvent livrées à elles-même. Les ennuis commencent...

Lorsque Johanna, l'aînée décide de les faire traverser 150 km pour rejoindre une cabane de chasse perdue au milieu de la forêt, le périple s'annonce ardu. La nature est presque un protagoniste à part entière dans ce livre. Sauvage, elle fait endurer le pire aux filles : le froid, la faim, la lutte pour survivre. Un quotidien parfois acerbe, surtout pour la plus jeune d'entre elles qui rêve d'école et de sortir de ce trou à rats. le clan pourtant s'entraide et tente de vivre en autarcie, de la vente des peaux et de petites créations. Mais les coups, lorsqu'ils pleuvent, sont insupportables, tout comme d'être priver de chaleur et de nourriture.

La suédoise Anneli Jordahl nous plonge avec fluidité dans la vie de ces 7 soeurs qui ne sont pas des demi-portions. Habituées à vivre loin de la civilisation et à se méfier de leur prochain, c'est souvent avec de la bière noire qu'on les retrouve le soir, pleines d'ivresse. Qu'on aime ou qu'on déteste, ce conte attire et séduit par sa force d'écriture.

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Elles sont sept soeurs et elles vivent dans le nord de la Finlande. À moitié sauvageonnes, elles ont grandi en marge de la société, sans jamais aller à l'école, élevées à la dure par un père, légende locale aussi craint qu'admiré. Pour seule leçon, il leur a inculqué la règle de ne dépendre de personne, institutions ou hommes, et de se tenir à l'écart du monde. Mais quand ce dernier meurt, tué par un ours, bientôt suivi par leur mère, que de toute façon elles méprisent, elles prennent la folle décision d'aller s'établir au coeur de la forêt, à plus de 150 km de la première ville.
Récit d'une survie en milieu hostile, où les plus sauvages ne sont pas forcément ceux que l'on croit.
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Ce roman est multiple, et il s'inscrit à la fois dans le nature writing, le roman d'aventure et la fable féministe. Il emprunte à chacun des trois genres et dans chacun il excelle. À la lecture du titre, n'allez pas imaginer ces soeurs en modèle des filles du Docteur March. Elle en sont tout le contraire : sauvages, irrévérencieuses, violentes et outrancières. Dans ce gynécée, ça fume, ça picole, ça pue, et ça rote autant que ça pète. Ensemble elles forment un tout indissociable, un clan de rouquines déchaînées, unies par des liens très fort, tissés par un père quasi gourou, mais elles ont chacune leur particularité, leur singularité qui les rend finalement uniques. Et même si elles ne sont pas de prime abord très sympathiques, on finit par s'attacher à chacune d'elles, à deceler sous la cuirasse et la crasse, leurs fragilités et leurs failles.
Au final, cela tisse un roman à la fois cruel et envoûtant autant que dépaysant. Une lecture à la portée presque philosophique aussi qui interroge sur le difficile équilibre entre émancipation et conformisme, qui questionne sur la part d'individualité qui se dissout dans le groupe, autant que sur le poids des normes ou la question de la famille.
Résolument, épique et féministe en tout cas et sacrément réussi. Encore une pépite de cette belle maison d'édition
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Un mélange de nature writing, de conte et de féminisme. Il ne m'en fallait pas plus pour aimer ce roman.
Pourtant assise dans mon canapé, j'ai ressenti la rudesse des soeurs, l'odeur des forêts finlandaises, le froid de l'hiver, le manque, la faim… Une expérience assez singulière et troublante. Une vie sauvage que l'autrice, Anneli Jordahl, dépeint à la perfection. Je quitte avec nostalgie ces grands espaces ainsi que ces femmes féroces si attachantes…
http://www.mesecritsdunjour.com/2024/03/les-filles-du-chasseur-d-ours-anneli-jordahl.html
Lien : http://www.mesecritsdunjour...
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Que dire des sept soeurs Leskinen, si ce n'est qu'elles sont endoctrinées par leur père, le célèbre chasseur d'ours, pour vivre en totale autarcie dans une forêt nordique. Formant un clan, elles se soutiennent pour faire face au monde extérieur qui, le paternel leur a dit, ne leur apportera rien de bon.
Quand celui-ci décède, suivit de peu par leur mère, elles se retrouvent donc à fuir encore plus profondément dans la forêt, dans une cabane de chasse. Mais bien qu'elles soient toutes en relation étroite avec les arbres et leur environnement, la vie dans la nature est loin d'être paradisiaque.

J'ai beaucoup aimé le style d'écriture qui nous fait voyager au coeur de la forêt avec ces soeurs sauvages. Chacune développe son propre caractère, l'une artiste, l'autre chasseresse, une autre encore mécanicienne. Elles développent leur personnalité propre qui les rend attachantes. le langage cru de certaines entre en résonnance avec leur absence totale de connaissance des codes sociaux modernes et rend l'immersion crédible.
Plusieurs points m'ont cependant faite tiquer : sur la quatrième de couverture, il est écrit que ce livre est "un conte féministe venimeux". Alors non, il ne suffit pas d'une poignée de femmes survivant dans la forêt en autonomie et ayant pour règle d'or de ne pas fricoter avec les hommes pour être féministe. D'autant plus qu'à plusieurs reprises l'ainée des soeurs, Johanna, a un discours ambigu sur la condition féminine et reproduit par son comportement les schémas de domination masculine (endoctrinement du père, on se le rappelle).
Dans l'ensemble, c'est un livre qui plaira à celles et ceux qui aiment les histoires de nature aux allures de conte, à la limite de la légende, avec une légère ambiance mystique. Certains passages peuvent être durs à lire cependant. Et la fin m'a un peu déçue. Mais cela reste une bonne lecture.
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A la mort de leur père adoré, puis de leur mère détestée, les 7 soeurs Larkinen qui n'ont jamais eu de vrai lien avec la société et vivent plus ou moins recluses dans leur forêt, décident de s'y enfoncer encore plus, pour rejoindre une cabane de chasse de leur père, vivre seules et échanger à la foire de la ville les produits de la chasse avec ce dont elles ont le plus besoin.

J'aime beaucoup de nature writing, surtout les histoires de filles livrées à elles-mêmes dans la nature (me demandez pas pourquoi ^^). Là, on est en plein dedans, et en même temps, ça n'a rien à voir avec ce que j'avais déjà pu lire ! Souvent, il y a un côté très romanesque, avec une nature époustouflante, qui, même si elle est dure, reste un refuge. Les filles sont souvent intelligentes, fortes et surmontent les épreuves.
Dans ce roman, déjà, on a 7 filles, qui ne s'entendent pas vraiment, se tapent dessus sans cesse. Elles n'ont aucune éducation (outre la lecture et l'écriture, elles n'ont même pas certaines bases de bon sens concernant la propreté, l'hygiène, la tenue d'une maison etc), picolent sans cesse et ne savent pas s'organiser. Autant dire que leur fuite en avant dans une forêt particulièrement hostile et froide, même si elles savent chasser pour certaines d'entre elles, semble vouée à l'échec !
Et finalement dans ce roman, la nature est moins au centre du récit (finalement on assiste à aucune chasse, dépeçage d'animal, tannage de la peau, etc alors que c'est leur fond de commerce) que leurs relations particulièrement compliquées !
Mais malgré ce côté rude, sans fioriture, très cru, j'ai beaucoup aimé cette lecture ! elle m'a sorti des sentiers battus tout en s'inscrivant dans le genre de lectures que j'aime !
Une belle découverte, pleine de terre, d'échardes, d'ecchymoses et de cris, mais qui en fait un livre vivant et passionnant !
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