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3,59

sur 356 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
François Vallier est un célèbre pianiste qui fait la connaissance de Sophie, jeune peintre. Leur aventure amoureuse est une véritable passion, mais un évènement tragique va remettre en cause leur idylle. François l'abandonne, Sophie plonge alors dans un mutisme en écoutant en boucle la musique de Schumann.
Saura-t-il lui faire reprendre goût à la vie?

Je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire, je pense que c'est la personnalité du pianiste qui m'a déplu. Mais je dois reconnaître une chose, l'écriture subtile de Gaëlle Josse m'a permis d'aller jusqu'au bout du livre assez rapidement.
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François, célèbre pianiste, n'a pas vu son grand amour depuis qu'elle a été internée en hôpital psychiatrique, trois années plus tôt. La famille de Sophie a veillé à ce qu'il ne sache pas où elle est. le courrier d'un admirateur lui révèle incidemment - ou pas ? - où elle réside. François lâche tout, sa compagne, sa vie parisienne, il annule ses concerts et file la rejoindre. Il va attendre qu'on/elle l'autorise à lui rendre visite.

La lecture récente du "Dernier gardien d'Ellis Island" m'a fait découvrir le talent de Gaëlle Josse, j'étais impatiente de retrouver son écriture, sa sensibilité.
Je ne suis pas sous le charme, cette fois, loin de là : le piano, la musique, le coup de foudre cliché, la femme fragile trop semblable à quelques unes rencontrées récemment dans d'autres romans (ah le hasard de l'ordre des lectures), les circonstances de sa dégringolade, la passion de cet homme... Tout m'a semblé convenu, déjà vu, rien n'a retenu mon attention. J'ai apprécié la plume, c'est à peu près tout. C'est déjà pas mal, ça aide à terminer un livre qu'on ne trouve pas captivant.
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Merci à Babelio et aux éditions Autrement pour avoir pu découvrir dans le cadre de Masse Critique ce livre poétique qui est un bel hommage à la musique et à l'amour. Construit un peu comme un opéra, avec ses récitatifs (les parties narratives introduites par le "je" du narrateur) et ses arias (les parties poétiques où on plonge à l'intérieur même des pensées du narrateur), ce court récit nous entraîne dans le cheminement d'une vie à travers lequel on voit un grand pianiste renoncer à sa carrière par amour pour une femme menacée par la folie. A travers les peurs et les échecs que le narrateur va finir par devoir affronter malgré lui, on relit en filigrane inversé l'histoire de Robert et de Clara Schumann. François Vallier va être amené à un changement radical de vie pour tenter de sauver la femme qu'il aime. Mais le pourra-t-il ? La fin reste ouverte.
J'ai beaucoup aimé la construction de ce livre, qui par ailleurs ne m'a pas convaincue. L'écriture à la fois sobre jusqu'à l'épure, légère comme un délicat phrasé musical et précise dans sa volonté de réalisme introduit une sorte de rêverie de la mémoire qui se lit avec facilité. (C'est du reste une écriture qui me fait penser beaucoup plus à la musique de Ravel qu'à celle de Schumann.) Mais peut-être est-ce trop épuré justement, et j'ai eu à maintes reprises l'impression de glisser à la surface des sentiments du personnage, sans parvenir à rentrer dans son histoire. Loin du "Sturm et Drang" propre à Schumann et aux romantiques allemands, ce livre m'a paru bien léger, et pour tout dire, un peu superficiel.
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Un pianiste revient sur son passé parce que le remord est présent en lui. Par un courrier, il apprend que la femme qu'il a tant aimée est à l'asile psychiatrique. Un court roman avec juste ce qu'il faut comme mots. Une belle écriture pour une histoire au thème vu et revu.
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C'est l'histoire d'un amour malheureux, un amour brisé, qui tourne au drame.

Le narrateur, François, est un pianiste talentueux qui consacre une grande partie de son temps à sa carrière musicale ; il parcourt le monde pour se produire dans les plus grandes salles de spectacle et jouer avec les chefs d'orchestre les plus prestigieux. Pourtant, pendant trois ans, avant de l'abandonner, il a vécu un amour fusionnel avec Sophie, une jeune femme peintre, fragile et attachante, passionnée par la musique de Robert Schumann. Depuis leur rupture, plus aucun signe de vie, jusqu'au jour où il apprend par hasard que Sophie, internée par sa famille, est soignée dans un hôpital psychiatrique des Hautes-Pyrénées. Sous le choc, en proie aux remords et à la culpabilité, il va se remettre en question, d'abord en annulant tous ses prochains concerts puis en s'installant au plus près de son aimée afin de la retrouver et collaborer avec le psychiatre et les soignants qui la suivent. Une guérison pourrait-elle être possible ?

Ce livre est bref (142 pages) et se lit rapidement. Comme toujours avec Gaëlle Josse, le lecteur se délecte de son écriture sobre et délicate, tout en finesse, pudeur et poésie. L'histoire de François et Sophie aurait pu être idyllique, faite d'amour passionné mais hélas aussi de désaccords et d'incompréhensions, que le narrateur révèle au fur et à mesure du récit. Une histoire bercée par la musique de Robert Schumann et mise en parallèle avec celle de ce compositeur torturé (lui-même interné à la fin de sa vie) et de Clara son épouse.

Malgré la plume limpide et poétique de Gaëlle Josse, je dois avouer que je n'ai pas été vraiment sensible à ce récit. La première partie m'avait bien accrochée, mais la seconde m'a un peu laissée sur ma faim. J'ai trouvé le personnage de François assez antipathique, égocentrique, lâche, se réfugiant souvent dans ses contraintes de carrière pour fuir les problèmes et ne pas voir la vérité. Celui de Sophie, fragile, brouillée avec sa famille, aurait pu être plus approfondi. Je continuerait toutefois à lire les oeuvres de Gaëlle Josse, que j'apprécie habituellement beaucoup.

#Challenge Riquiqui 2023
#Challenge illimité des départements français en lectures (65 - Hautes-Pyrénées)

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Une écriture musicale, poétique et sensible, tout en pudeur.

« Je réalisais alors combien la musique lui était essentielle, d'une façon charnelle, intuitive, sensible ».

Un jeune pianiste célèbre concertiste de par le monde, a connu une jeune femme artiste peintre fragile et secrète, qu'il a aimée passionnément, puis abandonnée…

Il reconnaît que la délicatesse et la subtilité de son jeu pianistique sont à l'opposé de sa vie privée, succession de liaisons vite expédiées et sans suite. Sauf, avec Sophie, qui l'a révélé à son être profond encore inexploré.
Sophie, son « indéchiffrable amour ».

Une partition musicale à composer d'émotions pures.

Mais un jour, tout s'arrête, de façon dramatique. Que s'est-il passé ?

Plusieurs années après, apprenant que Sophie est internée, François va tout faire pour la retrouver.

Leur amour c'est un « cristal aveuglant ».
« Nous étions accordés au quart ou au huitième de ton, peut-être même aux ultrasons, comme les dauphins ».
Mais nul n'est à l'abri des failles de la dissonance.

Les mystères de la passion, complexe mosaïque d'émotions, tourments de l'âme et voyage dans l'intime…

Un roman telle une musique lancinante d'un adagio mélancolique, où Schumann accompagne le récit, compositeur tourmenté, atteint de graves troubles nerveux, Robert Schumann amoureux fou de la talentueuse Clara Wieck.
*
Gaëlle Josse que je découvre ici nous offre une partition littéraire pleine de sensibilité, triste et insaisissable.
*


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Je ne connaissais pas du tout cet auteur qui a été une découverte pour moi. j'ai été attirée par la couverture toute en simplicité, ainsi que par la quatrième de couverture.

Ce roman se base à priori sur l'histoire de Robert et Clara Schumann. Robert ayant tenté de se suicider fini à l'asile. Dans ce roman, c'est Sophie qui y est enfermée, de par sa volonté, et François Vallier, un pianiste de grande renommée, en apprenant cela décide d'aller la retrouver, elle qui fut son Amour.
Tout le récit réside dans la narration de François qui nous dépeint son histoire avec beaucoup de délicatesse, de retenu, de timidité, tout en avouant aussi ses fautes face au destin de Sophie.

L'écriture de l'auteur Gaëlle Josse est d'une fluidité parfaite, sensible et belle.

Mais hélas, il me manque quelque chose dans l'histoire pour avoir vraiment apprécié. le roman est très court, et j'ai l'impression d'avoir survolé, de ne pas avoir abouti à la douleur et la souffrance que l'auteur a chercher à nous faire ressentir. Dommage
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Je ne suis pas restée insensible à cette lecture, mais j'ai bien peur qu'il ne m'en reste pas grand chose dans quelques temps. Sans doute est-ce dû à la brièveté de celle-ci. Pourtant l'écriture est douce et facile, et certains passages sont emplis de poésie.

François, pianiste virtuose, aime Sophie. Quant à elle, elle peint. Deux sensibilités artistiques en harmonie, deux êtres qui s'aiment passionnément. Mais quand celle-ci a eu besoin de lui, il s'est échappé en prenant pour excuse ses obligations professionnelles, ses concerts.
Sophie a sombré dans le désespoir et son frère l'a placée en hôpital psychiatrique.
Trois ans se sont écoulés sans que François ait de ses nouvelles et puis un jour...

François, le narrateur, nous interpelle juste à ce moment là. Il nous parle de cette rupture et de son amour intense pour Sophie, de son comportement passé et de ce qu'il va faire maintenant pour la retrouver.
" Allons-nous seulement nous reconnaître, mon amour ?"

À travers ses mots, on sent toutes les émotions s'épanouir : l'amour, la jalousie, l'égoïsme, la douleur, le remords. Ses mots sont puissants, sincères. Les images sont belles et la musique est partout. Ils sont le reflet de l'histoire de Schumann et de Clara et nous invitent à en découvrir la musique. Mais, un petit quelque chose, que je ne sais identifier, m'empêche d'en apprécier toute la saveur.

À vous de voir...
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Le personnage principal, Jacques Vallier, est un pianiste de renommée mondiale. Il nous parle avec une certaine précipitation. Dans un premier temps, il évoque sans s'appesantir son site Internet de musicien et les nombreux mails qu'il reçoit, dont un en particulier attire son attention. Il est envoyé par l'infirmier d'un centre psychiatrique. Une de ses patientes écoute, à longueur de journée, des CD de Vallier interprétant Schumann. Pour le pianiste, il n'y a pas de doute, cette patiente psychotique ne peut être que Sophie, son grand amour. Vallier se retrouve face à l'infirmier, il lui explique qu'il a bien connu Sophie, qu'il veut l'aider. L'infirmier est sceptique. Qui est ce Vallier ? Comment Sophie va-t-elle vivre leurs retrouvailles ? Elle pourrait plonger dans un état de torpeur ou de folie plus intense… Vallier va devoir rencontrer les médecins et les convaincre qu'il peut jouer un rôle dans la guérison de Sophie.

Mais comment Sophie et Jacques Vallier se sont-ils connus ? Pourquoi leurs chemins se sont-ils séparés si brutalement, vers la démence pour l'une, la gloire pour l'autre ? Pourquoi le pianiste est-il rongé de remords ? En dire plus serait dévoiler l'intrigue qui est bien plus profonde qu'il ne parait…Une sorte de magie opère lentement. Les personnages prennent de l'ampleur et de la consistance. Leurs tourments suscitent chez un lecteur sensible un véritable intérêt, une passion même. D'autant que d'autres personnes viennent donner du corps au récit, tel Zev, un vieux luthier reclus, à qui Sophie donnait toute son âme. Peu à peu, c'est toute une ambiance qui s'installe, un entrelacs de destins. Magnifique, cet amour qui se dissout dans les affres de la folie, mais reste ardent. Quelle magnificence dans ces destins meurtris, dans l'âme de ce pianiste qui bat sa coulpe avec déraison. Quelle beauté dans cette quête du pardon !

Voici un roman court, où tout est dit avec justesse et finesse, sans pathos et effets de style. Je suis rassuré, l'auteure mérite trois étoiles. Je n'ai pu le lâcher qu'au dernier mot, à trois heures du matin Il y a une sorcellerie littéraire qui nous maintient dans un monde secret, celui que seul un bon roman peut dessiner.
Lien : http://livrogne.com/2012/03/..
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Un peu déçue par ce roman très court après avoir dégusté " les heures silencieuses". Pourtant le sujet est beau, cet amour que porte François à Sophie, qui réside en hôpital psychiatrique, et le chemin parcouru pour la retrouver, et tenter de faire revivre cet amour passionné, sur fond de musique de Schumann!
Mais le beauté de cette histoire ne m'a pas convaincue. le style est cependant agréable et les allers-retours dans le temps donnent au récit une belle énergie.
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