En lisant la 4ème de couverture, je me suis dit : voilà un livre qui devrait me plaire. L'époque, le thème, des personnages intéressants (Gauguin).
Durant les premières pages je me suis laissé avoir. Tout ne me semblait pas très passionnant mais j'avais lu bien pire.
Et puis, au fur et à mesure, je me suis mis à m'ennuyer. L'enquête policière se résume durant une très grande partie du livre à chercher à innocenter des possibles coupables. Sur quels arguments? Et bien parce qu'ils ne feraient pas de mal à une mouche... C'est maigre.
Les personnages? Un peu trop caricaturaux à mon goût. Que ce soit l'héroïne (dont les hormones la travaillent un peu trop et qui hésite entre le coeur et le corps), la famille Rosmadec (une tante grenouille de bénitier à l'excès, un oncle prêtre buveur, une mère pianiste vivant dans son monde, une grand mère matriarche trop bonne pour être vraie, etc), le personnel de la famille (tout le monde s'aime c'est insupportable et totalement irréaliste), un juge d'instruction borné, et des gendarmes dépourvus de la moindre intelligence. J'en passe et des meilleurs.
Que reste-t-il d'intéressant pour sauver ce livre à mes yeux? Les passages avec Gauguin et le jeu de piste qui lie son séjour à Pont-Aven et les toiles qu'il en a fait.
La mer aussi, que j'adore, et qui apporte une touche agréable dans ce paysage breton.
C'est peut-être peu, mais ça m'a permis d'achevé une lecture qui m'a semblé ennuyeuse un peu trop souvent.
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Passant ses vacance à Pont-Aven chez sa grand-mère , Clémence découvre une jeune fille assassinée au fond d'une barque. Tout accuse son ami Gildas, elle fera tout pour aider son ami. le commissaire de Paris André Kerlutu en vacance a l'autre village va venir aider sa meilleur amie la grand-mère de Clémence.
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Mon premier contact avec ce roman a été très négatif. L'héroïne est présentée comme une jeune artiste peintre talentueuse. Elle est surtout à mes yeux un personnage qui pourrait prendre place dans un roman à l'eau de rose. Elle a toutes les qualités, elle s'entend bien avec tous les membres de sa famille, qui est tout aussi parfaite qu'elle. N'en jetez plus !
Le premier meurtre change un peu la donne - un tout petit peu - car Clémence va enquêter sur ce meurtre. Elle ne le fait pas par passion de la justice, encore moins parce qu'elle ressent de la compassion pour la victime (j'exagère : elle en ressent tout de même un peu), elle enquête parce que son amant d'enfance est soupçonné de ce crime et qu'elle est sûre de son innocence. Aussi, quand il va être innocenté (parce qu'il va l'être, nous sommes dans un monde parfait), elle va se désintéresser de la recherche du coupable. Pour un temps.
Le nouveau suspect est en effet un des domestiques de ses parents, connu de longue date. Cette fois-ci, l'aïeule va se joindre à sa petite fille pour prouver son innocence. Ce qui gène ses deux aristocrates n'est pas qu'un innocent puisse être accusé d'un crime pervers, c'est que la justice se mêle des affaires de son domaine. Au passage, les policiers, les juges sont largement caricaturés, et le lecteur peut comprendre que les personnages n'aient pas confiance en ses représentants.
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Livre choisi pour ses thèmes: la peinture et la Bretagne, bien décrit mais j'ai moins aimé le style et le personnage féminin qui manque un peu de profondeur...à livre un peu comparable j'ai préféré "les mariés du Cap Horn"
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Eté 1886, Clémence de Rosmadec, jeune peintre issus d'une famille d'artistes, passe l'été dans le manoir familial près de Pont-Aven. Elle se fait une joie de rencontrer les nombreux peintres qui fréquentent l'endroit et en particulier Gauguin qu'elle admire. le meurte d'une jeune modèle et l'arrestation d'un de ses amis d'enfance vont bousculer ses projets...
http://lireouimaisquoi.over-blog.com/article-16671131.html
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