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EAN : 9782264042842
416 pages
10-18 (05/09/2007)
3.07/5   30 notes
Résumé :
En cet été 1886, Paul Gauguin se rend pour la première fois à Pont-Aven, célèbre village qui accueille depuis longtemps déjà des peintres de tous les horizons.
C'est dans cette atmosphère d'émulation artistique que Clémence va passer ses vacances au manoir de Rosmadec. Mais le meurtre d'un jeune modèle de la région vient ternir son séjour, d'autant que le principal suspect se révèle être Gildas, son ami d'enfance. Eprise de justice et certaine de l'innocence ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
En lisant la 4ème de couverture, je me suis dit : voilà un livre qui devrait me plaire. L'époque, le thème, des personnages intéressants (Gauguin).
Durant les premières pages je me suis laissé avoir. Tout ne me semblait pas très passionnant mais j'avais lu bien pire.
Et puis, au fur et à mesure, je me suis mis à m'ennuyer. L'enquête policière se résume durant une très grande partie du livre à chercher à innocenter des possibles coupables. Sur quels arguments? Et bien parce qu'ils ne feraient pas de mal à une mouche... C'est maigre.
Les personnages? Un peu trop caricaturaux à mon goût. Que ce soit l'héroïne (dont les hormones la travaillent un peu trop et qui hésite entre le coeur et le corps), la famille Rosmadec (une tante grenouille de bénitier à l'excès, un oncle prêtre buveur, une mère pianiste vivant dans son monde, une grand mère matriarche trop bonne pour être vraie, etc), le personnel de la famille (tout le monde s'aime c'est insupportable et totalement irréaliste), un juge d'instruction borné, et des gendarmes dépourvus de la moindre intelligence. J'en passe et des meilleurs.
Que reste-t-il d'intéressant pour sauver ce livre à mes yeux? Les passages avec Gauguin et le jeu de piste qui lie son séjour à Pont-Aven et les toiles qu'il en a fait.
La mer aussi, que j'adore, et qui apporte une touche agréable dans ce paysage breton.
C'est peut-être peu, mais ça m'a permis d'achevé une lecture qui m'a semblé ennuyeuse un peu trop souvent.
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Mon premier contact avec ce roman a été très négatif. L'héroïne est présentée comme une jeune artiste peintre talentueuse. Elle est surtout à mes yeux un personnage qui pourrait prendre place dans un roman à l'eau de rose. Elle a toutes les qualités, elle s'entend bien avec tous les membres de sa famille, qui est tout aussi parfaite qu'elle. N'en jetez plus !

Le premier meurtre change un peu la donne - un tout petit peu - car Clémence va enquêter sur ce meurtre. Elle ne le fait pas par passion de la justice, encore moins parce qu'elle ressent de la compassion pour la victime (j'exagère : elle en ressent tout de même un peu), elle enquête parce que son amant d'enfance est soupçonné de ce crime et qu'elle est sûre de son innocence. Aussi, quand il va être innocenté (parce qu'il va l'être, nous sommes dans un monde parfait), elle va se désintéresser de la recherche du coupable. Pour un temps.

Le nouveau suspect est en effet un des domestiques de ses parents, connu de longue date. Cette fois-ci, l'aïeule va se joindre à sa petite fille pour prouver son innocence. Ce qui gène ses deux aristocrates n'est pas qu'un innocent puisse être accusé d'un crime pervers, c'est que la justice se mêle des affaires de son domaine. Au passage, les policiers, les juges sont largement caricaturés, et le lecteur peut comprendre que les personnages n'aient pas confiance en ses représentants.
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Passant ses vacance à Pont-Aven chez sa grand-mère , Clémence découvre une jeune fille assassinée au fond d'une barque. Tout accuse son ami Gildas, elle fera tout pour aider son ami. le commissaire de Paris André Kerlutu en vacance a l'autre village va venir aider sa meilleur amie la grand-mère de Clémence.
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L'histoire se déroule à Pont-Aven en 1886. Clémence de Rosmadec, jeune fille de bonne famille, vient passer l'été chez sa grand-mère, dans la maison familiale de la Josselière. Clémence est peintre et compte bien profiter de son séjour pour perfectionner son art -peut-être au contact de M. Gauguin, encore peu connu mais dont elle admire le travail.

Mais voilà que dès les premier jours Clémence découvre le cadavre d'une jeune femme, modèle peu farouche qui posait nue -et plus si affinités- pour les peintres des environs. C'est Gildas, ami d'enfance de Clémence, qui est désigné comme le parfait suspect pour ce crime. Mais notre héroïne ne croit pas à la culpabilité du jeune marin et va tout mettre en oeuvre pour l'innocenter.

Avec ce roman Yves Josso a manifestement voulu instruire le lecteur sur les peintres de Pont-Aven, la querelle des académiques et des impressionnistes; les us et moeurs de la Bretagne et même la musique classique puisque la mère de Clémence se trouve être une concertiste internationale. Tout ceci fait un peu beaucoup d'autant plus que les personnages ont trop souvent tendance à s'écouter parler et à réciter leur leçon : le style est parfois lourdement didactique, les informations, sans doute intéressantes, arrivent de façon peu naturelle. Cette maladresse n'est guère rattrapée par l'intrigue criminelle mollasse. Cela se laisse lire finalement mais il est peu probable que je lise le deuxième épisode de cette série que l'on m'a prêté avec le premier.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Eté 1886, Clémence de Rosmadec, jeune peintre issus d'une famille d'artistes, passe l'été dans le manoir familial près de Pont-Aven. Elle se fait une joie de rencontrer les nombreux peintres qui fréquentent l'endroit et en particulier Gauguin qu'elle admire. le meurte d'une jeune modèle et l'arrestation d'un de ses amis d'enfance vont bousculer ses projets...
http://lireouimaisquoi.over-blog.com/article-16671131.html
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Gauguin ne l'écoutait plus. Il contemplait un dessin à la mine de plomb et, le tableau étant accroché assez bas, il se trouvait à genoux devant lui, comme en extase.
- Ce n'est pas possible ! Mais si ! C'est un Caravage, madame, un Caravage !
Madame mère était flattée que son hôte montrât enfin un vif intérêt à l'une de ses pièces de musée, mais, dans le même temps, vexée d'ignorer qu'elle possédait le dessin d'un tel génie.
- En êtes-vous bien sûr ? Cette oeuvre n'est pas signée. Vous n'êtes pas sans savoir qu'il y a eu dans son sillage bien des peintres "caravagesques" qui se sont inspirés du maître.
- Mais le phrasé, madame, le phrasé ! D'où tenez-vous donc cette oeuvre ?
- Mon mari l'a rapportée de l'île de Malte. Il l'a achetée à un amateur d'art de La Valette, lors d'un de ses derniers voyages, vers 1850, à bord du...
Gauguin ne la laissa pas poursuivre.
- De Malte ? Alors, c'est bien un Caravage ! Il y est allé l'été 1605 ou 6, je ne me souviens plus. Il est resté sur l'île le temps de composer entre autres chefs-d'oeuvre sa célèbre Décollation de saint Jean-Baptiste. La toile fait plus de cinq mètres sur près de quatre mètres. Une splendeur... Il est possible que ce dessin soit l'esquisse du visage de la vieille femme qui se tient la tête à deux mains, sur la gauche du tableau.
- Comment le vérifier ?
- Je vous en offrirai une copie. La photographie fait des merveilles. Mais Jean, au cours d'une escale à La Valette, pourrait se rendre compte par lui-même de ce que j'avance : la toile est dans l'oratoire de la cathédrale Saint-Jean.
Madame Mère tirait sur sa pipe avec un agacement mêlé d'admiration face à l'érudition du peintre.
Elle qui jusqu'alors était très fière de mener sa visite était dépossédée brutalement de son rôle de "meneuse". Elle reconnaissait cependant à son invité sa culture et son coup d'oeil. Il ne lui déplaisait pas par ailleurs de découvrir grâce à lui qu'elle possédait des trésors ignorés.
Le groupe suivait les explications enthousiastes du maître avec respect et un intérêt croissant. Lui regarda une dernière fois le Caravage, ferma les yeux comme s'il calculait, et révéla l'objet de sa méditation.
- Curieux destin que le sien et que... le mien ! Ce fou, ce génie de Caravage est mort à trente-huit ans ayant achevé son oeuvre. C'est l'âge que j'ai aujourd'hui, celui où la mienne ne fait que naître...
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Nulla dies sine linea, comme disait Apelle. Et il avait raison, bougrement raison. Dessinez, dessinez sans cesse.
Clémence récupéra son cahier en se gardant bien de demander qui était Apelle. Elle ignorait alors, son père le lui apprit quelques jours plus tard, qu'Appele était un peintre grec du IVe siècle, portraitiste entre autre d'Alexandre le Grand. C'était à lui que Baudelaire, Zola et aujourd'hui Gauguin avaient pris la devise qu'ils devaient appliquer toute leur vie : "Pas un jour sans une ligne."
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Plus de sang ! désormais vivez comme des frères,et tous ,unis,fumez le calumet de paix !
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Plus de sang ! désormais vivez comme des frères,et tous ,unis,fumez le calumet de paix !
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"Face au danger, l'indifférence, face à la peur, le sang-froid, face à la douleur, le mépris." Telle était l'une des devises chères à son père, le général de Kerblomet.
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