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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Arrivent les années 80. Jung, d'origine coréenne et adopté par une famille belge alors qu'il n'avait que 5 ans, a 14 ans. Une période quelque peu difficile pour lui qui peine de plus en plus à trouver ses repères dans son pays et sa famille d'adoption. Il s'isole de plus en plus, ne participe plus aux conversations à table, évite autant que possible les Coréens comme lui qui ont été adoptés. Il s'interroge plus que jamais sur sa place dans sa famille, prend conscience de son déracinement, de son abandon et de sa différence. Mais il commence aussi à s'intéresser aux filles, surtout les pulpeuses. Au cours de danse auquel sa mère l'a inscrit, il ne peut s'empêcher de les regarder dans les vestiaires qu'il partage avec elle (l'avantage d'être le seul garçon!). Il change peu à peu mais son mal-être perdure...

Alors que nous avions quitté le jeune Jung à l'aube de l'adolescence, on le retrouve dans ce 2ième tome en plein questionnement. Fini l'insouciance, place aux questionnements existentiels. Il prend conscience de l'être qu'il est et qu'il a du mal à accepter, de sa place au sein de sa famille, des copains d'école mais surtout des copines, de son corps qui change... Il s'isole beaucoup et refuse tout contact avec des adoptés comme lui. Ce volet, beaucoup plus tragique et émouvant par moment que le premier, laisse planer un sentiment de mal-être et un certain malaise. Malgré les quelques anecdotes loufoques et drôles, l'auteur s'est attardé sur les sentiments profonds et sincères qui l'ont animé à cette période charnière qu'est l'adolescence. le dessin au lavis garde toute sa légèreté malgré le mal-être ambiant et sa quête d'identité. A la fin de l'album, Jung exprime sa volonté qui ne l'a guère quitté d'aller, un jour, sur ses terres natales.

Couleur de peau: miel... sucré et fleuri...
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Ayant eu la chance de rencontrer Jung l'an passé dans une salle de cinéma où son adaptation cinématographique de ses ouvrages "Couleur de peau : miel" était projetée et ayant lu son premier ouvrage juste avant (que la directrice du cinéma m'avait gentiment prêtée), je désespérais de pouvoir lire la suite à nouveau. Mais, il faut croire que le destin avait décidé de le replacer sur ma route.

C'est étrange car même si j'avais lu le premier tome l'an passé, je n'ai pas eu le besoin de le relire pour me remettre dans l'ambiance car j'avais gardé un très bon souvenir de cette rencontre et me rappelais de son histoire (moi qui ai également eu la chance de discuter avec lui par la suite pour un article que j'ai rédigé pour un journal local).

Dans ce deuxième tome, nous retrouvons notre jeune héros, adopté par une famille belge à l'âge de cinq ans, adolescent, l'âge où on remet en quelque sorte toute sa vie en question et où l'on s'en pose encore plus. Se sentant toujours à l'écart, différent et ne trouvant sa place nulle part, notre protagoniste s'isole de plus en plus en se réfugiant dans son univers bien à lui : celui de la bande-dessinée. Étrangement, au fil des rencontres, il se rend compte que ses dessins ne sont pas anodins et font partie intégrante de sa vie passée, de ce qu'une partie de lui est mais qu'il ne connaît pas ou très peu. Qui est-il réellement ? Certes, sa couleur de peau ne peu pas le trahir mais est-il coréen donc asiatique ou belge donc européen ? Et pourquoi ne pourrait-il pas être les deux à la fois ?

Des questions réponses sur ce que tous les enfants adoptés se posent probablement un jour ! Qui est sa véritable mère ? Celle qui 'a mise au monde ou celle sui l'a élevé, nourri...et aimé ?

Une histoire très émouvante avec des dessins tout en noir et blanc extrêmement bien travaillés et maintenant que j'ai également mis la main sur le troisième tome, je n'ai qu'une hâte : me plonger dans cette nouvelle lecture ! En attendant, je ne peux que vous encourager à faire de même !
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Dans ce deuxième tome de Couleur de peau : miel, nous retrouvons Jung en pleine adolescence. Les problématiques liées à cet âge sont venues remplacer les bêtises de l'enfant que nous avons quitté à la fin du premier tome. Jung nous parle de sa solitude, de son déracinement. Il évoque les relations complexes qu'il entretient avec les enfants de son âge, notamment les autres Coréens adoptés qu'il ne veut pas fréquenter, à l'exception de Laurie, une jeune lycéenne en section arts plastiques avec qui il prend plaisir à parler dessin, mais également la difficile communication entre ses parents et lui, ou encore son attirance naissante et mêlée de crainte pour la gente féminine. Il nous parle de cette mère biologique qu'il n'a pas connue et de sa mère adoptive qu'il commence à comprendre et dont il perçoit peu à peu l'affection derrière les méthodes sévères. Il nous raconte également – dans ce qui constitue à mon sens le passage le plus émouvant de l'oeuvre – le destin tragique de certains Coréens adoptés. C'est le tome du mal-être, de la remise en question, mais également de la maturité grandissante. Un voyage au Japon ouvre à Jung les portes de l'Asie et constitue un premier pas vers la Corée, un retour aux sources à découvrir sans doute dans l'un des deux prochains tomes…

Lien : http://aperto-libro.over-blo..
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Dans ce deuxième tome, Jung poursuit le récit de ses souvenirs d'enfant adopté, cette fois il est question de son adolescence dans la Belgique des années 1980. Comme pour beaucoup d'adolescents, c'est l'âge où on se cherche, l'âge des premiers coups de coeur, des oppositions avec les parents, etc. Une période compliquée, et plus encore pour Jung qui se sent si différent et qui souffre toujours de ne pas connaître ses racines.

Jung ne se limite pas à sa propre histoire. Il élargit le sujet en évoquant de manière plus générale le destin, rarement très heureux, d'autres enfants coréens adoptés dans son entourage.

J'ai été très touchée par ce récit poignant, tant le mal-être et la solitude du jeune homme transpirent du livre, et j'ai hâte de lire le prochain tome pour voir si l'auteur parvient à une forme d'apaisement.
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Jung est désormais un adolescent. Au sein de sa famille d'adoption, il se sent différent et se renferme. Il n'a pas plus d'affinité avec les autres Coréens adoptés de son village et ne comprend pas les sentiments contradictoires qu'il ressent. Quand enfin il accepte ses deux cultures...
Ce tome 2 est tout aussi dur et touchant que le premier. Un peu moins d'humour cependant et des questions essentielles sur l'adoption et ses difficultés. Que me réserve le prochain ?
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Ayant lu d'une traite le tome 1 j'ai rempilé directement avec le tome 2 en retrouvant Jung en pleine adolescence à 14 ans, il y a ici plus de questionnements de sa part sur ses origines et de rencontre avec de jeunes coréens qui ont été adoptés comme lui.

Jung va même jusqu'à se demander si les personnes qui adoptent des bébés coréens ne le font pas pour montrer un signe extérieur de richesse comme pour une voiture de luxe ou une très belle demeure.

Et puis il nous décrit également le destin tragique de certains de ses enfants adoptés. Ce tome est effectivement plus sombre que le précédent mais l'adolescence n'est pas une période facile à vivre d'autant plus pour Jung qui ne connait pas ses parents biologiques.

Je n'ai qu'une envie lire les tomes suivants.
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C'est à l'adolescence que nous retrouvons Jung dans ce tome. En pleine crise existentielle, le jeune adolescent se rend progressivement compte de son mal-être interne et cherche à l'apprivoiser. Entre une quête d'identité, un manque d'affection maternelle et un déracinement profond, ce tome est très poignant. Les dessins sont toujours aussi plaisants à découvrir.
J'ai très envie de lire le prochain tome et découvrir le voyage de Jung sur ses terres natales...
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Deuxième tome : l'adolescence. L'auteur évoque un certain détachement envers sa famille, ses rapports compliqués avec les filles, ses complexes et sa nouvelle passion pour le dessin.

Jung a su retranscrire cette période pas toujours facile avec beaucoup d'honnêteté et de recul sur lui-même. le déracinement se fait encore plus oppressant pendant cette période où les questions se multiplient. Il parle d'ailleurs de tout ceux qui n'ont pas pu les affronter et qui ont préféré en finir. C'est immensément triste.
Pour autant, l'auteur adopte le plus souvent un ton d'autodérision qui rend un tout petit peu plus léger ce qu'il raconte.
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L'adolescence est une étape difficile pour Jung, dont le déracinement se fait encore plus cruellement ressentir... Dans ce second tome, il y a un peu moins de légèreté et de fantaisie que dans le premier, où l'enfance s'y prêtait mieux. Là, l'introspection s'invite davantage, sans nuire à ce joli récit très sensible.
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Préadolescence de Jun, coréen adopté par une famille belge. C'est la découverte du corps qui change. L'éveil du dessin. Sensible, attachant, sincère. Je suis admirative des dessins et de la petite étincelle dans les yeux.

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