AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,11

sur 348 notes
5
21 avis
4
23 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis
Jung est devenu adolescent, il aime les arbres et la solitude...
Avez vous jamais été seul?


Dans une mauvaise terre, un arbre n'est enraciné que superficiellement, une petite tempête suffit à le faire vaciller. L'enfant se vante de résister au mauvais vent et à la hache du bucheron, mais il gît, hors du pot, comme une jeune pousse...
Il est déraciné, ce n'est qu'un Coréen adopté, (quand il était gamin, à 5 ans!...)


Il nous raconte ses problèmes: les insultes (chinetoque, chinetoque!), son béguin pour Françoise, et sa relation avec Valérie, une petite Coréenne adoptée aussi, dans "sa" famille.
Et surtout son manque d'affection, avec sa mère adoptive...

Jung n'était pas heureux, sans savoir pourquoi...
Pour certaines familles, le chic est d'avoir une belle voiture et ...un petit Coréen !
C'est si mignon, un petit aux yeux bridés, si sage!


C'est quand on grandit que ça se gâte! On se pose des questions:
-Pourquoi vous m'avez adopté ? Pourquoi j'ai été abandonné ?
Comment les adultes peuvent répondre à ce genre de questions, quand ils essaient de faire au mieux?
Ils sont malhabiles et n'ont pas les bonnes réactions...
Parfois, il suffit de serrer l'enfant sur son coeur...


Dans la BD, Jung se souvient de sa vraie maman, tout au long des pages...
C'est triste et tendre, à la fois...
" Je serai Européen mais aussi asiatique."
Je viens d'une contrée, où on cultive du miel au goût sucré, mais aussi au goût salé !
Commenter  J’apprécie          5111
Arrivent les années 80. Jung, d'origine coréenne et adopté par une famille belge alors qu'il n'avait que 5 ans, a 14 ans. Une période quelque peu difficile pour lui qui peine de plus en plus à trouver ses repères dans son pays et sa famille d'adoption. Il s'isole de plus en plus, ne participe plus aux conversations à table, évite autant que possible les Coréens comme lui qui ont été adoptés. Il s'interroge plus que jamais sur sa place dans sa famille, prend conscience de son déracinement, de son abandon et de sa différence. Mais il commence aussi à s'intéresser aux filles, surtout les pulpeuses. Au cours de danse auquel sa mère l'a inscrit, il ne peut s'empêcher de les regarder dans les vestiaires qu'il partage avec elle (l'avantage d'être le seul garçon!). Il change peu à peu mais son mal-être perdure...

Alors que nous avions quitté le jeune Jung à l'aube de l'adolescence, on le retrouve dans ce 2ième tome en plein questionnement. Fini l'insouciance, place aux questionnements existentiels. Il prend conscience de l'être qu'il est et qu'il a du mal à accepter, de sa place au sein de sa famille, des copains d'école mais surtout des copines, de son corps qui change... Il s'isole beaucoup et refuse tout contact avec des adoptés comme lui. Ce volet, beaucoup plus tragique et émouvant par moment que le premier, laisse planer un sentiment de mal-être et un certain malaise. Malgré les quelques anecdotes loufoques et drôles, l'auteur s'est attardé sur les sentiments profonds et sincères qui l'ont animé à cette période charnière qu'est l'adolescence. le dessin au lavis garde toute sa légèreté malgré le mal-être ambiant et sa quête d'identité. A la fin de l'album, Jung exprime sa volonté qui ne l'a guère quitté d'aller, un jour, sur ses terres natales.

Couleur de peau: miel... sucré et fleuri...
Commenter  J’apprécie          460
Ayant eu la chance de rencontrer Jung l'an passé dans une salle de cinéma où son adaptation cinématographique de ses ouvrages "Couleur de peau : miel" était projetée et ayant lu son premier ouvrage juste avant (que la directrice du cinéma m'avait gentiment prêtée), je désespérais de pouvoir lire la suite à nouveau. Mais, il faut croire que le destin avait décidé de le replacer sur ma route.

C'est étrange car même si j'avais lu le premier tome l'an passé, je n'ai pas eu le besoin de le relire pour me remettre dans l'ambiance car j'avais gardé un très bon souvenir de cette rencontre et me rappelais de son histoire (moi qui ai également eu la chance de discuter avec lui par la suite pour un article que j'ai rédigé pour un journal local).

Dans ce deuxième tome, nous retrouvons notre jeune héros, adopté par une famille belge à l'âge de cinq ans, adolescent, l'âge où on remet en quelque sorte toute sa vie en question et où l'on s'en pose encore plus. Se sentant toujours à l'écart, différent et ne trouvant sa place nulle part, notre protagoniste s'isole de plus en plus en se réfugiant dans son univers bien à lui : celui de la bande-dessinée. Étrangement, au fil des rencontres, il se rend compte que ses dessins ne sont pas anodins et font partie intégrante de sa vie passée, de ce qu'une partie de lui est mais qu'il ne connaît pas ou très peu. Qui est-il réellement ? Certes, sa couleur de peau ne peu pas le trahir mais est-il coréen donc asiatique ou belge donc européen ? Et pourquoi ne pourrait-il pas être les deux à la fois ?

Des questions réponses sur ce que tous les enfants adoptés se posent probablement un jour ! Qui est sa véritable mère ? Celle qui 'a mise au monde ou celle sui l'a élevé, nourri...et aimé ?

Une histoire très émouvante avec des dessins tout en noir et blanc extrêmement bien travaillés et maintenant que j'ai également mis la main sur le troisième tome, je n'ai qu'une hâte : me plonger dans cette nouvelle lecture ! En attendant, je ne peux que vous encourager à faire de même !
Commenter  J’apprécie          400
Dans ce deuxième tome de Couleur de peau : miel, nous retrouvons Jung en pleine adolescence. Les problématiques liées à cet âge sont venues remplacer les bêtises de l'enfant que nous avons quitté à la fin du premier tome. Jung nous parle de sa solitude, de son déracinement. Il évoque les relations complexes qu'il entretient avec les enfants de son âge, notamment les autres Coréens adoptés qu'il ne veut pas fréquenter, à l'exception de Laurie, une jeune lycéenne en section arts plastiques avec qui il prend plaisir à parler dessin, mais également la difficile communication entre ses parents et lui, ou encore son attirance naissante et mêlée de crainte pour la gente féminine. Il nous parle de cette mère biologique qu'il n'a pas connue et de sa mère adoptive qu'il commence à comprendre et dont il perçoit peu à peu l'affection derrière les méthodes sévères. Il nous raconte également – dans ce qui constitue à mon sens le passage le plus émouvant de l'oeuvre – le destin tragique de certains Coréens adoptés. C'est le tome du mal-être, de la remise en question, mais également de la maturité grandissante. Un voyage au Japon ouvre à Jung les portes de l'Asie et constitue un premier pas vers la Corée, un retour aux sources à découvrir sans doute dans l'un des deux prochains tomes…

Lien : http://aperto-libro.over-blo..
Commenter  J’apprécie          291
Dans ce deuxième tome, Jung poursuit le récit de ses souvenirs d'enfant adopté, cette fois il est question de son adolescence dans la Belgique des années 1980. Comme pour beaucoup d'adolescents, c'est l'âge où on se cherche, l'âge des premiers coups de coeur, des oppositions avec les parents, etc. Une période compliquée, et plus encore pour Jung qui se sent si différent et qui souffre toujours de ne pas connaître ses racines.

Jung ne se limite pas à sa propre histoire. Il élargit le sujet en évoquant de manière plus générale le destin, rarement très heureux, d'autres enfants coréens adoptés dans son entourage.

J'ai été très touchée par ce récit poignant, tant le mal-être et la solitude du jeune homme transpirent du livre, et j'ai hâte de lire le prochain tome pour voir si l'auteur parvient à une forme d'apaisement.
Commenter  J’apprécie          270
Jung est désormais un adolescent. Au sein de sa famille d'adoption, il se sent différent et se renferme. Il n'a pas plus d'affinité avec les autres Coréens adoptés de son village et ne comprend pas les sentiments contradictoires qu'il ressent. Quand enfin il accepte ses deux cultures...
Ce tome 2 est tout aussi dur et touchant que le premier. Un peu moins d'humour cependant et des questions essentielles sur l'adoption et ses difficultés. Que me réserve le prochain ?
Commenter  J’apprécie          231
Ayant lu d'une traite le tome 1 j'ai rempilé directement avec le tome 2 en retrouvant Jung en pleine adolescence à 14 ans, il y a ici plus de questionnements de sa part sur ses origines et de rencontre avec de jeunes coréens qui ont été adoptés comme lui.

Jung va même jusqu'à se demander si les personnes qui adoptent des bébés coréens ne le font pas pour montrer un signe extérieur de richesse comme pour une voiture de luxe ou une très belle demeure.

Et puis il nous décrit également le destin tragique de certains de ses enfants adoptés. Ce tome est effectivement plus sombre que le précédent mais l'adolescence n'est pas une période facile à vivre d'autant plus pour Jung qui ne connait pas ses parents biologiques.

Je n'ai qu'une envie lire les tomes suivants.
Commenter  J’apprécie          210
Presque deux ans plus tard, je retrouve Jung, maintenant adolescent.
Comme tous ceux de son âge, il s'interroge sur son avenir, s'intéresse de plus en plus aux filles, se révolte contre ses parents; Mais chez lui, les émotions sont exacerbées.
L'auteur décrit vraiment très bien, avec beaucoup de subtilités et de variantes, les différents états qu'il a éprouvé à cet âge, encore entre l'enfance et la maturité. Il se lie enfin d'amitié avec d'autres enfants adoptés, travaille sérieusement le dessin et se fait remarquer pour son talent et sa personnalité.
A côté de ça, sans s'y attendre, il entame une relation différente avec sa mère adoptive.
C'est un roman graphique autobiographique, comme il y en a des tonnes maintenant, mais celui-ci sort du lot par son ton, sa verve, sa fraîcheur, balançant entre drame et comédie, quand d'autres se contemplent pas mal le nombril sous couvert de dérision.

On découvre à la fin du livre des témoignages, lettres de lecteurs. Un prof de lycée aurait voulu l'inscrire au programme scolaire, bonne idée!
En attendant, cette fois-ci, j'espère ne pas attendre deux ans de plus pour lire le troisième tome.
Commenter  J’apprécie          170
C'est à l'adolescence que nous retrouvons Jung dans ce tome. En pleine crise existentielle, le jeune adolescent se rend progressivement compte de son mal-être interne et cherche à l'apprivoiser. Entre une quête d'identité, un manque d'affection maternelle et un déracinement profond, ce tome est très poignant. Les dessins sont toujours aussi plaisants à découvrir.
J'ai très envie de lire le prochain tome et découvrir le voyage de Jung sur ses terres natales...
Commenter  J’apprécie          150
A peine fini le tome 1 que j'achève également le tome 2 qui m'a encore plus émue. Car le petit garçon est maintenant adolescent, et son mal-être se ressent encore plus profondément. Ado coréen ou belge, les soucis sont bel et bien là, mais en plus ressentir encore et toujours ce déracinement, ce trouble que peut-être une vraie maman l'attend quelque part en Corée.
Dans ce volume, l'histoire évolue, avec les questions des adoptés qui ont tous un petit caillou dans leur vie qui les font boiter, certains en finissent même. Pour dire que l'adoption n'est pas forcément une issue heureuse même si la famille est parfaite, dans la tête dans le coeur de l'adopté il y a des grands points d'interrogation et un grand vide dans le coeur.
je n'ai pas encore le tome 3 mais il me tarde de connaitre la suite de ce destin.
Commenter  J’apprécie          130




Lecteurs (523) Voir plus



Quiz Voir plus

Prix BD 3e-2nd (3e5) : Babybox

Quel est le prénom du pasteur ?

Ifar
Pierre
Isaac
Jean

3 questions
0 lecteurs ont répondu
Thème : Babybox de JungCréer un quiz sur ce livre

{* *}