Depuis la disparition du roi il y a deux siècle, sa place reste vacante, Dans une grotte une tablette protégée par la magie et sertie de cinq pierres chacune accompagnée d'une rune dans la langue secrète du roi attend que le futur roi la décrypte. Gavin, de la lignée des Kinshiëld, chevalier tutélaire plutôt rustre est celui qui assailli par ses rêves va récupérer les pierres une à une, celle-ci lui accordent des pouvoirs et en font le roi légitime, seul problème Gavin ne se sent pas digne de la fonction et voudrait remettre les pouvoirs à quelque de plus digne que lui …
Ça commence plutôt bien et nous découvrons ce monde à travers les actions de Gavin et d'autres personnages de prime abord intéressants, mais dès le tiers du livre l'action devient prévisible et trop cousue de fil blanc, j'ai commencé à décrocher, les successions d'actions prévisibles ça m'endort, pas facile de terminer le livre, d'autant que les actions ne correspondent pas toujours à la personnalité supposée des personnages. Un registre niais qui pourrait peut-être convenir à de jeunes enfants …
Un livre qui commence bien mais devient vite trop simpliste et niais, une déception donc, d'autant que depuis cinq ans les suites n'ont jamais été traduites, les lecteurs ayant terminé le premier tome se retrouvent donc le bec dans l'eau.
Commenter  J’apprécie         00
Aldras Gär, murmura l’épée, l’invitant à prononcer son nom afin qu’il soit lié à elle pour toujours.
Risän s’imagina partir avec elle, à l’aventure, dans des contrées reculées ; de sa main, il combattrait des hommes malfaisants et décimerait les monstres de l’Outremonde… Mais c’était pure vanité. Cette épée, c’était celle de Gavin. Celle de son roi. Et, qui plus est, son ancienne vie de combattant était loin derrière lui.
Il reposa Aldras Gär sur son établi, pour la saisir derechef quelques instants après. L’épée criait pour qu’on l’empoigne : un guerrier ne pouvait résister à son appel.
Jamais il n’avait forgé arme si parfaite. Il brûlait d’aller la montrer à ses amis ; d’entendre leurs cris d’étonnement et d’admiration, lorsqu’ils sentiraient son pouvoir sourdre dans leurs mains. Mais ce serait là courir un trop grand risque. Si l’épée murmurait à l’un d’entre eux, il pourrait alors la réclamer sienne, en prononçant simplement son nom. Et, dès lors, l’épée de Gavin appartiendrait à un autre.