Déception pour ce roman qui me tentait beaucoup.
Victor ne se posait pas beaucoup de questions sur ses origines jusqu'à ce que son père, égyptien, ne le confie à ses grands-parents belges pour partir travailler à l'étranger. Des grands-parents qui reportent tout leur amour sur lui, fils de leur fille disparue. Mais les grands-parents paternels, frustrés de n'avoir pas eu la garde, et n'habitant pas très loin, débarquent souvent pour voir leur petit-fils.
Choc des cultures, difficultés d'entente.
Je m'attendais à un roman, drôle ou sérieux, sur les différences, modes de vie, nourriture et habitudes.
C'est d'ailleurs ce que semblent y avoir vu les autres lecteurs qui en parlent. (D'où mon envie de le lire).
Or, pour moi, il ne s'agit pas ici de différences culturelles, ni même de racisme, mais de folie pure et simple.
Les grands-mères sont totalement dingues, et l'escalade de mépris et d'actions folles semble essentiellement pathologique.
Au milieu de ça, personne ne se soucie du pauvre Victor, qui survit comme il peut. Les grands-parents, sous prétexte de l'aimer, le démolissent mais ne s'en inquiètent absolument jamais ; le père lui fait quelques promesses mais semble totalement l'oublier aussi, lui racontant sur cassette ses loisirs, tout en lui disant qu'il n'a même pas le temps de lui téléphoner.
J'ai trouvé l'histoire tellement outrée que pour moi, elle passe à côté de ce qu'elle veut démontrer.
Suis-je la seule ?
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