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Olivier Ka (Autre)Marion Duclos (Autre)
EAN : 9782413019480
104 pages
Delcourt (24/03/2021)
3.56/5   50 notes
Résumé :
La Crabe fait peur, ses mains ressemblent plus à des pinces qu'à autre chose, à peine deux doigts comme des antennes collées sur des boursoufflures. Mais cela n'a pas toujours été le cas. Il fut une époque où on l'appelait encore Ginette, une époque où elle était la femme de Marcelin le droguiste, une époque où Marcelin était fou amoureux de ses mains...

Le scénariste Olivier Ka explore avec finesse la jalousie, le manque d'amour et ses conséquences d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique

Ginette qui vit désormais seule et recluse dans un petit village, tout le monde l'appelle " le Crabe" à cause de ses mains qui ressemblent désormais à des pincesMais comment la femme de Marcelin, le gérant de la petite droguerie de la rue du Moulin-à-sel que ce dernier adorait quand il l'a rencontré notamment grâce à la beauté de ses mains s'est retrouvé dans cet état?

:Voilà sans mauvaix jeux de mots une BD qu'on applaudit à tout rompre !!

Le scénariste Olivier Ka raconte cette destinée tragique sous fond d'emprise et de violence psychologique ( qui est de façon assez inédite celle des femmes ici) avec émotion et surprise, porté par le trait fin et coloré de Marion Duclos qui tranche joliment avec le caractère funeste de cette tragédie conjugale.

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Cette BD aborde le thème de la maltraitance conjugale et de ses racines.

Le conjoint maltraitant est ici l'épouse, sans doute pour éviter ce qu'aurait eu de conventionnelle et d'attendue la énième histoire d'une femme battue.

Drame de l'enfance martyrisée, de la jalousie, de la violence. Spirale infernale. Tout le monde souffre et va à sa perte.

La trame narrative est toute simple et assez enlevée, le crescendo bien maîtrisé. La prouesse consiste dans le contraste entre le graphisme expressif et tendrement coloré, faussement naïf de Marion Duclos et la noirceur du scénario (Olivier Ka).

Une jolie petite BD : les créateurs ont su tirer le parti maximum d'un fait de société hélas banal en l'habillant d'un contexte original : celui d'un droguiste amoureux des jolies mains de ses clientes.
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C'est d'abord le titre qui m'a intrigué quand j'ai vu la tranche de cet ouvrage dans les étagères de la cabane des éditions Delcourt à Paris plage. Puis la couverture avec les couleurs, le dessin et cette mystérieuse pince de crabe ont fini de me convaincre de le lire.

Marcelin est heureux dans sa droguerie, son royaume des gants. Lui qui aime les mains ne chôme pas pour satisfaire ses clientes et puis un jour "les" mains se trouvent sous on nez. Très vite il épouse Ginette la nouvelle postière et une idylle débute.
Tout commence comme un comte de fée pour le jeune couple mais se termine comme un sordide fait divers...
Jour après jour, le livre nous donne à voir les ravages de la jalousie, de l'emprise et de la violence conjugale. Au fil des pages nous découvrirons le mécanisme menant au drame... Mais tout n'est peut-être pas aussi simple ?

Le propos fort est porté par un dessin et des couleurs magnifiques de Marion Duclos et un scénario original d'Olivier Ka.
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Ginette est surnommée La Crabe, à cause de ses mains en four de pinces et toute la ville parle d'elle dans son dos, la montre du doigt. Les enfants se moquent, les adultes l'évitent, Ginette vit à la marge, n'échange rien avec les autres. C'est une vieille femme solitaire qui vit dans le dénuement. Mais il n'en a pas toujours été ainsi. Un jour Ginette a suscité la passion d'un homme, un amour fou, gigantesque, quasi anormal.... le patron de la droguerie, dont la spécialité est de vendre des gants à toute la gente féminine, un fétichiste des mains, tombe en pâmoison lorsqu'elle débarque dans sa boutique... Les mains de Ginette sont tellement parfaites que l'homme en est tout retourné... Très vite, il l'épouse et lui voue une adoraient totale. Mais Ginette ne comprend pas et ne peut s'empêcher de gâcher leur bonheur. jalouse des autres femmes qui continuent à affluer dans la boutique du droguiste, elle lui rend la vie infernale, le rabroue, le bat...

Les dessins de cette BD m'ont tout de suite charmée et la couverture énigmatique m'a attirée mais j'avoue, j'ai eu du mal avec la psychologie des personnages. C'est caricatural, on nous explique les réactions de Ginette par son passé évacué en 4 pages, sans finesse, la folie de Ginette est trop rapide, trop extrême pour qu'on puisse adhérer à cette histoire tragique. Il aurait fallu peut-être un peu d'onirisme et surtout un peu de lumière pour que le lecteur ait un minimum d'empathie pour ce couple singulier. Bref, une petite déception mais j'ai adoré les dessins de Marion Duclos que je suivrais.
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Bon, je l'avoue, je me suis complètement fait avoir par ce roman graphique, pris à la volée, sur le chariot de la médiathèque sur lesquels trônent les livres qui viennent juste d'être rendus par leurs lecteurs...

La couverture, le titre, les dessins doux et enchantés, tout m'attirait. J'ai bien fait de la prendre cette BD.
Mais, j'en ai l'estomac tout retourné. Comment tant de violence et de noirceur peuvent ainsi se distiller dans un livre où tout commençait par un bonheur partagé, l'amour ?
C'était sans compter sur Ginette, dont la premier portrait laisse entrevoir un petit quelque chose de malaisant, mais on ne saisit pas vraiment quoi, ni pourquoi.

À l'origine de la violence et de la maltraitance, une éducation humiliante. Je n'en dirai pas plus. J'ai trouvé beau la solidarité des amis du droguiste. J'ai trouvé terrible la triste vérité. Malgré l'origine dévoilée, difficile de ressentir une quelconque empathie envers Ginette, capable de tant de cruauté.

Le lecteur, à travers un trait chatoyant et sympathique se prend en pleine face la banalité d'une histoire qu'on n'aimerait ne jamais devoir entendre.

À découvrir.
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critiques presse (3)
BoDoi
01 septembre 2021
Le lecteur est saisi par l’écart entre un objet qui possède l’aspect d’une joyeuse comédie musicale et la gravité du thème de la maltraitance des enfants et au sein du couple. La distance est un sans doute un peu forcée, mais révèle un malaise réel : l’existence de la violence et du désamour dans un quotidien qui n’est pas toujours misérabiliste.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Bedeo
18 mai 2021
Lorsqu’un conte urbain vire au drame humain.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BDGest
12 avril 2021
En résumé, la comédie dramatique de paluches, Les mains de Ginette, est à la fois joliment enluminée et aisément narrée !
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Tu n’es plus le même. Ta Ginette est en train de te dessécher.

Elle te mange de l’intérieur, comme le ver dans la noix.

Enfin, regarde-toi, Marcelin !"
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