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Un côté sérieux avec l'arrivée dans une petite bourgade albanaise de deux chercheurs irlandais étudiant les rhapsodes, derniers chanteurs issus de l'antiquité homérique, capables de mémoriser et transmettre des milliers de vers.

Un côté déjanté avec le sous-préfet persuadé que ce sont des espions et les faisant suivre par son 'indicateur', une ridicule caricature du contre-espionnage albanais.

J'ai adoré la scène truculente et admirablement rendue par une délicieuse traduction de la 'réception' des irlandais répondant candidement en vieil albanais aux suspicieuses questions du sous-préfet pendant que fantasme sa jeune épouse.
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Quel émouvant récit que le dossier H de Kadaré.
H comme Homère car il s agit bien ici de l'épopée contée par Homère.Deux irlandais partent en Albanie enregistrer les voix des raphsodes qui ne sont pas sans lien avec les épopées de l' Iliade et L'odyssée.
Mais au_ delà de cette recherche passionnante, toute l'Albanie nous est contée.D'abord, l'évocation politique avec ces espions qui traquent sans cesse le traître, les rapports que lit le sous_ préfet ne sont pas dénués d humour et de l'esprit caustique dint fait preuve Kadaré pour dénoncer un état totalitaire.
On s'envole aussi avec la femme du sous_ préfet qui a même changé de prénom: Daisy.Daisy nous renvoie l'image d'une Emma Bovary albanaise perissant d'ennui dans cette province où il ne se passe rien.Alors, elle s'invente sa vie avec une passion avec ces deux étrangers.La chute est dure, elle tombe enceinte de l'indicateur albanais.
Pauvre Daisy, le sort en est jeté.
Beaucoup de compassion pour ces deux chercheurs qui voient anéanti leur travail par le saccage du magnétophone.
Émouvantes paroles que nous laissent Kadaré pour finir
«En ce bas monde, le temps de l'épopée était bel et bien révolu, et ç'avait été un pur hasard s'ils avaient pu capter les derniers scintillements avant son extinction pour l'éternité.Ils les avaient captés, puis les avaient reperdus. le voile du crépuscule était tombé pour toujours sur le terrain épique»
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A sa manière, Ismaïl Kadaré est, lui aussi, un rhapsode. A sa manière, bien évidemment, car lui a écrit des livres tandis que les rhapsodes albanais récitaient et chantaient les vieilles épopées populaires, lesquelles avaient traversé les siècles depuis le lointain âge antique de la Grèce homérique, quitte à subir quelques transformations. Toutefois, c'est bien de mémoire collective, de mémoire populaire, de mémoire albanaise dont parle Kadaré dans ses livres. le dossier H. est, à sa façon, une sorte de patchwork littéraire où viennent se rencontrer, liés par la langue simple et fluide de l'auteur, l'épopée, l'enquête littéraire et le conte populaire, et même la satire.

Deux Irlandais se rendent en Albanie pour y rencontrer les derniers rhapsodes. Ils veulent enregistrer leurs voix, comparer leurs récits, retrouver dans ceux-ci le matériau homérique originel en même temps que, en rencontrant ces conteurs modernes, ils espèrent identifier quel littérateur fut Homère : un rhapsode ou un compilateur, génial dans tous les cas, et dont le seul trait caractéristique connu est qu'il était aveugle. Ils s'établissent dans une auberge dans le nord du pays où, dérangé seulement par les punaises, ils compilent les récits narrés au son de la lahuta et densifient leur réflexion sur la matière rhapsodique. Toutefois, leur venue dans ce pays en butte avec ses voisins yougoslaves et grecs provoque des réactions de suspicion chez les autorités du pays. Ainsi le ministre et le sous-préfet de la ville de N. les mettent sur écoute, persuadés que les deux Irlandais sont en réalité des espions.

L'épopée est le prétexte. Fixée par Homère durant l'Antiquité grecque, elle semble survivre dans ce recoin des Balkans. Sa survie est double : par ses thèmes et par ses modalités. Les personnages homériques reviennent dans les chansons de geste albanaises sous différents noms et avec différentes destinées mais leur type littéraire est le même. de la même façon, il y a chez les rhapsodes albanais une manière de faire qui est l'héritage direct, mais lointain, des aèdes grecs. L'épopée est un genre littéraire oral qui se meurt ; en cela les deux Irlandais qui arrivent en Albanie essaient de le sauver. Il y a pourtant une dichotomie évidente qui place d'un côté l'oralité de l'épopée, son caractère fragile, instable (les rhapsodes oublient volontairement ou non des parties, font évoluer le récit selon leurs propres caractères et selon les faits qui émaillent leurs propres vies) et menacé ; de l'autre, l'enregistrement vocal et l'écrit qui stabilisent les récits, assurent leur survie dans le temps mais sur lesquels plane l'ombre de la mort. Avec l'écrit, la nécessité de l'oral disparaît et avec elle, l'essence de l'art rhapsodique. Cette dichotomie se retrouve dans la destinée de Willy Norton, l'un des protagonistes, dont la vue baisse au fur et à mesure de l'avancée du récit. Paradoxalement, c'est lorsque la cécité se fait presque complète qu'il cesse d'être un copieur de voix pour se faire le transmetteur des récits antiques.

Toutefois, loin de se circonscrire à ce genre d'enquête littéraire, le dossier H. se veut aussi un conte moderne sur l'Albanie. La bonne société de la ville de N. y est décrite de façon satirique : on s'ennuie ferme à N. et la venue des deux Irlandais est un événement qui en appelle d'autres. le sous-préfet fait surveiller les deux étrangers par l'un de ses indicateurs, Dul Lasoupente, lequel révèle, dans ses rapports, un véritable talent littéraire caractérisé par la précision des informations autant que par l'obséquiosité de ses remarques. L'épouse du sous-préfet rêve, elle, d'aventures érotiques et amoureuses tandis que le reste de la bonne société se complaît et se confond dans sa médiocrité. le pays, fermé, montre, par l'attitude de son ministre, qu'il n'est pas même conscient de sa richesse intellectuelle tandis que, dans près des Cimes maudites, les montagnards croient encore en leurs traditions séculaires (cf l'histoire de l'homme qui se meurt car son ombre a été enfermée). le dossier H. révèle donc, au fil des pages, un grand nombre de réflexions littéraires. Et, de la même façon que l'identité et le travail d'Homère demeurent une énigme, le livre de Kadaré reste ouvert à une relecture : histoire de s'assurer que, entre les circonvolutions verbales de Dul Lasoupente, quelque chose ne nous a pas échappé.
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Le roman a été publié en 1981, et nous avons pu lire la traduction française à partir de 1998. Ce n'est donc pas un best-seller des années en cours, mais c'est un récit qui vaut vraiment la peine qu'on aille ou retourne le visiter.
D'abord il nous parle de l'Albanie. Ismaïl Kadaré nous fait remonter aux années 1930, sous le règne du roi Zog. Ce nom est celui d'un roi bien réel (et non, ce ce n'est pas une invention d'écrivain qui s'amuse !), mais il est particulièrement bienvenu pour inaugurer la description ironique et impitoyable que fait Kadaré du pouvoir en place et de son fonctionnement. le sous-préfet est un modèle du genre ! On en retire l'idée d'un petit monde, lâche et bête, obsédé par la recherche de l'espion qu'on voit partout (je n'ai pas de connaissances sur l'époque dont parle Kadaré, mais j'ai l'impression que cette névrose de l'espionnage pourrait bien faire allusion à une Albanie plus actuelle)... Ce monde fait contraste avec une autre Albanie, celle des montagnards, hommes rudes et fiers, loyaux et courageux. Dans cette autre Albanie, le sol du pays compte encore, ce qui nous vaut de beaux moments décrivant les lieux et atmosphères de la montagne albanaise. Envoûtant voyage.
Mais avec qui faisons-nous ce voyage ? Avec deux jeunes scientifiques, Max Roth et Willy Norton, Irlandais de Washington diplômés de Harvard, qui viennent en mission scientifique. Ils découvrent l'Albanie du premier genre, pitoyable, dans la petite ville où ils atterrissent avant de partir dans la montagne. Ils vont se demander comment un peuple si fier peut se laisser diriger par des hommes politiques aussi nuls : « Peut-être que cela tient au fait que certains peuples comme les Albanais, habités de fantasmes et de désirs grandioses, la tête dans les nuages, peuvent, à cause de leur singularité, dès lors qu'il s'agit d'affaire de gouvernement intérieur, se laisser aisément prendre au dépourvu comme un homme surpris dans son sommeil… »
Mais que font ces deux-là en Albanie ? C'est là que se situe le deuxième intérêt fondamental du récit. Ils vont à la rencontre de... Homère ! D'où le titre du roman. Car il ne s'agit de rien de moins que d'étudier l'épopée d'Albanie encore vivante, récitée par ses rhapsodes, en la comparant aux poèmes homériques pour tenter de voir, en comparant le présent vivant et le passé perdu, comment l'épopée homérique a pu se construire, et pouvoir ainsi savoir enfin qui était Homère. le sujet pourrait paraître ardu, mais par le truchement de ces deux scientifiques passionnés, Kadaré écrit des pages magnifiques sur ce que peut signifier l'épopée, et sur les rhapsodes de la montagne albanaise. Pas nécessaire d'être très cultivé sur la période homérique pour goûter à fond ce qui nous est dit. Et si vous voulez aller plus avant dans ce domaine, il est peut-être possible de lire le dénouement du roman comme une réflexion sur le mystère insondable de la création littéraire. Mais de toute façon suivez la piste du dieu magnétophone, cette invention étrange, par laquelle va venir le dénouement...
Et puis il y a la beauté de l'écriture. Je ne connais pas l'Albanais, mais je crois qu'on peut faire confiance au traducteur, Jusuf Vrioni, qui a tant contribué à faire connaître Kadaré en France. Vous allez pouvoir goûter le style incroyable des rapports de l'indicateur Dul Lasoupente, et vous distraire de l'Albanais des deux scientifiques, qui, l'ayant appris pour lire des textes anciens, le parlent comme nous l'ancien français, car c'est cette traduction-là que nous propose Vrioni..
Bonne lecture !
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Le titre est trompeur. Ce bouquin ne traite pas de la question du trafic de haschich en Albanie.

H c'est Homère, celui qu'on croyait grec et qui est finalement peut être un peu albanais et même peut être un peu serbe. Il est peut être aussi aveugle ou au moins malvoyant, rassembleur, collectionneur ou pilleur d'épopées orales suivant de quel point on l'observe ou suivant qu'il pleuve ou non (il pleut souvent). Enfin moi je dis ça mais j'veux pas de problème. Car le yougo est susceptible. Qu'il soit question de l'honneur de sa famille ou de l'origine de la littérature occidentale, il sait faire valoir son identité quand bien même il n'aurait aucune garantie sur ce qui la compose.

Kadare n'est pas un grand écrivain mais ça ne l'empêche pas d'écrire de bonnes histoires. Ce bouquin m'a fait parfois l'effet d'un essai sur l'homérisme transformé en roman et, alors que c'est le truc qui me gonfle généralement, ça m'a plu. Il arrive à t'emmener dans sa pensée et cale une ou deux bastons et quelques pensées salaces qui fluidifient le tout. Au final, j'ai trouvé les 200 pages de ce roman agréables. Une bonne lecture pour quiconque prépare des vacances en Albanie, étudie les origines du récit écrit et de l'épopée ou s'apprête à lier les deux avec un magnétophone ou un autre truc barbare en "phone" qui peut détruire toute une histoire et une tradition en moins de 2 semaines.
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Je découvre enfin, avec ce "Dossier H." Ismaïl Kadaré, auteur autour duquel je tourne depuis bien longtemps, et c'est une très belle surprise. C'est une histoire, un conte même, au parfum du « Sceptre d'Ottokar » de Hergé, avec une touche de Kafka, qui se déroule dans une Albanie hors du temps, traitée ici avec dérision, sans concession, avec condescendance, mais néanmoins avec une certaine tendresse.
Une Albanie décrite comme un pays replié sur soi, sur son hiver interminable, figé, dont les montagnes se nomment les « cimes maudites », dont les habitants se surveillent, dans une société étriquée, corsetée, étouffante, frileuse, conservatrice. Même les cloches des églises y sonnent différemment, elles produisent des « tintements lugubres et solitaires » jamais entendu ailleurs qu'en Albanie.
Deux chercheurs Irlandais, mais qui viennent de New-York, décident de venir en Albanie pour tenter de découvrir l'origine de l'épopée Homérique ! Car il semblerait que survivent encore quelques rapsodes, sortes de poètes vagabonds dépositaires des épopées qu'ils chantent dans les auberges. Mais le temps est compté. Cette antique culture s'éteint inexorablement. Max et Willy ne semblent pas taillés pour l'immensité de la tâche qu'ils se sont assignée. Mais ils ont pour eux un positivisme naïf et juvénile, ils sont volontaires, enthousiastes. Ils ont aussi une certaine ambition, celle d'être les premiers découvreurs des origines de l'Iliade et de l'Odyssée, et de clarifier le mystère qui entoure Homère, l'antique aveugle. L'invention toute récente du magnétophone devrait leur permettre d'enregistrer les fameux rapsodes.
Aux yeux des autorités Albanaises, il ne fait aucun doute que toute cette histoire d'épopée n'est qu'une couverture qui masque leurs intentions réelles : ce sont des espions occidentaux. Et en Albanie, on espionne les espions !
Kadaré, grand écrivain, n'a pas choisi Homère au hasard. L'Illiade et l'Odyssée sont les livres fondateurs d'une culture, de notre culture gréco-latine. Ce serait donc au coeur de l'Albanie, c'est-à-dire nulle part, que le foyer de la Culture serait né, et mieux, continuerait de vivre, d'émettre ses chants, ses épopées ! Quelle étrangeté ! Bien sûr, les représentants de l'Etat Albanais non seulement ne semblent pas du tout se soucier de ce riche fond culturel, mais qui plus est, ils n'y croient pas. Ils n'ont même aucune envie d'y croire. Cela renverserait l'ordre établi ! Cette découverte est donc subversive.
Une épopée, c'est une parole qui se transmet, d'hommes à hommes, de génération en génération, au travers des siècles. Une parole qui résonne et qui traverse les âges. L'épopée raconte les hommes, elle dit le monde. En cela, elle est le liant primordial d'une société. Elle initie le récit d'un peuple, elle en est la fondation.
Il est à noter que les derniers vers ajoutés à l'épopée datent de 1913 ; c'est l'année où seront réglées les questions difficiles des frontières du tout nouvel État indépendant (1912), qui se verra amputé de plus de la moitié des territoires revendiqués. Depuis, aucun ajout n'a été signalé. L'Albanie se mure dans un silence toujours plus épais. L'État se doit d'étouffer toute velléité de mettre en lumière un passé qui lui échappe, une histoire non officielle. Seul, l'État sait ce qu'il est bon de dire ; c'est de lui que doit émaner la vérité historique du pays, son récit.
L'entreprise des Irlandais tournera court, les forces hostiles et réactionnaires l'emporteront. L'Albanie ne se fera pas dévoilée par des étrangers, étalée au grand jour, et qui sait, ridiculisée par on ne sait quelles légendes ou épopée.
Mais un État, tout autoritaire qu'il soit, peut-il définitivement museler la Culture dans ce qu'elle a de plus profond ? On ne décide pas par décret de faire taire les origines...
Les thèmes abordés dans ce romans sont autant de "dossiers" de première importance. La culture comme fondement de l'humanité, voilà une boussole que chacun devrait avoir à portée de main. Ce livre en est une immédiate émanation.

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Nous sommes en 1930 , deux américains débarquent en Albanie , armés d'un magnétophone pour enregistrer les récitations épiques des derniers rhapsodes , cela afin de percer le mystère de la composition des épopées homériques . Mais aux yeux des fonctionnaires locaux ils ne peuvent être que des espions . En cela , la paranoïa est équivalente sous la royauté de Zog à celle plus tard de la dictature de Hojda. C'est un roman profondément mélancolique mêlant la psychologie à une fatalité quasi mythologique . Kadaré est un très grand écrivain.
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Il nous est arrivé d'écouter des chants du bout du monde. C'est grâce au patient travail d'ethnomusicologues que cela nous a été possible... Dans "Le Dossier H.", deux professionnels de la collecte de musiques traditionnelles se rendent en Albanie. Ce roman se situe dans l'entre-deux guerres mondiales: le Pays des Aigles, dont la capitale est Tirana, est un royaume dont on susurre qu'il a inspiré la Syldavie dans "Le Sceptre d'Ottokar" d'Hergé.
Les deux compères d'Amérique ont l'ambition de trouver la source de l'épopée homérique. H. comme Homère, c'est le sens du titre "Le Dossier H." Les voilà donc dans une auberge, espionnés par un sbire qui tente de comprendre ce que font ces deux étrangers. Ceux-ci font d'abord sourire, leur albanais est truffé de tournures anciennes, médiévales. Après quoi les deux compères découvriront que l'on ne peut pas tout tenter, qu'ils sont dans une région tendue, et les animosités entre vieux pays leur échappent, à Boston on vit dans un pays neuf et optimiste. Leur curiosité se retournera contre eux.
Lien : https://www.bookcrossing.com..
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Lu il y a déjà plusieurs années, j'avais quelque peu idéalisé le souvenir que j'avais de ce livre de l'auteur albanais Ismaïl Kadaré.
Mais je sais pourquoi, à l'époque, j'avais tellement été séduite et subjuguée. Cela tenait surtout au sujet : deux Irlandais, étudiants chercheurs à New-York, qui se penchent sur les origines de la création de l'épopée homérique, qui veulent découvrir son mécanisme de diffusion orale tout au long des millénaires à travers la bouche des rhapsodes, aèdes, poètes, conteurs (appelez-les comme vous voulez).

À l'époque de ma première lecture, j'étais encore étudiante en histoire, avec une forte attirance pour les périodes antiques et pour les langues mortes (latin et grec) donc, même si de mon côté je ne cherchais pas grand-chose, je ne pouvais qu'être envoûtée, par substitution, par le périple de ces deux gaillards sur les traces du poète grec Homère.

suite sur mon blog...
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Idéal pour découvrir l'univers d'Ismaïl Kadaré (la critique des régimes oppressifs et de leur bêtise, l'héritage culturel de l'Albanie...) et vraiment très drôle! La peinture du milieu provincial et des fantasmes amoureux vous rappelleront Flaubert, tandis que les personnages improbables et la description des paysages vous transporteront instantanément dans les Balkans!
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