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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Sumire est une jeune femme célibataire qui tente de rester indépendante dans un Japon des années septante (soixante-dix pour mes amis Français) où le rôle des femmes est de devenir une épouse et gardienne du foyer et de l'éducation des enfants. C'est une enfant naturelle issu de l'aventure de sa mère et d'un influent et véreux politicien. Elle est la maîtresse d'un homme marié avec une femme de haute extraction. L'épouse de l'amant de Sumire vient l'agresser sur son lieu de travail. Ensuite, elle essaye de soumettre Sumire pour l'utiliser à asservir encore d'avantage son mari. Sumire est enceinte de sa relation adultérine. Elle ne veut pas reproduire la vie de sa mère qui était fille mère et qui a espéré toute sa vie que son amant l'épouse et la prenne en charge. Quand la mère de Sumire se rend compte que sa file est enceinte, elle se suicide. Sumire se fait avorter. Sumire est belle, elle attire les hommes comme une jolie fleur les abeilles. Elle va commencer à se servir de ses charmes pour améliorer ses revenus et cultiver son indépendance. Sa collègue, une petite boulotte que les hommes ignorent, profite des largesses de son amie sans trop savoir comment Sumire améliore son ordinaire…

C'est grâce a Kazuo Kamimura que j'ai découvert le manga. Et pas des moindre avec Lady Snowblood. Si ses création se datent un peu, le pauvre étant décédé jeune mais nous laissant une oeuvre riche et considérable, j'ai la chance que ses créations sont numérisée. Son style est constant, ses histoires ont souvent pour fil rouge des jeunes femmes désoeuvrée. Il travaille exclusivement en noir et blanc, sans nuance de gris, avec u trait d'une rare délicatesse. Cette délicatesse se retrouve dans le scénario, comme si l'auteur était profondément amoureux de ses héroïnes. Cet amour transpire dans le scénario. Il sublime Sumire qui ne peut se résoudre de de se standardiser à l'image des femmes japonaises des années soixante-dix et soixante-dix. Elle revendique sa liberté, même si ça lui en coûte. Se prostitue t'elle ou simplement, profite des hommes qui lui offre des ponts d'or pour u'elle puisse s'offrir son indépendance. D'ailleurs, prudente, elle signe des contrats qui la protège. Ensuite, elle refuse des propositions qui la mettraient définitivement à l'abris de la misère car sa liberté n'a pas de prix. Les dessins passent des plans larges aux plans serrés, des visages aux paysages. Ils sont épurés, augmentant la puissance des dialogues entrecoupés de silences, laissant la place à l'émotion. de l'émotion, il y en a. Des peurs, de la solitude lourde qui est le salaire de l'indépendance, de la liberté. C'est un manga tout en délicatesse, tout en finesse. La subtilité nous brosse le portrait d'une jeune femme oxymore. Forte et fragile à la fois, amoureuse et indifférente, amie et harpie, altruiste et misanthrope, amoureuse et dédaigneuse. L'héroïne est attachante, touchante, émouvante. Encore une fois, le mangaka m'en mais plein la vue et le coeur, il me touche. C'est le numéro un et je me dis vivement la suite. Vraiment, j'ai envie de qualifier Kazuo Kamimura d'être le Mozart du manga. Lu en format KINDLE avec une superbe numérisation.
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Ce gros manga de cinq cents pages esquisse un portrait d'une jeune femme dans le Japon des années 1970. Sumire est une fille lascive, non dépourvue de quelques petits complexes, cherchant à vivre librement dans une société imprégnée de traditions où il y avait, à cette époque, encore très peu de place à la parole pour la femme.
Même si elle s'en défend, Sumire est également quelqu'un qui vit dans une grande solitude... et d'uns pourraient estimer que les chapitres anecdotiques qui se suivent dégagent beaucoup de tristesse. Quant à moi, je résume mon ressenti à mélancolique, nostalgique, avec une douce poésie dans le graphisme, surtout dans les planches double-page.
Dans ces dessins dépouillés, les émotions des personnages (surtout celles de Sumire) et l'environnement, (qu'il soit citadin ou exposant la nature) sont étroitement liés et les silences entre les dialogues, tout aussi épurés que le graphisme, « parlent » autant que des mots...
Je suis conquise !
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