Otomen, tome 6

Aya Kanno continue de s'amuser à sa manière sur la distinction entre genre et sexe dans la société. Ainsi la photographe qui est sur le chemin d'Asuka et qui a un physique parlant est quelqu'un de sa famille. Il se rapproche un peu de son père qu'il n'a pas vu depuis plusieurs années. Pourquoi un changement de sexe doit forcément nécessité une coupure avec ses enfants? C'est peut-être une logique japonaise et d'individus très conservateurs. La mangaka rouvrira cette parenthèse plus loin à n'en pas douter. Est-ce si important? Et est-ce vraiment un sujet à rire? On verra.

On retrouve le duo force mauve et violette qui dispense encore des conseils en couture et en maquillage. Leur popularité ne cesse d'augmenter et vont même réaliser un film qui devient un vrai succès malgré la pauvreté du scénario. Asuka et Tônomine n'apprécient plus cette vie cachée d'autant plus que l'on leur demande de vendre des produits dérivés sans leur en avoir parlé au préalable. Vont-ils totalement laissé tomber? Quel suspens tout à fait gérable.

Deux récits qui se complète avec Yamato qui déclare sa flamme à une fille. Malgré son physique féminin, il fonce pour être en accord avec son coeur. Auparavant, il teste le rencard avec Asuka pour savoir s'il fait assez viril. Dans les magazines masculins c'est noté qu'il faut arriver en retard, paraître un peu négligé, être brutal, ne pas écouter... que tout ça c'est être un vrai mec. Là le héros peut jouer la fille en regardant des vitrines de marchands de jouets ou autres superficialité. Exaspérant à souhait et très surjoué dans la mise en récit. le jour J, second essaie en étant plus naturel. Les choses ne se passent pas comme prévu mais quelle aubaine pour se faire de beaux souvenirs. Malheureusement Kuriko déteste les fleurs. Comment est-ce possible? Réapparition de l'otaka fan de fleurs qui veut la persuader qu'elle fait erreur. Les fleurs c'est magnifique. Une belle démonstration de prouver à une femme qu'elle a tort puisqu'un homme a dit que c'était bien. Insistant et qui ne respecte pas les autres. Espérons que nous n'allons pas réassister à nouveau à ça. En plus, il n'y a rien d'amusant, c'est juste lourd.

Et pour finir sur une notre d'improbable. Asuka ressemble au chanteur d'un groupe populaire de rock. le hasard l'a amené à se produire sur scène pour remplacer son pseudo jumeau. Comme il ne connaît pas les chansons, cela trouble le public. Une opportunité que saisi le groupe adverse pour lui mettre la honte. C'est totalement improbable et assez cocasse. Aucun doute que la suite va tout changer. le cliffhanger est assez bien fait pour nous inciter à aller plus loin. Mignon et gentillet, cela continue à changer les idées. Et on respire de moins trouver les principes de c'est quoi un vrai bonhomme et c'est où la place de la femme. La modernité n'est toujours pas là. On joue toujours avec les principes de discrimination.
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C'est une série drôle, rythmée et mignonne. C'est innovant d'avoir ce genre de manga en plus.
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