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Nicolas Jamonneau (Illustrateur)
EAN : 9782491874049
604 pages
Éditions Crin de chimère (20/06/2020)
4.38/5   25 notes
Résumé :
Vingt ans.
Vingt ans que s'éternise la guerre entre la Ligue de Skarland et l'Empire anscaride. Mais les arcano-technologues, les sorciers hérétiques à la botte de l'empereur Hagen, ont mis au point de nouvelles armes qui ne tarderont pas à écourter le conflit : les dragonnefs, vaisseaux volants capables de rayer une ville de la carte en quelques heures.
Vingt ans aussi que Luther Falkenn court après les criminels. Comme policier, d'abord, et maintenan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Bon, Bidule est jalouse car j'ai encore gagné un livre lors d'une masse critique mais je ne regrette pas d'avoir participé. J'ai en effet beaucoup apprécié cette lecture. Merci donc à Babélio et aux éditions Crin de chimère d'avoir permis la découverte de cet ouvrage. Entre une histoire bien menée, des personnages surprenants (mention spéciale pour Boniface) et un monde complexe mais bien décrit ce roman permet de passer un bon moment.
J'espère que la carrière de Falkenn (le héros) et de Boniface (son chat... pour ne pas en dire trop) va se poursuivre et avoir le plaisir de les suivre dans d'autres aventures.

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*** Masse Critique mars 2021 ***


Ouhlalala ... ça va être compliqué de faire objectivement ma chronique. Pourquoi ? Parce que j'ai galéré pour finir cette histoire et arriver au bout de ces 600 pages. Je n'ai accroché ni aux personnages, ni à l'histoire ... hélas !

J'ai eu du mal à me situer dans ce monde fantastique, je me suis perdue avec les lieux, les noms, les régions, et ce, malgré la "carte géographique" en début du livre, sensée au lecteur de se positionner.

J'ai trouvé l'écriture de l'auteur surchargée, gluante, collante qui m'a enveloppée dans un cocon, telle une chrysalide.

Falken est chasseur de prime, il est accompagné de Boniface, un chat pas comme les autres, un clown bien sympathique et un prédateur redoutable. Falken signe un contrat afin de récupérer des documents importants et très compromettants qui ont été volés ...
Voilà la base de l'histoire, ni plus, ni moins ...

Magie, technologie magique, armes, croyances, Nains et mine, bandits, voleurs, politicards véreux ... On se retrouve clairement dans un monde Steampunk de dark fantasy.
En fait j'ai eu l'impression de me retrouver dans un jeu vidéo endossant un jeu de rôle ...

Alors vous me direz : Mais pourquoi t'as choisi ce bouquin ? Ma réponse est simple : Je me suis laissée aveugler par la couverture qui est assurément Maaagnifiiiique !!! Et là vous me direz : ... Ben ça t'apprendras ! .... Et là, vous avez raison !

Je remercie toutefois les Editions Crin de Chimère ainsi que Babelio pour l'envoi, même si je suis passée complètement à côté de la lecture.
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Luther Falken est chasseur de prime. Avec son compagnon à 4 pattes, un chat aux pouvoirs surprenants, Boniface, son efficacité est légendaire. le banquier nain va donc lui proposer une juteuse affaire : récupérer une voleuse qui a emporté avec elle des documents compromettants. Malheureusement elle se cache à Mont-Salin qui est aux portes de la guerre.

Je remercie les Masses Critiques pour l'envoi de ce livre au design soigné. Jolie couverture et chapitres illustrés donnent envie d'ouvrir ce roman fantastique aux allures steampunk.
L'univers est très riche. L'auteur n'hésite pas à nous parler politique, religion, guerre de pouvoir, évolution technologique et vieilles légendes. Si cela donne de l'épaisseur à l'univers, il faut parfois rester concentré pour ne pas se perdre dans les noms et les lieux. Surtout que la carte à l'entrée du livre n'est pas très exhaustive du coup difficile de s'y retrouver géographiquement.
Le duo de personnages fonctionne bien même si au départ on a du mal à situer leur relation. Petit à petit on en sait un peu plus sur leur passé. Les informations arrivent progressivement, le suspense est bien dosé.
Le style littéraire est assez soutenu. Les phrases sont parfois un peu alambiquées et chargées en comparaisons humoristiques. A mon sens cela aurait gagné à être un peu plus allégé.
Le final est riche en action et en retournements de situation. On ne s'ennuie jamais.
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Si je devais citer des textes qui m'ont vraiment beaucoup marquée en fantasy, outre Les Trois Gardes de Damien Mauger, ce texte en fait vraisemblablement partie. Je suis tombée amoureuse de l'univers, des personnages, de l'intrigue et du style de l'auteur, si bien qu'arriver au bout m'a brisé le coeur, sérieusement. Je ne voulais juste pas que ça s'arrête. Ce livre a beau faire six cents pages d'amour, impossible de le lâcher. Tout, des premières lignes jusqu'au point final, est un véritable plaisir pour les yeux et je vous jure que j'ai lâché un gros « QUOI C'EST FINI ? » rempli de panique lorsque ce foutu ebook a atteint les 100%.

Pour commencer, ce texte est un roman de fantasy qui joue avec des tas de codes. L'ambiance qui prédomine est celle de la fantasy victorienne, avec une partie très steampunk certes avec beaucoup d'usages de machines à vapeur, mais aussi tout simplement dans l'ambiance, le contexte « historique » de l'histoire et les personnages. On y discerne aussi des inspirations western, auxquelles se mêlent une dark fantasy, avec un monde aux connotations à la fois très Sapkowskiennes et très éloignées, bien appuyée et des codes de la fantasy épique. Bon, déjà, qui dit mélange de genres dit Myfanwi excitée, vous le savez, mais là l'univers est tellement bien ficelé que ça a été le gros coup de foudre. J'ai bien aimé le trio humains – nains – elfes, auquel s'ajoute quelques créatures supplémentaires comme les Drudes ou les Demi-Ogres. Tous diffèrent totalement de ce que l'on a l'habitude de voir, et la redondance avec d'autres univers est inexistante. Comme quoi, c'est pas si compliqué de réinventer.

On se retrouve plongé dans un gros conflit entre deux grandes factions : l'une maîtrise la magie, l'autre la technologie, et chacune des deux essaie de prendre l'ascension sur l'autre. La partie politique de ce roman est extrêmement bien développée. On y voit autant les coulisses sordides que le champ de bataille, les débats décisifs que les trahisons intérieures. Tous les personnages présentés dans cette partie de l'histoire sont incroyables. Il y en a un nombre considérables, mais je peux vous dire qu'on les dissocient tous les uns des autres sans la moindre difficulté. J'ai adoré le général Wolfdagger et son ascension plus que chanceuse, Somas Athossi et sa fidélité indéfectible à l'ancien vicaire, Dame Morville et ses méthodes d'interrogatoire… discutables, et bien sûr les Scramasaxe et leur passion pour l'argent. Chacun des personnages connait un joli arc de cercle au niveau de leur développement, certains plus courts que d'autres. Bien sûr, qui dit intrigue politique dit nombreux rebondissements. Chaque personnage a le potentiel d'être un génie et le plus sombre des connards, et tout se joue pour deviner de quel côté la balance va pencher.

A côté de ça, on a ce chasseur de primes qui vit sa propre vie. Luther Falkenn est incroyable. C'est un personnage toujours posé, aussi bon bretteur mentalement que physiquement. J'ai retrouvé quelque part en lui un petit quelque chose de Sherlock Holmes dans ses déductions et son maintien, mais un Sherlock Holmes bien plus sombre et violent que l'original, et avec aussi beaucoup moins de morales et de remords. Il fait partie des types de personnages de fiction que j'aime le plus. On ne sait jamais à quoi s'attendre, parce qu'il garde toujours une part de mystère, même après la lecture du livre, mais dans le même temps, il se dévoile un peu plus à chaque chapitre. Et à côté de ça, tout comme Sherlock Holmes, on retrouve un fidèle associé qui, pour le coup, n'a rien à voir avec ce bon vieux Watson. Boniface, c'est le coup de génie de ce récit. Déjà, un chat en personnage presque principal, c'est pas rien, mais ce chat là en particulier, il a été ma mort et mon point faible sur tout le roman. Son humour grinçant, ses pouvoirs bizarres, ses instincts de chat et sa fidélité discutable en font un personnage mémorable et très complémentaire avec Luther par son ouverture et sa langue bien pendue. Franchement, rien que pour lui, vous pouvez y aller les yeux fermés et vous ne serez pas déçus.

Le roman compte bien d'autres personnages touchants, comme les soeurs Galate, ou encore tout ce qui est armée Anscaride, et il faut sincèrement lire pour apprécier toute l'étendue du travail titanesque qui a été effectué sur ce livre. Je veux dire, je suis aussi autrice dans un univers complexe, et j'imagine pas l'enfer qu'a dû représenter rien que la chronologie des événements et la chasse aux incohérences. le style d'écriture de l'auteur est exceptionnel. Il est dur et sérieux quand il le faut, mais il devient à mourir de rire par endroits et dans la bouche de certains personnages. L'ambiance mi-figue, mi-raison du récit le rend attachant et très difficile à lâcher. A cela se mêle énormément de thématiques que j'adore, à savoir de la bonne grosse satire politique, des tirs à vue sur les médias et un travail assez fou sur la condition féminine dans les romans de fantasy, ou encore sur la thématique de la religion, avec un panthéon ultra complexe et défaillant, qui met en avant tous les petits problèmes d'écriture qu'une religion peut représenter. le tout avec un vocabulaire riche et très bien mené. Bref, un pur bonheur pour la littéraire psychotique que je suis qui a besoin de décortiquer les couches des textes pour les apprécier pleinement.

En bref, parce que je pourrais m'étendre encore des heures sur le sujet, ce roman contient tout ce que j'aime dans la fiction : une ambiance victorienne, des personnages torturés, une critique du pouvoir, un chat magique, un style incroyable et des modulations dans la forme du récit, qui fait qu'on ne s'ennuie jamais. C'est un énorme, énorme coup de coeur et je suis juste triste que ça soit déjà terminé. Dans tous les cas, c'est un auteur à suivre absolument dans le futur !
Lien : https://lantredemyfanwi.word..
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Je remercie chaleureusement les éditions Crin de Chimère pour l'envoi de ce roman. Vous commencez à me connaitre, vous savez, en voyant la couverture que je n'ai même pas cherché à lire le résumé. Bien évidemment, j'ai carrément craqué sur la couverture… faible que je suis !

Accrochez-vous, ce roman est une bombe atomique. Il frôle le coup de coeur. On va tout de suite commencer par le petit point qui fait que c'est un presque coup de coeur. J'ai mis une bonne cinquantaine de pages à me mettre dans l'histoire. J'ai décroché une fois, vers trente pages, j'ai calé à 50 pages samedi soir. Dimanche, n'ayant rien de prévu, j'ai pris ma liseuse et je n'ai plus lâché ce roman. Il m'a fallu un peu de temps pour m'installer dans ma lecture.

On fait la rencontre d'un duo particulièrement attachant et atypique. Luther Falkenn est un chasseur de prime et fin limier. Luther est le personnage principal de l'histoire. Il a un caractère assez particulier : il peut se montrer très froid et cynique mais il est aussi intelligent. Il a une classe folle. Ce petit côté british lui va à merveille. Luther est accompagné de Boniface : son chat aux yeux violets et aux pouvoirs magiques. Il fait partie du duo à part entière : il parle, un peu trop parfois, et nous propose des punch lines formidables qui m'ont fait éclater de rire. Luther et Boniface sont un duo complémentaire : Boniface va venir casser un peu la figure cynique et froide de Luther et Luther va amener un peu de sérieux dans cette enquête. Je les ai trouvés très attachants.

L'enquête va commencer par une demande d'un nain banquier. Luther va devoir retrouver Ambroise Galate, une comptable qui est en fuite avec des informations importantes qui pourraient, entre de mauvaises mains, faire exploser une dynastie toute entière. Rapidement, Luther va se rendre compte que cette disparition n'est que la face visible d'un iceberg qui va lui donner du fil à retordre. L'enquête est très intelligente et bien pensée. J'ai apprécié le fait d'être menée par le bout du nez à cause des fausses pistes, des mensonges, des faux indices, certains personnages nous baladent littéralement en long, en large et en travers. C'est très plaisant d'être surpris. J'ai adoré cela.

Autre chose que j'ai beaucoup appréciée : la plume de l'auteur. Je trouve qu'elle est très travaillée, elle possède un vocabulaire riche et elle se révèle être parfaite pour le genre. C'est un chouette mélange qui propose un dépaysement et un monde crée de toutes pièces qui est très sympathique. de plus, grâce à certains personnages, il y a une présence certaine d'humour qui vient donner quelques notes de légèreté appréciable dans un monde assez sombre.

Le cadre du roman est assez agréable à découvrir. L'enquête et l'aventure se déroulent dans la ville de Solmost. Je trouve que le cadre se prête aux intrigues britanniques victoriennes. L'univers est brumeux, il ne fait pas bon vivre à Solmost, ville portuaire grouillante de bandits et de personnes peu recommandables. L'univers grouille de détails, j'adore ! Cela donne vraiment l'impression d'évoluer dans les rues d'un vieux Londres du temps de Jack L'éventreur. C'est très prenant. J'ai beaucoup apprécié la construction des personnages ainsi que les descriptions des lieux. Qui dit création d'univers dit mise en place de son histoire, de sa géographie mais aussi de ses positions religieuses et politiques. Je trouve que l'auteur s'en est très bien sorti dans le sens où ces thématiques qui peuvent être un peu lourdes en termes d'explications passent très bien dans l'intrigue. Il n'y en a ni trop, ni trop peu, l'équilibre est parfait. Au-delà de ces thématiques, il y a une présence notable de la magie et de la technologie. J'ai beaucoup apprécié le choc de la mise en place de ces deux thématiques, on n'a pas l'habitude de les voir se côtoyer dans les intrigues (enfin pour ma part).

En définitive, même si ce roman est un petit pavé de 600 pages, on se retrouve avec un véritable page turner dans les mains. Malgré avoir eu un petit souci de démarrage, je suis conquise ! J'aime aussi énormément le fait d'avoir été surprise jusqu'à la dernière page de ma lecture. Les personnages sont parfaits et l'auteur parvient à garder un équilibre certain entre une enquête prenante et surprenante et un monde décrit dans les moindres détails. Bravo à l'auteur pour ce travail sublimé par une plume que j'ai trouvée formidable !
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Quoique nominalement sous souveraineté du Grand-Duché de Sainte-Eusie, l'archipel des Brisures a, au fil des siècles, soigneusement et farouchement préservé son identité propre, notamment linguistique. On y recense pas moins de trois-cent-quatre-vingt-onze patois, soit tout de même une moyenne de dix-sept par île. On notera avec intérêt qu'au moins vingt de ces parlers locaux ne disposent d'aucun mot pour "bonjour", mais plusieurs dizaines pour dire "arrache-toi de là, c'est mon banc de sable".
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Boniface n'hésita pas un instant. Il savait pertinemment ce qu'il lui restait à faire. On élevait les mandragots pour leur intelligence et leur vivacité d'esprit, non pour leur fidélité à toute épreuve confinant à la stupidité crasse - sans quoi, se disait-il souvent, on aurait pris des chiens pour faire le boulot. Un brave renifleur de trou de balle à la langue pendante y aurait réfléchi à deux fois avant d'attaquer son maître, aurait tergiversé. Mais les chats étaient déjà naturellement des salauds tournant à la logique, et la part humaine des mandragots achevait d'en faire de parfaites petites ordures.
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Il avait déjà la main sur la poignée de son pistolet lorsque, sur la place du conducteur, ce qu'il avait pris pour un coussin de fourrure noire de déploya pour révéler un gros chat à l'épaisse robe de jais unie. Celui-ci s'avança résolument vers le Sainturnien, referma d'un coup de patte le couvercle de la boîte en fer avant de se jucher d'un bond sur celle-ci, puis braqua finalement sur l'officier deux grands yeux mauves pour le moins furibards.
-C'est quoi, cette putain d'arnaque ? s'exclama le félin en braillant au visage décontenancé du prévôt.
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Falkenn avait autrefois réfléchi à l'expression "la vengeance est un plat qui se mange froid" et conclu que les gens se fourvoyaient sur son sens profond. Lui y voyait un appel à la civilité, à la patience, le temps que la justice s'exerce. Parce que c'était précisément la raison d'être de toute justice : endosser la violence nécessaire pour que les gens normaux n'aient pas à se brûler en la rendant eux-mêmes.
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- Cela t'arrive-t-il de penser à autre chose qu'à ton estomac, ne serait-ce que deux minutes ? le morigéna Falkenn.
- Deux minutes ? Oh... oui, largement. Deux minutes, ouais. Par an.
- Tu es un ventre monté sur pattes, grinça le chasseur de primes en tournant les talons.
- Je crois qu'en langage scientifique, on appelle ça un chat [...].
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