A son travail , il expliqua un retard de deux heures en inventant un chien de berger écrasé sur le bord de la route , qu'il avait fallu conduire chez le vétérinaire . Dans le mensonge , le chien resta paralysé de deux pattes et l'excuse passa comme une lettre à la poste . .
Au lieu d'aller se coucher , il se met devant son ordinateur et regarde son courrier . L'unique mail qu'il a reçu vient d'un imbécile avec qui il était à l'école primaire et qui a trouvé son adresse électronique sur sur un site Internet .
Un briquet , un bonbon pour la toux , un timbre -poste , une cigarette un peu tordue , un cure-dents , un mouchoir en tissu , un stylo , deux pièces de cinq shekels . Et ce n'est qu'une partie de ce que j'ai dans les poches .
"Raconte-moi une histoire", ordonne le barbu assis sur le canapé de mon séjour. J'avoue que la situation n'est pas très confortable. (...) J'explique au barbu que s'il remettait le révolver dans son étui, ce serait à son avantage. A notre avantage. Difficile d'inventer une histoire quand le canon d'un révolver chargé vise votre tête.
Je continue de parler , parler , parler . Comme une voiture dont le frein à main est tiré , les roues bloquées , mais qui continue de glisser sur la chaussée .
Elle trouva une petite targette de fermeture éclair...
« Si vous avez tout de même besoin de quelque chose, appelez-moi. Je vous promets de ne pas essayer de vous vendre une assurance. »
Voilà ce que j'ai plein les poches, un tout petit espoir de dire oui et de ne pas regretter.
Pendant qu’il appuyait sur la touche « envoyer », son doigt effleura les ailes d’un papillon assoupi qui s’était posé sur le clavier de l’ordinateur portable. Les ailes du papillon frémirent. Quelque part à l’autre bout du monde, des vents maléfiques se mirent à souffler.
Alors, tirez parti de la situation, faites-en une histoire. Sur le fait que ce n'est pas naturel, et sur comment, de cet artifice, surgit quelque chose de vrai, de passionnant.