Liv Maria

J'ai beaucoup apprécié la plume de Julia Kerninon, si poétique et équilibrée, très fluide à lire. Cependant, je n'ai pas apprécié l'histoire, qui pour moi manquait de vraisemblance (trop de coïncidences improbables) et qui, surtout, présentait comme romantiques des relations amoureuses qui relevaient clairement de la domination masculine (coucher avec son prof beaucoup plus vieux alors qu'on ne s'intéresse pas au sexe, sortir des années avec son patron marié et macho comme pas possible...). Je trouve qu'on n'a pas besoin de plus de ces représentations-là.
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Après son dernier roman bien apprécié, « Ma dévotion », Julia Kerninon dresse un portrait de femme qui, marquée par un secret inavouable, poursuit sa vie entre son île natale bretonne , Berlin, le Chili et l'Irlande , en gardant sa liberté et son caractère affirmé.

Liv Maria vit sur une petite île bretonne entourée d'un père, marin norvégien Thure qui lui lit Beckett et Faulkner, qui a accosté sur ce bout de rocher et ne l'a plus quitté après sa rencontre avec Marie Tonnerre, jeune fille taiseuse mais courageuse , à la tête du bar-épicerie du village. Leur fille, grande lectrice, s'épanouit au milieu de cette nature sauvage. Lorsqu'elle a 17 ans , un incident survint et sa mère décide de l'envoyer à Berlin comme fille au pair chez la soeur de Thure tout en poursuivant ses études. Elle y rencontre Fergusson, professeur d'anglais irlandais marié dont elle tombe amoureuse et devient sa maîtresse.
A la fin de l'été , Fergusson rentre en Irlande et Liv Maria perd ses deux parents dans un accident de voiture. Elle revient sur l'ile pour transformer le bar en chambres d'hôtes avec grand succès. Sa famille , la trouvant trop solitaire et triste, lui suggère de profiter de sa jeunesse pour voyager . Elle décide de partir au Chili.
Elle devient une femme d'affaire redoutable, grande amoureuse aux multiples amants jusqu'à la rencontre avec un homme avec qui elle souhaite fonder une famille.

On suit avec grand plaisir les divers voyages de Liv Maria. On perçoit à la fois sa grande liberté de vie, sa soif de réussite professionnelle, son envie de rencontres et d'aventures. Mais on perçoit des blessures encore à vif, une fragilité, une angoisse de l'abandon ; elle devient alors une fugitive dont les secrets du passé pèsent lourds.
Malgré ce récit écrit avec beaucoup de délicatesse, j'ai eu du mal avec ce personnage ; je suis restée spectatrice de sa vie sans aucune empathie , ni émotion. La lecture a été agréable mais je n'ai pas trouvé assez de profondeur dans le destin de Liv Maria, les pans de sa vie me semblent survolés . le suis restée un peu indifférente.
Je suis passée à côté de cette histoire, à l'inverse de beaucoup de lecteurs.

Elle s'appelle Liv Maria.
On la découvre jeune fille. Elle quitte son île pour l'Allemagne et y tombe amoureuse de son professeur avec lequel elle a une aventure.
Après avoir quitté l'Allemagne, elle reste sans nouvel de son premier amour qui restera son grand secret. Après avoir vécu une vie aventurière, elle se marie et devient mère. Va-t-elle le supporter ?

Il me faut 90 pages pour arriver à rentrer dans ce roman qui n'en compte au final que 320.

Je ne parviens pas réellement à m'attacher à Liv Maria. Je suis complètement détachée.

Le roman est assez fluide. le récit est plaisant, néanmoins il me manque un peu de peps et je trouve la fin un peu bâclée. J'aurais aimé que la chute soit plus exploitée.

Je suis donc assez mitigée par cette lecture. On ne peut pas réellement dire que je n'ai pas aimé. On dira que je suis assez indifférente face à l'histoire de Liv Maria. J'aurais voulu plus de complicité féminine, malheureusement elle n'est pas arrivée.

Je sais que beaucoup ont apprécié cette lecture, alors, même cette lecture ne m'a touchée, je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans l'histoire de Liv Maria. Il s'agit d'un rendez-vous à demi manqué pour moi.

Quel roman à la saveur particulière. Trouvée en boîte à livres, j'ai reconnu la couverture de ce livre aux critiques élogieuses, ce livre récompensé. Je n'ai pas eu envie de relire le résumé. J'ai voulu lui laisser une chance, je lui ai donc offert un second foyer, puisque sa propriétaire s'en était séparée.
Je pense avoir d'autant plus apprécié le moment parce que je n'ai pas cherché à en apprendre plus.
La plume est simple, fluide, pourtant Liv Maria n'a rien de tout ça. Au contraire, je lui ai trouvé une palette d'adjectifs. J'ai apprécié suivre sa vie, la voir évoluer au fil des années, vivre des drames, faire des erreurs, rencontrer des amours.
Mais finalement, je ressors de ce livre avec un sentiment mitigé. Si la première partie m'a convaincu, la seconde où tout bascule, où les coïncidences forment un "trop", j'ai eu du mal à accrocher.
J'ai ce sentiment d'être restée simple spectatrice, de ne pas être entièrement rentrée dans l'histoire.
En revanche la plume de l'autrice et son style sont prometteur. Je vais me pencher sur ses autres romans.

Liv Maria nait sur une île Bretonne. S0n père est un norvégien, sa mère une insulaire. Il y a aussi la famille maternelle, l'oncle qui lui apprend à conduire. Elle y est heureuse. Un évènement va la conduire à Berlin. Elle y découvre l'amour de son professeur d' anglais, qui est irlandais et marié. Quand l'année scolaire s'achève et que son grand amour doit retourner chez lui, ils se promettent de s'écrire.
Il ne le fera jamais et Liv Maria malgré son intelligence, sa capacité à réussir tout ce qu' elle entreprend, malgré d'autres hommes n'oubliera jamais son premier amour.
Elle aime, se construit une nouvelle vie puis part invariablement.
Son personnage m'a déconcertée surtout la fin. Je suis restée sans réponses. Je me suis dit : non mais vraiment, ça se finit comme ça ?

Je viens de terminer Liv Maria et je suis perplexe. Oui, j'ai tourné les pages pour lire l'histoire de cette femme libre car j'avais envie de connaître son destin.
Mais ses fuites en avant ne m'ont jamais semblé vraiment justifiées à commencer par celle que lui impose sa mère, comme une punition. Cela permet uniquement à l'auteur de justifier ce premier voyage mais était ce nécessaire ?
La coïncidence de la rencontre avec son futur mari n'est aucunement vraisemblable et cela m'a gênée. Et de ce fait, toute cette culpabilité liée au secret m'a semblé artificielle, uniquement destinée à construire la fin dont je n'ai pas compris la dernière phrase...
Alors, oui c'est une belle écriture mais il manque à ce personnage la profondeur suffisante pour comprendre ses brusques changements de vie.

Cette héroïne n'a rien d'une révolutionnaire, enfant d'un couple mal accordé sur une île sans horizon elle pousse au milieu des livres et des embruns heureuse de son sort.
Jusqu'au jour où devenir désirable reste un problème de femme qui en guise de protection doit fuir sur le continent.
Commence alors une vie citadine dont elle ignore le moindre code, la vie est en marche et avec elle les rencontres et surtout le mouvement.
Une drogue aussi puissante que la liberté nourrit d'une première histoire d'amour furtive et ennivrante.
Elle aura essayé de s'ancrer mais être femme n'exclue de prendre les voiles.
C'est une écriture poétique, une héroïne attachante mais la fin du livre laisse un goût d'inachevé, c'est dommage.

Le tableau de Liv Maria à la vie riche et intense, de cette baroudeuse qui se métamorphose au cours de ses « mille vies », le destin de cette femme qui poursuit une sorte de course en avant pour conquérir cette liberté qui lui est si chère, est difficile à comprendre quant à ses motivations.
En effet, Liv Maria ne s'est-elle pas plutôt rendue prisonnière de ses secrets et des identités qu'elle s'est, elle-même, forgées ?
Néanmoins, il s'agit d'un beau portrait de femme malgré quelques invraisemblances et la fin, quelque peu surprenante qui mériterait, peut-être, d'être développée.

Lu par curiosité, parce que j'en ai entendu beaucoup de bonnes critiques. Comme parfois dans ces cas-là, j'ai été un peu déçue. J'ai aimé mais ce n'est pas un coup de coeur, comme pour certains lecteurs.

[Son nom est Liv Maria Christensen.
Elle fut l'enfant solitaire, la jeune fille fiévreuse, l'amoureuse du professeur d'été, l'orpheline et l'héritière, l'aventurière aux poignets d'or. Maintenant la voici mère et madone, installée dans une vie d'épouse. Mais comment se tenir là, avec le souvenir de toutes ces vies d'avant ? Faut-il mentir pour rester libre ?]

Voilà un livre que j'ai vécu à 100 à l'heure, le résumé paru sur la 4e de couverture m'avait attiré.
Dés les premières pages, le style m'a quelque peu sorti de ma zone de confort.
L'histoire est fluide mais l'auteure semble ne pas avoir le temps de s'attarder sur les détails.
J'ai été surprise par la façon dont tout est survolé, rien n'est approfondi.
Le récit m'a semblé lisse, terriblement désespérément lisse.
Pourtant, j'ai persévéré et voulu connaitre le destin de Liv Maria jusqu'à la dernière page.
Le livre s'ouvre alors que Liv Maria n'est pas encore née, que ses parents font l'amour.
J'ai suivi la protagoniste jusqu'à ses quarante ans, à travers un parcours atypique et parfois douloureux qui a contribué à faire d'elle une femme libre, puissante, mystérieuse, complexe, autonome et incontrôlable.
Chapitre après chapitre, je n'ai pas trouvé comment m'attacher à Liv Maria.
Oui, j'ai eu quelques émotions en une ou deux phrases.
Pour autant, je suis restée assez extérieure à l'histoire à part sur quelques passages.
Le texte passe si vite sur tant de péripéties qui me semblent pourtant indispensables pour se mettre dans la peau du personnage.
L'histoire et le secret qui pèsent sur Liv Maria me sont apparus trop peu crédibles.
Au final je fais parti de ceux qui terminent sur cette idée : c'est un livre qui se lit facilement, une lecture qui laissera une maigre trace dans ma mémoire.
Dommage...
Alors... Faut-t'il mentir pour rester libre ?
Je dirais : non.
Et vous ?
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