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3,78

sur 953 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je ne comprends pas le succès de Yasmina Khadra. Tant "L'attentat" que "Ce que le jour doit à la nuit" m'avaient fait bailler d'ennui. Chacun de ses livres est pourtant un best-seller. Le dernier en date n'a pas fait exception.
Je l'ai lu moins par plaisir que par obligation : ce n'est pas tous les jours qu'un roman grand public a l'Afrique pour décor.
Et j'ai été mortellement déçu par cette histoire sans queue ni tête d'un médecin allemand (pourquoi diable allemand ?) parti se remettre du suicide de sa femme en acheminant en voilier des médicaments vers les Comores (depuis quand envoie-t-on des médicaments aux Comores, qui plus est en voilier !). Au large de la Somalie, son bateau est arraisonné par des pirates. Otage, il est conduit ... au Darfour (imagine-t-on des terroristes de l'ETA se réfugier au Danemark ?) où il rencontre une jolie infirmière (espagnole) qui lui redonnera le gout de vivre.
On se croirait dans un roman Harlequin mâtiné de Jules Verne et lardé de réflexions philosophiques à la Paolo Coelho. La plume de Yasmina Khadra est pachydermique, laissant suspecter dans l'usage répété d'adjectifs compliqués le désir secret de l'auteur de "faire style" ("Il réside au tréfonds de ces êtres, une flamme immarcescible qui les éclaire et les ravive chaque fois que les ténèbres tentent de les dissoudre")
J'aurais pourtant dû me méfier d'une quatrième de couverture qui annonce "un voyage saisissant de réalisme qui nous transporte de la Somalie au Soudan dans une Afrique orientale tour à tour sauvage, irrationnelle, sage, fière, digne et infiniment courageuse".
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Désemparé par le suicide incompréhensible de sa femme, Kurt Krausmann, un médecin allemand, accepte d'accompagner un ami pour une mission humanitaire aux Comores. Mais au large de la Somalie, leur bateau est pris d'assaut par des pirates. le cuisinier philippin, sans intérêt, est jeté par dessus bord. Kurt et son ami Hans sont transférés à terre et deviennent les otages d'une bande de mercenaires sans états d'âme.

De Yasmina KHADRA je ne connaissais que le nom mais j'en avais entendu beaucoup de bien. J'imagine que tous ces avis positifs ne sont pas fondés sue L'équation africaine qui est tout simplement une daube! Au fil des pages, j'ai subi l'écriture plate et sans saveur de l'auteur, ses poncifs, sa morale, sa philosophie de comptoir, ses erreurs, ses jugements, ses dialogues à rallonge.
Des pirates somaliens qui parlent comme des professeurs de lettres, des erreurs grotesques (les "cordes" du bateau, les "palettes" de l'hélicoptère), un entêtement gênant à parler de "Frankfurt" plutôt que de "Francfort", des lieux communs sur l'Afrique et les africains et pour finir une histoire d'amour inutile...voilà ce que je retiens de ce roman qui fut une réelle déception.
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Aaaah comme je suis ennuyée et me suis parfois ennuyée à la lecture de ce roman !
Je n'ai pas retrouvé ici l'auteur qui m'avait tant plu dans sa célèbre trilogie "L'attentat".

Pourtant le thème avait de quoi interpeller : prise d'otages au large des côtes du Soudan. Et puis le titre laissait imaginer une belle découverte de la part de son héros : malgré l'enfer vécu, Kurt découvre une Afrique aimable et attirante malgré ses paradoxes. Mais non, son retour en Afrique n'est dicté que par sa... queue. Bon d'accord, appelons ça de l'amour.

Justement parlons-en du héros. le docteur allemand Kurt Krausman, n'est pas crédible pour deux sous. Arrogant comme un Français, moralisateur comme un vieux dicton, batailleur comme un Spartacus et amoureux comme une girouette, notre bon docteur évolue dans son histoire avec tous les clichés occidentaux et africains en même temps.

Au final, je n'ai pas saisi le message de Yasmina Khadra. Ou plutôt, il me semble que sa vision de l'Afrique est très manichéenne. D'un côté, les terroristes, les fous de guerre et de pouvoir sans aucune ligne de conduite si ce n'est leur propre personne, de l'autre les laisser pour compte, les pauvres et les miséreux qui détiennent les clés de l'Afrique, "une terre sainte, au souffle biblique".

Décidément, les mathématiques et moi avons toujours été fâchées. Encore une équation que je n'ai pas su résoudre...

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Décidemment Khadra et moi ça ne cadra jamais. Je n'avais déjà pas aimé l'écriture avec l'attentat. Je fais quand même une deuxième tentative après insistance d'une collègue. Deux allemands, pris en otages par des africains, (au passage ils arrivent à se comprendre parfaitement dans on se sait quelle langue !) Des métaphores compréhensibles que par l'auteur, des dialogues niveau maternelle, du blabla de commère. Mais bon l'histoire, limite arlequin finit bien, puisqu'après le suicide (pour cause de ratage de promotion professionnelle) de sa femme aimée, il retrouvera l'amoooooooooour. Quel ennui !

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Yasmina Khadra a le mérite de s'intéresser à des problématiques actuelles complexes. Ici, il nous plonge dans une Afrique en proie à la violence, une Afrique désertique et appauvrie par des luttes de pouvoir. Il place face à cette réalité un européen issu d'un milieu aisé, médecin, un homme qui évolue dans des sphères totalement étrangères et qui va se heurter de plein fouet à un monde inconnu.



« - Je n'ai pas choisi la violence. C'est la violence qui m'a recruté. de mon plein gré ou à mon insu, peu importe. Chacun fait avec ce qu'il a. Je n'en veux à personne en particulier et, par conséquent, je ne vois pas comment ne pas loger tout le monde à la même enseigne. Pour moi, Blanc ou Noir, innocent ou coupable, victime ou bourreau, c'est du pareil au même. Je suis trop daltonien pour distinguer le bon grain de l'ivraie. Et puis, c'est quoi le bon grain, et c'est quoi l'ivraie ? Ce qui est bon pour les uns est mauvais pour les autres. Tout dépend de quel côté on se trouve. Nul besoin d'éprouver du regret ou du remords. Qu'est-ce que ça change lorsque le mal est fait ? Petit, j'avais peut-être un coeur, aujourd'hui il est calcifié. Quand je porte ma main à ma poitrine, je ne perçois que la colère en train de sourdre en moi. Je ne sais pas m'émouvoir puisque personne n'a eut pitié de moi. Je ne suis que le support de mon fusil, et j'ignore qui, de moi ou de mon fusil, commande l'autre. » (p. 142)



Si vous avez lu ce passage, vous comprendrez tout de suite ce qui ne peut pas fonctionner dans ce roman :



Ce que j'ai moins aimé :



Yasmina Khadra, comme dans L'olympe des Infortunes, s'échine à nous administrer une morale, des phrases et des idées toutes faites :



« Il n'y a pas d'enfer sur terre, docteur Krausmann, seulement des démons, et ils ne sont pas invincibles. » ( p. 214)



« L'Afrique ne se voit pas, elle se sent. » (p. 217)



Le désir de vivre des Africains, est, bien sûr, plus fort que tout :



« J'ai vu des gens qui n'avaient que la peau sur les os, et d'autres qui avaient perdu le goût de la nourriture, et d'autres jetés en pâture aux chiens et aux vauriens, pas un n'était prêt à céder. Ils meurent la nuit, et au matin ils ressuscitent, nullement dissuadés par la galère qui les guette. » (p. 217)



Conclusion lumineuse :



« L'Africain sait que sa vie est son bien le plus précieux. le chagrin, les joies, la maladie ne sont que pédagogie. L'Africain prend les choses comme elles viennent sans leur accorder plus d'opportunité qu'elles ne le méritent. Et s'il est convaincu que les miracles existent, il ne les exige pas pour autant. Il s'autosuffit, vous comprenez ? Sa sagesse amortit ses déconvenues. » (p. 218)



« Si je devais mettre un visage sur la générosité, ce serait le visage d'un Africain. Si je devais mettre un éclat sur la fraternité, il aurait celui d'un rire africain. » (p 219)



Le ton de ces leçons est proprement lassant, trop sentencieux, trop attendu, tout comme la fin, parfaitement prévisible…



Son style ampoulé et convenu enlise définitivement cette « Equation africaine »…


Lien : http://lecturissime.over-blo..
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Je rejoins assez Sandrine 57 sur sa critique mais je n'ai pas le mérite de l'avoir lu jusqu'au bout. le style est trop plat. Cela fait bien trois semaines que je l'ai commencé et que j'ai jeté mon dévolu sur d'autres auteurs (Stefan Zweig, Fred Vargas toujours et encore, Nadine Monfils, Anonyme,etc.) faute d'intérêt.
"L'équation africaine" ne me passionne pas le moins du monde. Je ne comprends pas cette femme qui a tout et se suicide seulement car elle n'a pas eu sa promotion et je ne pense pas forcement que c'est propre à l'occident (quoi que...). J'aimerai pousser plus loin ma lecture pour voir si c'est plus captivant lorsque les pirates surgissent mais apparemment non. A voir.
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J'ai lu ce livre parce qu'on me l'a prêté et demandé un avis. Pour tout dire je ne peux pas vraiment dire que je l'ai lu tant j'ai eu hâte qu'il se termine. J'avais pourtant accroché au debut de l'histoire. J'ai eu envie de savoir pourquoi sa femme tant aimée s'est suicidé et là, 1ère déception. J'ai eu envie de savoir ce qui donnerait à Kurt l'envie de continuer à vivre sans elle et là 2ème déception. J'ai eu envie de savoir comment il survivrait à la captivité et là 3ème deception. J'ai finalement arrêté d'avoir envie j'ai subi une succession d'incohérences et de situations saugrenues. J'ai subi des personnages sans intérêt et loufoques. J'ai subi les clichés colorés et sauvages de l'Afrique, j'ai subit les pseudos decouvertes d'une Afrique pauvre et misérable, les pseudos guerriers incultes... J'ai attendu la fin. J'ai fini je n'ai rien à ajouter. Mediocre.
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- Un style maniéré et des dialogues convenus.
- Une histoire peu originale.
- Des personnages caricaturaux avec des études de caractère superficielles.
- Une approche géopolitique sans intérêt.
- Un livre que je ne conseillerais pas.
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Le premier livre de cet auteur que je n'ai pas aimé.
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