On connait le syndrome de Stockholm mais y a-t-il un nom pour un bourreau qui s'attache à sa victime ?
C'est tout le paradoxe de ce livre assez captivant.
Les scènes de torture, décrites de façon assez évocatrice, sont dures à supporter. Heureusement, elles se cantonnent surtout en début de livre. La suite est plutôt une sorte de lutte psychologique, entre un homme déterminé à se taire et à résister tout en étant plus devenu que l'ombre d'un homme suite aux sévices subis, et un homme qui mettra tout en oeuvre pour lui faire avouer en lui donnant à nouveau le goût de vivre. de torture on passe donc à la perversité et à la manipulation... mais quand finalement l'on tombe à son propre piège, ne contrôle plus qui croit.
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Carl Hendorf, nazi, réfugié à Damas depuis dix ans, s'occupe d'une usine de tissage qui appartient au gouvernement. Marié, deux enfants, il mêne une vie paisible. Kassik le connait bien. Il lui a délivré son permis de séjour. Il possède tout un dossier concernant Carl Hendorf. Avec des photographies. En tenue de ville au Brésil, en uniforme nazi pendant la guerre, dans les camps de concentration en tant que membre de la Gestapo.