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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai essayé, lecteur, j'te jure que j'ai essayé. A lire tout Internet, il s'agissait là du roman le plus poignant qui soit jamais sorti et que j'arriverai pas à le lâcher avant d'en avoir tourné la dernière page. Je l'ai traîné, ce pavé, t'imagine pas, il me dégoulinait des mains chaque fois que je l'empoignais...

D'abord, il y a cette histoire de Grand-mère disparue et qui laisse en héritage à sa petite-fille un secret de famille... éculé.
Et puis il y a eu ce jeu de piste artificiel à la recherche de carnets secrets, ça m'a saoulée. Enfin, le style, ronflant, dégoulinant, maniéré parfois, qui me faisait lever les yeux aux ciels en implorant le Dieu de la métaphore d'arrêter de s'immiscer partout... et encore, je te parle pas de la pauvre héroïne mal aimée par sa vilaine maman et maltraitée par son fiancé méchant... un peu mièvre tout ça, nan ?

Mais crois pas que je sois une espèce de psycho-rigide qui s'émeut pas, hein, j'en ai jamais su autant sur le Génocide arménien qu'en lisant ce roman et je suis heureuse que celui-ci ne soit plus réduit, dans mon esprit du moins, à un lointain chapitre d'Histoire auquel on a consacré une séance vite-fait-mal-fait.

Qu'est-ce qui m'arrive, lecteur ? Je deviens exigeante, je crois, je veux une VRAIE originalité de style et des ficelles invisibles, je veux des héros cohérents et pas trop lisses, je veux que l'horreur, quand elle ne m'est pas épargnée, ne soit pas ampoulée d'explications techniques envahissantes.

C'est bon, tu peux tirer à vue et t'esclaffer de l'infamie de ce post, il faut toujours une voix dissonante, et visiblement, je serai celle-là aujourd'hui...
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Un livre extrêmement touchant, racontant le génocide des Arméniens et le traumatisme laissé sur quatre générations de femmes empêchées dans leurs sentiments : Louise, Luna-Nona, Estrella-Hélène, Taline. Il raconte aussi la résilience et le désir de vie plus fort que tout.
Cela dit, plusieurs choses m'ont gênée dans ce roman : le jeu de piste artificiel laissé par Nona ; les carnets bien pratiques pour changer de narrateur ; l'écriture parfois laborieuse ; le désir de mettre des mots évocateurs, lesquels tombent souvent à côté (les larmes "dégringolent", le tapis est "nappé" de couleurs etc.). On se demande aussi à quoi sert le personnage de Mathias, ce que sont devenus d'autres personnages (Gil, Sélène, entre autres). Quant à l'aspect didactique du texte (histoire du parfum entre autres), elle est s'abreuvée aux sources d' Internet ; pourquoi pas ? Mais les raccords sont visibles.
Un roman qu'il est malgré tout difficile de lâcher.
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Pas évident de pondre quelques lignes peu flatteuses sur ce roman, quand je vois l'enthousiasme de la grande majorité des lecteurs de Babelio. S'il s'agissait d'un film, je dirais que le scénario n'était pas mal, mais que la réalisation n'était pas à la hauteur.
Taline vit en France et ne s'intéresse pas beaucoup à ses racines arméniennes. Jusqu'au jour où meurt sa grand-mère bien aimée (Luna dite Nona), qui lui lègue un carnet rédigé par sa mère Louise (donc l'arrière-grand-mère de Taline), dans lequel cette dernière commence à raconter ce que fut sa vie. Deux autres carnets suivront, qu'il faudra retrouver par une sorte de jeu de piste, procédé pour le moins discutable par rapport au contenu souvent dramatique de ces carnets. A partir de là, le roman se lit à deux niveaux : le récit de Louise, et ses conséquences sur l'existence de Taline.
le premier carnet dévoile l'enfance de Louise, qui semble réciter son texte : ces pages manquent de vie. le second carnet est le plus intéressant car il nous confronte à L Histoire, en racontant le génocide arménien. La cruauté des Turcs fut terrible. Louise y échappe mais perd de nombreux proches et se retrouve seule avec sa petite soeur dans un pensionnat religieux qui ressemble davantage à une prison. Ici encore j'ai eu du mal a vraiment entrer dans le récit, sans doute parce que l'autrice parsème sont texte de (trop) nombreuses phrases qui se veulent poétiques mais rendent le récit peu naturel.
Dans le troisième carnet, on retrouve Louise mariée sans enthousiasme car son amour de jeunesse a sans doute péri lors du génocide. Cette fois c'est le fond de l'histoire qui me heurte : elle a deux filles de ce mariage, hait l'aînée (Luna) qu'elle rejette, et idolâtre véritablement la cadette, sans aucune raison apparente. Une mère est-elle capable d'une telle discrimination ?
Je reviens à Taline, qui vit avec Mathias, caricature du macho, caricature tellement poussée qu'elle en devient risible. Cela n'empêche pas Taline de mettre un temps fou avant de se rendre compte qu'elle ferait mieux de le quitter. Elle a repris l'entreprise de parfum que dirigeait sa grand-mère (qui était une référence en la matière…à cent ans !) ce qui vaut au lecteur des pages entières consacrées aux composantes florales et chimiques de ces parfums que Taline tente d'élaborer en mélangeant des fragrances simplement en les recherchant dans sa mémoire !
La fin du roman tourne au mélo. Taline a aussi souffert, comme Nona, d'un manque d'amour maternel. Mère et fille tombent finalement dans les bras l'une de l'autre. Et last but not least, Gil, l'amour de jeunesse, réapparaît soudainement. Alleluia !
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