Sweet Home, tome 1

A peine reçu et déjà terminé...pfff, lorsque j'ai vu l'ampleur du livre, j'ai cru que j'allais en avoir pour un certain temps mais cela était sans compter le fait qu'il y a énormément de dessins (extrêmement bien travaillés il va sans dire) et ma passion addictive (en dehors de mes heures de boulot) à dévorer un livre surtout lorsque celui-ci me passionne ! Je tiens d'ailleurs à remercier babelio ainsi que les éditions Ki-Oon pour l'envoi de ce magnifique ouvrage puisque celui-ci m'a été envoyé lors de la dernière opération de Masse Critique.

Je sais que vous allez sûrement penser que je suis maso (je vous assure, je me pose parfois-moi-même la question) mais j'avais commencé à regarder cette série sur Netflix durant l'un des deux confinements alors qu'ici, je vous le donne dans le mille, de quoi parlons-nous : d'un étrange virus et d'un confinement durant lequel les personnes sont amenées à faire le stock de nourriture et à ne pas sortir de chez elles ! Tiens, tiens, cela ne vous rappelle rien ? Mais ici, les circonstances du virus sont d'autant plus dramatiques (ce qui m'avait permis de relativiser puisque celles qui en sont atteintes se transforment en monstres. Je ne vais pas vous spoiler toute l'histoire, rassurez-vous mais ici, le lecteur découvre Hyeon-Su (c'est le seul nom que j'ai retenu), notre personnage principal, qui vit reclus dans un petit appartement minable depuis la mort de ses parents et de sa soeur. Ce dont il a besoin : un accès à Internet et la connexion à ses jeux vidéo. Il limite au maximum tout contact avec un autre genre d'individu de race humaine jusqu'à ce qu'il soit obligé d'admettre que quelque chose ne tourne pas rond et qu'il va devoir s'allier avec les autres résidents de l'immeuble si il veut survivre : parmi eux, je nommerais simplement pour faire simple celui que nous appellerons "le truand", (bien que cela n'en soit pas un), une petite fille bien trop curieuse et impertinente (et surtout bien trop jeune pour fumer), une musicienne qui a tendance à faire péter les baffles un peu trop fort (mais bon, vu, qu'elle n'a pas de voisin, elle se fiche des règles) et un concierge quasiment absent, surtout lorsque l'on a besoin de lui !

Un scénario vraiment bien travaillé avec des images à couper le souffle et bien que ce premier épisode m'ait laissé sur ma fin, je me console en me disant que j'avais déjà eu un aperçu de par mon visionnage sur Netflix (entre temps, je me suis désabonnée mais cela est une autre histoire) et que mon imagination est déjà assez grande pour imaginer que la suite sera dans la même lignée et qu'il y n'y aura pas forcément une happy-end, du moins, pas pour tout le monde !

Une lecture que je ne peux que vous recommander car celle-ci est tout de même nettement plus gratifiante que le visionnage d'une série télévisée il va sans dire !

J'avais plein d'a priori sur les webtoon et sans l'opportunité offerte pour Ki-Oon, je pense que je n'aurais jamais été vers Sweet Home qui en est un et qui en plus est une histoire horrifique, genre que mon coeur sensible fuit. Cependant, je dois reconnaître que j'ai été surprise par l'addiction de cette lecture et je comprends mieux le succès de ce format.

Le webtoon est un phénomène coréen qui a de plus en plus de succès. Cependant pour ma part, j'y vois plutôt, pour ce que j'en aperçois (désolée pour les fans), des histoires au contenu et aux dessins un peu cheap, fabriqués à la va-vite pour qu'il y ait beaucoup mais alors beaucoup de chapitres dispo rapidement sur le net. le fait que ce soit en plus des créations 100% digitales au début m'a refroidie, je n'aime pas les dessins numériques, ils manquent de chaleur et d'épaisseur à mes yeux. Cependant, je dois aussi reconnaître que ce sont des créations très bien pensée pour rendre les lecteurs accrocs comme j'en ai eu l'exemple ici.

Sweet Home est un petit phénomène en soi. Série à succès en Corée avec pas moins de 12 tomes et donc environ 120 chapitres, elle fut ensuite adaptée en série tv sur Netflix, où elle a aussi bien fait parler d'elle. Les deux auteurs, Youngchan Hwang et Kim Carnby, avaient déjà travaillé ensemble sur Bâtard édité également chez Ki-Oon qui déjà avait eu du succès avec ses 5 tomes achevés en début d'année chez nous. Ils récidivent ici avec une nouvelle histoire tout aussi sombre, qui semble construite pour nous accrocher et ne plus nous lâcher.

C'est pourtant une histoire lambda, avec un jeune héros lycéen inadapté à la vie sociale, qui vit enfermé dans sa chambre suite à des brimades, mais quand meurent ses parents, il est obligé de sortir pour continuer à vivre. Il va trouver un nouveau logement avec un appartement dans un immeuble où il ne connaît personne et y emménager. Bref rien de particulier dans ce début assez lisse et convenu. Sauf que les auteurs glissent discrètement des petites touches pour faire basculer son univers. En effet, on voit de plus en plus autour de lui des gens qui saignent du nez et un beau jour, il découvre que sa voisine de palier s'est carrément transformée en monstre assoiffée de sang qui a dévoré son sang. On bascule alors dans l'horreur.

Tel un épisode de série B, les auteurs nous embarquent dans une aventure stressante sur fond de monstres, zombies, assoiffés de sang, dont les corps se transforment de manière horrible pour s'adapter à leurs nouveaux goûts. le héros et ses voisins vont se retrouver enfermés, coincés dans leur immeuble. L'horreur et la tension va monter quand le héros va découvrir ce qu'il se passe en allant sur le net et en voyant les mots clés les plus recherchés. Ses voisins, eux, vont s'en rendre compte en tentant d'aller trouver le gardien et en se rendant compte du piège dans lequel ils sont tombés. On se croirait dans un film comme REC avec ce huis clos stressant.

Narrativement, bien que l'histoire est parfaitement classique dans son genre, les auteurs tiennent le truc en proposant un récit ultra rythmé. J'ai compris avec eux l'effet addictif que peuvent produire les webtoons. Avec un enchaînement de cases rapide, sobre et découpé de manière très cinématographique, ils captent et capturent direct l'attention des lecteurs, c'est très efficace. Ils alternent entre rêve et réalité chez le héros. Ils alternent également les points de vue avec les différents habitants de l'immeuble. Enfin, ils se permettent tout dans l'imaginaire gore dans leurs dessins.

Cependant, si j'ai trouvé le rythme très prenant, je dois avouer que je n'arrive toujours pas à trouver les dessins intéressants en eux-mêmes, eux. Je les trouve vraiment très simples, très caricaturaux. Les auteurs n'ont pas de style propre pour moi et proposent quelque chose de très lisse et déjà vu, qui serait parfait pour être adapté facilement en animé, mais dans lesquels il manque de la vie et du caractère à mes yeux. Je n'aime pas leur colorisation numérique qui fait très artificielle et plastique, ça manque d'incarnation et de texture pour moi. En revanche, ils exploitent très bien l'imaginaire gore des films de zombies et autres monstres dans des contextes de fin de monde ou de monde en proie à une folle épidémie comme dans World War Z par exemple. Avis aux amateurs !

Bien que peu convaincue par l'expérience graphique du webtoon, qui confirme mon sentiment d'oeuvre manquant de vue artistique, j'ai en revanche été convaincue par son caractère addictif d'oeuvre créée pour générer du clic. On est vraiment dans un divertissement en mode série Z  qui s'assume et nous offre notre dose d'horreur gore bon marché en mode ultra addictif avec une histoire aux codes parfaitement maîtrisés et à la narration happante qui nous fait basculer efficacement dans un monde où notre survie est en jeu face à de terrible monstre. Alpagage réussi pour ma part !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

Après ma très belle découverte de "Bâtard", enfin on s'entend, dans son genre. du thriller psychologique, du suspens, ce n'est pas joyeux, on se sent en danger par moment (les avis sont dispo).
J'avais bien sûr très envie de continuer avec Sweet Home. Il sera en 12 tomes, il y a une adaptation en série sur Netflix, que je n'ai pas (encore) vu. Non seulement nous sommes également sur le même genre d'ambiance à coûteux tirés, mais c'est aussi car ce sont les mêmes personnes qui sont à l'oeuvre que j'ai cité l'autre oeuvre d'entrée de jeu.

J'ai retrouvé le travail sur la couverture, cette douceur au toucher, l'effet sur le titre, pas la première fois mais ensuite j'ai remarqué l'immeuble sur le H aussi. Puis j'ai été très intriguée, ça m'a même fait bizarre sur le coup par le toucher des pages, comme granuleux. J'ai demandé à Tachan si elle ressentait la même chose. J'ai retouché un Bâtard (où les pages n'ont pas cette texture), j'ai fait touché les deux par quelqu'un d'autre de la maisonnée, on a tous confirmé. L'air de rien, cela fait son petit effet.

Comme la dernière fois, le dessin est sombre, tout en étant en couleurs, et plutôt agréable. La tension monte crescendo, la fin ne nous donne qu'une seule envie dévorer la suite, enfin juste le temps de d'abord se remettre quand même. C'est très immersif, très intéressant, très prenant. Comme pour l'autre, je le conseille néanmoins à un public mûr et averti, pouvant lire des thrillers, mais aussi voir des scènes difficiles. de la même façon, le travail sur la psychologie semble très prometteur.
J'avoue que la fin où ils parlent de confinement ne m'a pas non plus laissée indifférente.

Nous faisons d'abord la connaissance d'un jeune homme déconnecté du monde, enfermé dans sa chambre, sa famille est encore là, mais plus pour longtemps, ils auront échappé néanmoins au monde qui sombre totalement.
Hyeon-Su, 18 ans, il fait la couverture, n'est pas la personne la plus gentille et sociable qu'on a rencontré, seulement dès le départ il y a de quoi se demandait ce qu'il y a derrière tout cela. Parce que choisir de vivre
hors de la société, en s'enfermant, ce n'est pas rien. Il faut dire que son comportement à l'enterrement a de quoi choqué.
Mais finalement, ironiquement, il faudra qu'il reste enfermer.
Dans la première partie, nous découvrons donc progressivement ce jeune homme, son addiction à internet et comment il se retrouve à vivre seul dans l'immeuble qui va occuper le reste de notre temps.
Des parties sous fond noir se chargent aussi de nous faire découvrir un pan de son passé, voire celui d'autres personnes plus ou moins immédiat. Les couleurs à l'intérieur, ou plus comme une absence, tout est différent dans ces moments là pour bien faire ressortir.

Très vite, sa vie, et celles des autres va prendrez un tournant des plus inattendus, pour eux, nous c'est quand même la base de notre histoire ^^. Tout part à la dérive, ironiquement cette façon d'être aujourd'hui,
l'aidera plus ou moins. Il découvre l'affreuse vérité et nous avec, mais le summum nous allons finir en huit clos dans cet immeuble pratiquement. Non, parce que dehors c'est beaucoup trop dangereux, par moment à l'intérieur aussi, mais il reste le problème de la nourriture. Les services de livraison on ne va certainement pas vraiment pouvoir compter dessus.
La deuxième partie c'est un peu cela, l'horreur qui s'immisce dans le quotidien, un monstre et du sang qui surgissent et sur le coup on n'y croit pas.

la troisième partie ce sera de plus découvrir l'immeuble, qu'il y a quand même vraiment beaucoup d'étages, la panne d'ascenseur fait mal, les habitants, certains plus que d'autres avec des morceaux de leurs histoires.
L'horreur qui s'immisce dans le chez-soi, dans les vies de chacun, le risque de sortir, les informations qui virent au film catastrophe, où on a l'impression de ne plus être dans la réalité (ça aussi on a connu, différemment).
Les espoirs se retrouvent vite brisés, la situation semble impossible à gérer, la fin de l'humanité semble sonner le glas, mais alors comment vont-ils s'en sortir, s'ils s'en sortent ? Que vont-ils faire ?
Vers la fin, le lecteur est de plus en plus parcouru de frissons, attention pas de bruit si vous croisez un monstre (je suis sûre que ce coup là vous le connaissez déjà).

Le lecteur est totalement tenu en haleine.
On a jamais été aussi bien que chez-soi XD.

Bref, sinon prêt à vous lancer ?

Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..

Harcelé à l'école, Hyeon-Su vit reclus dans sa chambre, passe son temps sur le net et ne parle plus à personne. Quand sa famille disparait dans un accident de voiture, il est contraint de déménager pour un petit studio. Un soir, sa jolie voisine tambourine à sa porte et il la voit à travers l'interphone se transformer en une zombie effrayante et affamée... Elle n'est pas seule, l'immeuble se fait attaquer, les habitants se regroupent et s'organisent.

Sweet Home est un webtoon coréen. C'est le premier que je lis et j'avoue qu'il m'a bien plu !
J'aime le format, la qualité du papier et les dessins. L'histoire est bien flippante, un huit-clos horrifique porté par un anti-héros plongé en plein apocalypse. Plus facile à lire pour moi que les mangas (j'ai vraiment du mal à lire "à l'envers"), les couleurs (qui restent dans les tons sépia) sont un plus pour créer le climat inquiétant de fin du monde évoqué.

Je lirai volontiers la suite (qui sera disponible le 7 juillet )...

Merci à Babelio et aux éditions Ki-Oon pour cette découverte. C'est ce que j'aime dans les masses critiques : sortir de sa zone de confort !!

Je suis partis à l'aveugle sur ce livre.
On rencontre notre anti-heros qui reste enfermé dans sa chambre et ne vit qu'à travers un écran, et fuit le monde extérieur.
Malheureusement sa famille est victime d' un accident et Hyeon-Su se retrouve totalement seul.
Il commence une nouvelle vie dans un nouveau logement mais très vite le monde tourne au cauchemar, quand lors d'une soirée, il voit du sang partout et croit détecter un monstre tapi dans l'ombre.
Très vite on se rend compte que ce n'est pas une impression et qu'il y a bien des monstres.
Avec des airs à la Walking dead et de The Rec, chaque graphisme nous montre bien le coté angoissant et sanglant.
Il y a peu de dialogue ce qui correspond au personnage qui est très renfermé et au côté un peu apocalyptique ou finalement les événements s'enchaînent et où si tu veux survivre il faut être le plus silencieux possible.
Pour moi c'est un tome prometteur qui est totalement dans l'horrifique.
Âme sensible s'abstenir !