C'est déjà bien lamentable de corner la page d'un bouquin pour la marquer ; mais REGARDER LES DERNIÈRES PAGES POUR VOIR COMMENT ÇA FINIT, c'est encore plus bas. Si jamais vous avez cette manie, je vous ordonne de vous en guérir... et tout de suite !
L'imagination est un oeil, un extraordinaire troisième oeil, qui flotte librement au-dessus de nos têtes. Durand l'enfance, nous avons10/10 à cet oeil.. Amesure que nous grandissons, sa vision devient de plus en plus floue...jusqu'au jour où le videur nous laisse entrer dans le bar sans nous demander nos papiers, et c'en ai fini; nousavons dit adieu à l'enfance, p280
(...) ce bouquin ne s'abaisse pas au niveau de ceux de Harold Robbins et de Sidney Sheldon, deux types qui ignorent apparemment la différence entre une phrase bien balancée et une pizza à la merde et aux anchois.
Quand nous rentrons chez nous et refermons le verrou de notre porte, nous pensons barrer le passage au danger. Le motif du Lieu Maléfique nous chuchote au contraire que tous les dangers ne sont pas au-dehors ; nous nous sommes enfermés… avec eux.
Les éditeurs se sont alors empressés de rechercher de nouveaux best-sellers terrifiants, ce qui les a malheureusement conduits à publier quantité de mauvais livres.