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3,85

sur 1701 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
A Chester's Mill, les jours passent et le dôme est toujours là, inamovible. Mais le danger semble plutôt venir de l'intérieur et de Big Jim Rennie prêt à tout pour s'emparer de la ville. Il ne cesse de renforcer les effectifs de la police en engageant des jeunes violents, stupides, donc dangereux. Ayant pris soin de mettre Dale Barbara, son principal adversaire, sous les verrous accusé d'un quadruple meurtre, il peut désormais conduire les affaires à sa guise. Tant bien que mal, la résistance s'organise, composée essentiellement de femmes et d'adolescents. En infériorité numérique, ils disposent tout de même d'un atout essentiel : ils connaissent la source du dôme!

Violence, cruauté, folie, avidité contre courage, abnégation et naïveté, c'était la recette du premier volume et cela ne change pas dans le second. L'action souffre des longueurs du récit et le manichéisme finit par lasser. On aurait aimé que chez les méchants, certains prennent conscience de la folie de leur leader et se retournent contre lui. On aurait apprécié que les gentils soient un peu moins benêts et apprennent que parfois il faut utiliser les armes de son ennemi pour en venir à bout. Parce que les bons sentiments, ça va bien un moment mais quand même! Et pourtant, KING s'en sert à tout-va et nous concocte même une fin digne du pays de Candy. L'explication à la présence du dôme était déjà limite mais la solution pour le faire disparaître frise le ridicule et l'histoire d'amour naissant entre deux des résistants est la goutte d'eau qui fait déborder le vase de la mièvrerie et de la leçon moralisatrice.
Petite déception donc mais vues les dernières productions "kinguiennes", celui-ci tire son épingle du jeu et renoue avec ce qui faisait le talent du maître. Encore un petit effort et il reviendra à son meilleur niveau!
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Une petite ville du Maine (surprenant choix géographique non ?) se retrouve soudainement coupée du monde par un dôme transparent qui recouvre toute la ville. L'air et l'eau ne la traverse que très difficilement. L'armée, malgré tous ses efforts, ne parvient pas à l'entamer.

À l'intérieur du Dôme, la situation évolue à toute vitesse. le premier adjoint de la ville, Jim Rennie, qui est l'homme le plus influent à force de manipulation et de chantage, prend le contrôle de la ville et la dirige d'une main de fer. Il crée rapidement une milice parmi les gens qui lui sont dévoués pour mettre au pas les récalcitrants, au besoin par la manière forte.

Le premier visé est Dale Barbara, ancien militaire qui vagabonde désormais de ville en ville et vit de petit boulot, qui s'est battu récemment avec le fils de Jim Rennie, Junior, et a voulu quitter Chester's Mill quelques minutes avant la mise en place du Dôme. L'armée tente de lui donner le commandement de la ville, ce qui fragilise d'autant plus sa position, puisque personne en dehors du Dôme ne peut le défendre, et que ses ennemis en profite pour en faire le complice d'une expérience menée sur les habitants.

Le roman nous prend vite à la gorge, et la tension nous suit jusqu'au bout du récit (même si évidemment, dans un roman de plus de 1000 pages, il y a forcément des longueurs de temps en temps). le totalitarisme qui se met en place, les meurtres et les viols qui peuvent se commettre impunément et avec l'accord du chef, tourmentent le lecteur. Junior, qui a le cerveau rongé par une tumeur, est un personnage vraiment terrifiant.

Il y a malgré tout quelques défauts dans le récit : tout d'abord le manichéisme des personnes. Ensuite, le fait que dans le camp des «gentils», on est un peu naïf, voire niais : quand ils affrontent Rennie, c'est un par un, en prenant bien soin de cacher à leurs rares amis ce qu'ils vont faire ou ce qu'ils ont découvert, sans aucune autre arme que le bon droit et la justice, bref, ils creusent leur propre tombe avec un angélisme qui devient vite agaçant.

L'autre défaut est la fin du livre, pas vraiment réussie. J'aurais encore préféré que le Dôme disparaisse sans aucune explication (après tout, il sert plutôt d'«excuse» pour les évènements qui vont se produire dans la ville et n'est pas un point central du roman).
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Comme toujours chez le King il y a une idée de départ, une accroche et ce roman ne déroge pas à la règle : enfermer toute une ville sous une cloche hermétique, pour voir ce que ça pourrait donner ! Et c'est ce petit côté pervers et voyeur dans cette idée qui donne fortement envie.
Malgré ce pitch très alléchant, j'ai été plutôt déçu de son exploitation. Il est clair qu'avec un tel postulat, King ouvrait comme une boite de Pandore puisque le roman aurait pu partir dans de multiples directions, aborder de nombreux thèmes assez excitants. Autant dire que non puisque King va brider l'histoire de façon assez drastique pour la situer à l'intérieur du dôme en occultant quasiment l'extérieur. Dès lors il se contente principalement d'étudier le bien et le mal, sujet récurrent dans sa biblio, et de compléter l'intrigue par des scènes d'action assez bien décrites mais avec un intérêt discutable au final. On voit bien que King veut reconstituer tout le microcosme d'une petite bourgade, ce qui l'oblige à gérer une multitude de personnages, pour la plupart vraiment trop stéréotypés pour être tous intéressants.
C'est donc sous un manichéisme ambiant assez lourd et il faut bien le reconnaître parfois ennuyeux que se déroule le premier tome où l'on se sent un peu frustré par moment par les quelques facilités et raccourcis dans le scénario pour conserver le cadre que King s'impose dans le traitement de l'histoire.
La seule satisfaction réside dans le suspens, qui fonctionne parfaitement, on veut savoir la suite ! Mais est-ce suffisant pour garantir une satisfaction de tous lecteurs pendant les 1600 pages des 2 tomes réunis, j'en doute.

Aucun changement notoire de direction pour le tome 2. Hormis Big Jim, les personnages sont trop minimalistes, et leurs relations simplistes, voire niaises pour susciter un quelconque intérêt. Finalement on comprend que King veut faire de la ville son personnage principal et aussi celui qu'il va mettre le plus en valeur. Son analyse sociétale fait d'ailleurs froid dans le dos. Son discours est assez pessimiste au vu de la manière dont il traite ces habitants. Les 18-25 ans sont tous de véritables crétins sans foi ni loi. Et les autres ne valent pas mieux, quand ils ne sont pas alcooliques, ils sont asservis et déconsidérés par leur lâcheté et leur ignorance.
Tout cela est un peu tiré par les cheveux et la fin, que je qualifierai de conclusion « à la Bernard Werber » n'arrange rien. Tout ça pour ça !
Je trouve que l'ensemble manque d'ambition même si King reste un maitre pour les scènes et les ambiances angoissantes. Alors que cela aurait pu devenir une alléchante étude de notre société moderne, le roman se cantonne à être un bouquin de genre. On pourrait s'aventurer à faire une comparaison vers le cinéma ou Dôme serait identifié à un bon vieux Blockbuster estival américain à la sauce Roland Emmerich où en dehors des effet spéciaux il n'y a rien à se mettre sous la dent. Je l'imagine très bien adapté ce roman d'ailleurs. Dans notre cas, King engrange les scènes spectaculaires ainsi que les morts violentes et à la fin c'est juste fatigant. Je l'ai connu plus inspiré.
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Même si ce roman n'a définitivement pas pris la tournure que j'aurais aimé qu'il prenne dans la deuxième partie, je me suis tout de même laissée entraîner par son tourbillon.
Dans cette deuxième partie, Big Jim, deuxième conseiller municipal de la petite ville de Chester's Mill, continue d'augmenter son emprise sur les habitants retenus prisonniers du Dôme. Plus j'ai progressé dans ma lecture, plus j'ai détesté ce personnage, au point parfois de laisser échapper quelques expressions de mécontentement. Ça faisait bien longtemps, à vrai dire, que je ne m'étais pas autant plue à détester un personnage. Sa stupidité et sa rapacité sont sans limites, et les résultats de son égoïsme sont tout aussi sans limites.
Bien entendu, comme dans tout bon roman impliquant un vilain dans le genre de Rennie, la résistance s'organise, minoritaire, mais pourvue de quelques bons éléments : Barbie l'ex-militaire, Julia la journaliste, Joe l'adolescent surdoué, Rusty le médecin et quelques autres. Ces derniers ont un avantage sur Rennie et ses acolytes pseudo-policiers : celui de connaître la source du Dôme.
Le temps passe et les temps morts s'accumulent, pendant que l'air sous le dôme devient de plus en plus vicié et chaud. Un événement gigantesque se produit vers la fin du roman, réduisant la population de la ville à une poignée de survivants tentant d'utiliser toutes les ressources possibles pour continuer à survivre. La conclusion m'a parue décevante et bâclée car, comme je l'ai dit auparavant, je ne m'attendais pas à cette sorte d'explication. Malgré tout, je l'accepte, car l'idée du Dôme était malgré tout génial.
C'est donc une brique que je suis soulagée d'avoir terminée mais que je ne regrette pas d'avoir lue.
Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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Le dôme est toujours présent au-dessus de Chester Mill, les jours passent et la tension augmente. Jim Rennie compte bien asseoir sa domination au maximum, en tirant profit de la situation. Mais tous les habitants de Chester Mill ne sont pas d'accord et vont tenter de se défendre en se groupant autour de Dale Barbie Barbara, vétéran d'Irak tout juste promu colonel.

Impossible de donner plus d'informations sans casser le suspense du 1er tome... le dôme déclenche les passions et l'infâme Big Jim est bien décidé en profiter, le règne par la terreur s'installe. Plus le temps passe et plus le nombre de personnages baisse, les conditions de vie se dégradent, devenant de plus en plus extrêmes. Toujours centré sur la vie à Chester Mill, Stephen King continue de dresser un portrait impitoyable d'une ville sous la coupe d'un tyran. Un second tome aussi efficace que le premier, les différences avec la série se renforcent et l'intrigue se clôt, alors que ce n'est pas encore le cas à la télévision.
Lien : http://revoir1printemps.cana..
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Je dois reconnaître que j'ai quand même mis pas mal de temps à lire cette seconde partie. J'avais laissé certains personnages dans des situations assez extrêmes en refermant le 1er tome. Mais je ne sais pas pourquoi, j'ai eu plus de difficultés avec celui-ci qu'avec la première partie.

Il faut dire qu'il y a pas mal de longueurs, et un sacré nombres de pages auraient pu être évitées, étant donné que ça n'apporte pas énormément de choses à l'histoire. Quant au récit en lui-même, il est toujours aussi palpitant, la résistance s'installe et chacun doit faire face aux menaces de "Big Jim" Rennie comme à celles du fameux dôme sous lequel l'atmosphère confinée bat tous les records !

J'ai trouvé que les personnages gagnaient en profondeur. Peu sont épargnés, les crimes et les abus gagnent en atrocité devant une armée complètement impuissante à intervenir... Mais le final m'a paru arriver avec un peu trop de facilité. Les évènements qui nous amènent à lever voile sur la mystérieuse apparition du dôme à Chester's Mill ne sont pas suffisamment exploités, et bien des choses auraient encore mérité d'être approfondies. Quoique l'idée de départ soit bonne, certains aspects du récit ainsi que la psychologie des personnages auraient pu être plus travaillés. Dans le passé, j'ai toujours admiré la manière dont les pièces du puzzle s'emboîtaient dans les récits de Stephen King et c'était toujours une joie d'assister au dénouement (là où on se dit : mais oui ! Tout s'explique ! Crénom ! qu'il est fort ce sacré Stephen !...) Ici c'est une petite déception parce que je n'ai pas retrouvé la magie de certaines de ses histoires et l'incroyable faculté qu'à l'auteur pour démêler les fils. le grand nombre de personnages ne m'a pas gêné (Pensez donc ! Je lis le Trône de Fer, alors les personnages par centaine, ça me connait !...) mais j'aurais pu me passer des leçons de morale tout juste masquées...

Malgré tout, Dôme restera une belle surprise. C'est avant tout un récit d'action qui honore sa part du marché, qui exploite les grands évènements actuels et opère de nombreux parallèles avec les problèmes divers que rencontre notre société. Une histoire originale qui, malgré les petites remarques négatives faites plus haut, apporte pas mal de frissons aux lecteurs et quelques gros coups de frayeur durant sa lecture !...

Pas le meilleur mais un bon Stephen King quand même !...


Lien : http://tranchesdelivres.blogspot.com/2011/11/dome-2eme-partie-stephe..
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J'ai découvert ce roman quand en plein milieu du visionnage de la série j'ai découvert qu'elle a été inspiré d'un roman de Stephen King. Comme d'habitude avec Stephen King ses histoires partent d'une bonne idée. Ici, la communauté d'une petite ville américaine se retrouve sous un immense dôme de verre, provoquant des conflits sociaux et environnementaux.
Le deuxième et dernier tome de la saga laisse un goût d'inachevé, l'auteur n'exploite pas assez l'univers qu'il a créer. Sans en dévoilé trop, on se demande se que devienne les personnages de l'après ...
Et comme tout Stephen King, il y a du trop (c'est peut-être cela qui laisse des choses d'inachevé, il n'y a plus la place pour exploité les histoires principales). Enfin, cela reste un roman à lire si vous avez du temps devant vous (2 pavés de 600 pages restent un défis pour certaines personnes).
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Stephen King m'a toujours tenté mais c'est seulement par ce récent livre que je l'ai découvert. C'est en néophyte que je vais le critiquer et ne prenant pas en compte ses autres livres.
Rarement un livre m'a autant marqué. Par la situation initiale tellement simple de l'histoire et les multiples rebondissements possibles qui sa nous tiens en haleine tout le long du livre.

L'idée d'une histoire d'une ville fermée en huis-clos m'a toujours plu; se demandant comment des habitants respectables réagissent, pouvant révéler une autre facette d'eux-mêmes, bonne ou mauvaise. C'est bien facette sociologique qui se passe dans le dôme : magouilles politiques, organisation des habitants, survie, histoires anodines mais devenant capitales avec le temps.

Mais ce qui m'a poussé à dévorer ce livre, c'est surtout ce mystérieux dôme. Personnage à part entière, il balaie toutes les habitudes, les politesses entre les voisins et tous nos rituels routiniers que notre vie en société nous oblige à exécuter. Impassible et invulnérable, il guette les habitants comme une entité supérieure. Il m'a obsédé par son mystère et ses origines tout au long de la lecture.

Ce livre atteint un bon score dans mon estime. Malgré tout, j'ai remarqué que les personnages répondaient à un stéréotype du bien et du mal trop net : le gentil héros revenant de la guerre, rancunier de sa patrie et le méchant deuxième conseiller voulant établir son pouvoir dans la ville. le tout, avec des personnages gravitant plus ou moins autour des ces deux protagonistes. Un peu cliché.
Il reste en refermant le livre que j'ai trouvé seulement ce point négatif.
Excellent livre, le Dôme Tome 1 réunit du suspense, de l'action, du mystère et un brin de psychologie sociale.
A tous ceux qui ont pourtant peur d'attaquer ces 829 pages, je leur dirais que ce livre en fait en réalité moins. Sa qualité d'écriture et de scénario gomme le nombre de pages. Bravo Stephen.
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Malheureusement, le second tome est plus ennuyeux que le premier. Une fois l'effervescence de la mise en place du dôme passée, les tentatives ratées qui deviennent redondantes et le comportement de plus en plus prévisible des habitants - réparti entre les méchants et les gentils -, d'autres questions viennent se greffer. En effet, en connaissant la réaction des habitants, le lecteur est lassé de passer d'un point de vue à un autre, ou les scènes se répètent et les propos s'entrecoupent. Il peut donc ressentir une forme de redondance plutôt ennuyante, par rapport à la nouveauté et à la curiosité du premier tome...

Stephen King a donc été intelligent lorsqu'il a peu à peu mis en place les problèmes écologiques soulevés par le dôme. La nature dépéris, les animaux se suicident, les denrées se font rares. Après s'être accroché jusqu'à la moitié du tome, bien décidé à connaître la fin de la série malgré tout, le lecteur retrouve son appétit - enfin ! -, avec l'énorme explosion qui a lieu dans une réserve de propane ! Explosion qui fera des milliers de morts et qui est d'autant plus inquiétante lorsque nous savons que l'air ne peut s'évacuer ! Heureusement, le manque d'air étouffera l'incendie, mais c'est aussi cette absence d'oxygène qui continuera de tuer à petit feu les habitants. Les explications sont donc claires et amenées avec logique. Les symptômes de l'étouffement, les toux grasses, les crachats de sang, etc. L'ensemble étouffe même physiquement le lecteur, ce qui est une preuve de la cohérence de l'ensemble.

Malheureusement, King abusera un peu et ira jusqu'à déposer d'énormes ventilateurs de l'autre côté du dôme, afin de souffler un peu d'air, ou bien faire respirer aux survivants, l'air de pneus de voiture ! Pour faire court, sans gâcher la fin qui reste une brillante leçon de vie, le lecteur peut se dire : "Tout ça pour ça ?!". Cette fin prévisible et décevante donne alors l'impression que King ne savait pas comment terminer ce gigantesque roman, d'une complexité incroyable, inscrivant véritablement cet auteur comme l'un des génies contemporains du surnaturel ! Écrire Dôme n'est absolument pas donné à tous les auteurs et nous avons l'impression que seul Stephen King aurait été capable de l'écrire, ce qui lui a demandé des années de travail et autant de recherches, afin de rendre l'ensemble cohérent ; ce dont nous le remercions.
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Disons le d'emblée; le tome 2 de Dôme n'est pas extraordinaire mais comme toujours, Stephen King nous montre son habilité à créer des personnages et des situations extrêmes. L'histoire était intéressante mais je dois dire que j'ai été un peu décu car la structure narrative (en dehors de la création et de l'existence même du Dôme) est plus que prévisible. le méchant qui contrôle tous les moutons du village, les paysans paumés, le héros altruiste, l'histoire d'amour, etc. Trop d'événements qui était prévisible et qui, au final, m'ont déçus. Pas un mauvais roman mais qui n'a rien d'exceptionnel.
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