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Citations sur L'Institut (134)

Luke Ellis était le genre de garçon qui se donnait du mal pour se montrer sociable, afin de ne pas passer pour un taré, en plus d'être un surdoué. Il cochait toutes les cases des relations sociales, après quoi il replongeait dans ses livres. Car il existait un abîme et les livres renfermaient des incantations magiques qui faisaient remonter ce qui se cachait au fond : tous les grands mystères. Et pour Luke, ces mystères avaient de l'importance. Un jour, plus tard, peut-être qu'il écrirait des livres lui aussi.
P 276
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Ils sogea alors (avec toute la force d'une révélation) que la vie ressemblait foncièrement à un long test d'évaluation, mais au lieu d'avoir quatre ou cinq choix, vous en aviez des dizaines. Y compris des réponses merdiques du style parfois, peut-être, peut-être pas.
P87
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Tel un somnambule, Luke traversa la pièce jusqu'au lit qui n'était pas le sien. Il s'allongea, appuya sa tête sur l'oreiller qui n'était pas le sien, et contempla le mur vide, sans fenêtre. Aucun point, là non plus. Même s'il ignorait à quoi ils ressemblaient. Il songea : je veux ma maman. Cette pensée brisa ses dernières résistances. Il lâcha le sachet de glace, plaqua ses mains sur ses yeux et se mit à pleurer. L'observaient-ils ? Écoutaient-ils ses sanglots ? Peu importe. Il s'en fichait.
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Continue à regarder droit devant, ordonna le Dr Evans. Si tu tournes la tête une seule fois, Brandon te colle une gifle. Si tu recommences, il t’envoie une décharge électrique.
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L’oreiller du côté de la femme était encore creusé par le poids de sa tête. Robin l’appliqua sur le visage de l’homme et tira à travers. Le Glock émit un toussotement, pas plus, et cracha un peu de suie marron.
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Robin s’approcha du lit en sortant le Glock glissé dans la ceinture de son pantalon, contre ses reins, pendant que Denny se dirigeait vers la salle de bains, sans chercher à étouffer ses pas. Trop tard de toute façon. Il se plaqua contre le mur, son arme au niveau du visage.
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Les larmes vinrent, parce qu’il avait peur et qu’il était en colère, mais surtout parce qu’il voulait rentrer chez lui. Il n’avait jamais éprouvé le mal du pays. Il n’était pas en colonie de vacances, il n’était pas en excursion. Il vivait un cauchemar, et il n’avait qu’une seule envie : que ça s’arrête. Il voulait se réveiller. Et comme il ne le pouvait pas, il s’endormit, tandis qu’un dernier sanglot soulevait sa frêle poitrine.
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Sa bouche était un désert et sa langue une dune de sable.
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C'était une évidence, mais aussi une révélation : ce que vous faisiez pour vous-même, c'était ce qui vous donnait de la force.
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«Je ne suis pas un pensionnaire. Je suis un prisonnier. Et vous ne me mettrez rien dans l'oreille.

- Si», répliqua Tony, sans se départir de son sourire artificiel. Il avait toujours la tête du type qui aide les enfants à prendre le téléski, avant d'essayer de tuer James Bond avec une fléchette empoison-née. « Ça ne fait pas plus mal qu'un pincement. Alors, sois gentil, assieds-toi dans ce fauteuil. Ce sera terminé dans sept secondes. Et Gladys te donnera une poignée de jetons. Si tu compliques les choses, je te mettrai quand même la puce, mais tu n'auras pas de jetons. Bon, tu en penses quoi ?
- Je ne m'assoirai pas dans ce fauteuil.
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