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C'est la première fois que je lis un yaoi... Je connaissais le genre mais je n'ai jamais eu l'occasion d'en lire un. Ce sont surtout les petits bouts qui ont attisé ma curiosité. Deux hommes élèvent chacun de leur côté leur petit garçon. Ils se rencontrent à la crèche où vont leurs petits. Kentaro s'assume comme bi alors que Asuka vient tout juste de perdre sa femme dans un accident de voiture.
Kentaro n'est pas très subtile dans le jeu de la séduction même s'il ne fait rien avec brutalité. Asuka, lui, est content d'avoir trouver un ami ainsi qu'un copain pour son garçon et complètement naïf sur le petit jeu qui se joue. Plusieurs scènes sur l'éducation des enfants, quelques rencontres... C'est assez mignon et les garçons ont des trognes à croquer (3 ou 4 ans ?) Ca se lit bien même si Asuka semble un peu à côté de la plaque !
Un manga très agréable à lire, sur un sujet rarement évoqué, l'homoparentalité. Une romance à poursuivre dans le second et dernier tome !
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Je remercie tout d'abord l'opération Masse critique et les éditions Taïfu Comics pour m'avoir permise de lire et découvrir ce manga.

On parle souvent des Shojos assez nais mais certains Yaoi sont pas mal non plus dans le genre et celui-là n'échappe pas à la règle, cela dit certaines scènes ou situations sont vraiment très drôles et c'est ce qui m'a permis d'apprécier un peu plus ce manga. de plus, l'homoparentalité est un sujet très rare, il me semble que c'est la première fois que je vois le sujet être évoqué dans une oeuvre japonaise. Ikumen After a une bonne histoire et un bon style graphique, je le conseil, comme moi, au adepte du genre, rien que pour la curiosité.
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Ce manga ne plaira pas à tout le monde, parce qu'il est un yaoi, cette catégorie de manga qui met en scène des amours entre deux hommes et parce qu'il parle d'un sujet qui dérange : l'homoparentalité.
Yaoi, oui, mais les dessins restent pour l'instant assez mignons, aucune scène n'est véritablement très osée – peut-être dans le tome 2, pour les amateurs du genre. Puis, les deux personnages principaux ne sont pas (ou presque pas) certains de leur orientation. Prenez Kentarô : il est divorcé, il a la garde de son fils, il ressemble donc à un père célibataire des plus ordinaires, si ce n'est qu'il a divorcé à cause de son orientation sexuelle. Il peine à joindre les deux bouts parce qu'il ne gagne pas très bien sa vie. Il est obligé de mettre son fils à la maternelle – tout comme monsieur Asakura qui, lui culpabilise de laisser son fils ainsi, alors qu'en France, presque tous les enfants sont scolarisés en maternelle. Autre pays, autre point de vue. Prenez monsieur Asakura : il est veuf depuis peu, il se montre très strict avec son fils fort jeune, ce qui n'étonnera pas les lecteurs de romans japonais, il fait ce qu'il peut pour se montrer à la hauteur de son rôle de père – et ce n'est jamais facile. Surtout…. il découvre avec Kentarô des sentiments ou des situations qu'il n'avait jamais envisagées. Il est attachant, parce qu'il est un homme qui occupe une bonne position sociale, et qui est complètement largué dans sa vie personnel. Il est naïf aussi, puisqu'il ne connaît rien à l'univers dans lequel évolue Kentarô et son frère, le très direct Kaoru.
Ce manga prend son temps – l'histoire entre les deux « papas » prend son temps et dédramatise le sujet de l'homoparentalité. Oui, un homme peut s'occuper de son enfant, quel que soit son orientation sexuelle. Il fera comme tous les autres : de son mieux. Les illustrations « en extérieur » – ah, amener les enfants en vélo à l'école, ou au parc, quelle galère – quel bonheur ! sont à mes yeux les plus réussies. Il nous montre aussi la réalité de l'enfance – l'apprentissage de la propreté, les gros chagrins bien baveux, les amitiés indéfectibles, et tant pis si votre papa prend votre meilleur ami pour une fille.
Ikumen after est un manga sympathique, à faire découvrir aux amateurs du genre.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Je suis parfois assez agréablement surpris par le degré d'ouverture de la société japonaise. Ce titre nous raconte comment deux pères de famille élèvent leur enfant tout en se rapprochant pour des conseils de vie. Il faut dire que ces deux maris ont perdu respectivement leur épouse et n'ont pas eu la vie facile.

On a la nette impression qu'il s'agit d'une commande d'un éditeur voulant faire un yaoi en mettant en scène la relation père-fils en doublé. Je ne sais pas si c'est vraiment crédible comme histoire d'homoparentalité mais c'est certainement avant-gardiste.

Pour le reste, le dessin est très soigné ce qui rend la lecture légère et agréable. C'est également très soft et parfois naïf.
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J'avais demandé conseil sur le stand en compagnie de Maman Neko avec ma maigre, très maigre expérience en poche et on m'avait conseillé Ikumen After avec lequel j'étais repartie…

Et que j'ai littéralement dévoré en une soirée d'ailleurs… Déjà que je lis vite de base, mais une fois entrée dans le manga je n'en suis ressortie qu'une fois arrivée à la fin ! D'ailleurs, je serais bien restée plus longtemps en compagnie d'Asakura et Kentarô ainsi que de leurs petits bouts et des autres personnages apparaissant petit à petit. Ce faisant, avant d'écrire mon petit avis, je m'y suis replongée avec entrain.

Nous y découvrons deux pères célibataires – Asakura et Kentarô – s'occupant tout deux d'un enfant allant à la maternelle des canards où travaille Haru. Les deux hommes aux caractères opposés et aux passés différents se rapprocheront, au fil du temps, en devenant amis avant de prendre petit à petit conscience de leurs sentiments réciproques. A leurs côtés, bien entendu, d'autres personnages seront présents tel Haru et surtout leurs enfants : Hiromi et Motoki.

Débutons joyeusement avec les personnages, voulez-vous les matous ? Asakura est le père d'Hiromi, mais également une personne ayant du mal à gérer sa situation depuis la perte de son épouse. Pouvant s'avérer naïf à ses heures perdues, il tente également de rendre heureux son fils bien qu'il ait du mal au début. Kentarô, de son côté, est le père de Motoki ainsi qu'un bi non refoulé. Son travail lui permet tout juste de subsister, pourtant cela ne l'empêche pas de garder sa bonne humeur communicative.

Et ces différences leurs permettent d'avancer, chacun à leur manière, au fil des pages tout en tentant de camoufler leurs blessures. Tout n'est pas réellement rose tout comme dans la vie que nous connaissons, mais il y a toujours des moyens de se relever, de continuer même si ce n'est pas simple. Des erreurs, cela arrive d'en faire et on le voit bien avec Asakura lors de certaines scènes, pourtant c'est grâce aux personnes extérieures qu'il finira par apprendre pas mal de chose tant par rapport à lui-même que pour Hiromi. Et Kentarô est présent, bien entendu, lorsqu'il le faut même si – comme n'importe qui – il lui arrive de faire de légères bourdes. Il est même un véritable rayon de soleil aux yeux d'Asakura.

Après tout, lorsque l'on est seul – dans le cas des familles monoparentales – ce n'est pas du tout simple au quotidien car il faut réussir à pratiquement tout gérer sans savoir, pour autant, tout faire. le titre tend également, petit à petit, vers l'homoparentalité, mais ne brûle pas les étapes. Certes, l'on sait que cela tournera à l'amour entre les deux pères lorsque la fin du titre arrivera, mais avant cela leur relation évolue à son rythme passant de la rencontre à l'amitié et aux confidences. Cela ne va jamais trop vite dans ce premier tome qui nous permet de savourer les éléments apparaissant, leurs forces, leurs faiblesses, leurs caractères et bien entendu de voir l'évolution également présente des deux bouilles d'ange les accompagnants.

Parce que oui, Hiromi et Motoki ont beau être des enfants ils côtoient leurs parents, réagissent en fonction de leurs émotions ou de ce qu'ils voient voire entendent. Comme tous les enfants, ils sont comme un miroir montrant aisément quand ils s'inquiètent pour leurs parents ou que quelque chose les touchent, d'une manière ou d'une autre, que ce soit visuel ou auditif. Cela ne les empêche pas d'être, également, de véritables rayons de soleil pour Asakura et Kentarô ainsi que les êtres comptant le plus pour eux. Les deux pères feraient tout pour rendre heureux les enfants, même si ce n'est pas spécialement simple et cela se voit tout en se ressentant durant la lecture.

Ils ont leurs peurs, leurs doutes, leurs espoirs, leurs vies et se découvrent tout en utilisant comme point de départ les deux bouts de chou juste adorables. Sans certains événements s'étant déroulé auparavant et sans ces deux petits êtres peut-être ne se seraient-ils jamais rencontrés ou dans des circonstances totalement différentes. Et je suis vraiment curieuse de voir ce que réservera le deuxième tome, comme tout cela avancera vers une probable mise en couple (Oui, j'ai le droit d'y penser déjà ! Ils sont adorable ensemble nos deux papas !)

L'histoire est réellement douce entre eux et soft – Kentarô se retient d'ailleurs de sauter sur Asakura – permettant à leur relation d'apparaître doucement, mais sûrement. Sans se presser les différents thèmes apparaissent, les liens entre les personnages également et on en apprend petit à petit plus sur le quotidien des protagonistes. C'est réellement un titre tout en douceur possédant ses touches d'humour malgré certains moments montrant quelques éléments plus durs. Ces éléments sont, certes présents, mais ne sont pas trop lourds et se lient sans difficultés à l'histoire présentes sous nos yeux.

Au niveau des dessins, ils sont également très doux tout en permettant aux personnages adultes d'avoir, justement, des bouilles d'adultes – hormis lors de certaines scènes plus humoristiques – et aux enfants d'être bien plus en rondeurs dans leurs traits. Les décors sont reconnaissables sans difficultés tout comme les protagonistes ou la nourriture – peu importe l'état de cette dernière – pour le plus grand bonheur des mirettes.

Pour l'édition, de son côté, elle est vraiment bonne à mes petits yeux. le manga est souple tout en étant robuste – oui, c'est possible – quant au papier on voit réellement peu à travers. L'encre reste, d'ailleurs, bien à sa place et ne rejoint pas les doigts ou ne forme pas une flaque au milieu de la page ce qui la rendrait illisible. La traduction, pour sa part, est parfaite vu que je n'ai vu aucune erreur lors de la lecture et même lors de la relecture.

Je pense que vous l'aurez comprit, mais j'ai vraiment adoré découvrir ce titre et je remercie vraiment la personne me l'ayant conseillé sur le stand vu que c'est un véritable coup de coeur ! Je n'ai plus qu'une hâte, me procurer le deuxième volume dès que j'en aurai la possibilité. J'ai vraiment passé un très bon moment en compagnie des personnages – principaux et secondaires – durant mes deux lectures, j'ai sourit et rit en leur compagnie à certains moments tout en ressentant sans difficulté leurs diverses émotions. Je me suis attachée à eux et il m'a été vraiment difficile de les laisser. Une très belle et douce découverte.
Lien : https://otaklive.wordpress.c..
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Je vais être honnête d'entrée de jeu : je suis passée à côté de ce manga, qui faisait trop... manga ! Entendez par là qu'il me faisait penser aux anime que je visionnais adolescente, avec les codes graphiques et les attitudes expressives à outrance... Cela m'agaçait déjà un chouia à cette époque (bon, Ok, j'avoue : voir Laura assener une grosse massue sortie de nulle part sur la tête de Nicky Larson pour exprimer sa colère me faisait rire !), mais étant plus jeune, je me montrais plus indulgente et arrivais à passer outre. Là, j'avoue que ça a vraiment coincé !
Vous me direz qu'en choisissant de lire un manga, j'aurais dû accepter par avance ces codes narratifs un peu exagérés, sauf que les mangas que j'ai lus jusqu'à présent en étaient plus ou moins dépourvus. A croire que j'ai bénéficié jusqu'ici d'une chance insolente !

Bref, j'ai trouvé en outre l'histoire bien niaise et les personnages assez caricaturaux. Leur relation se noue très rapidement. C'est dommage car les thématiques abordées (la monoparentalité, l'homoparentalité, le transgenre) étaient très intéressantes, d'autant plus que l'auteure a su se montrer pleine de bienveillance et de tendresse pour ces deux pères célibataires un peu débordés tout en traitant parfois le sujet avec beaucoup de finesse. Je n'ai du coup pas compris pourquoi les tentatives de Kentarô pour séduire monsieur Asakura étaient à ce point grossières, gâchant la fraîcheur de la romance.
Autre petit point négatif : je n'ai réussi à retenir le nom des différents protagonistes qu'à la fin.

Concernant le graphisme, celui-ci est vraiment très joli, servant à merveille cette petite histoire tout mignonne.

Je remercie les éditions Taifu comics ainsi que Babelio pour ce partenariat !
Lien : http://parthenia01.eklablog...
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Asakura et Kentarô sont deux pères isolés qui élèvent chacun leur petit garçon. Comme les enfants sont dans la même école maternelle et sont amis, ils font connaissance et commencent eux aussi à se fréquenter.

De milieux complètement différents, ils se retrouvent pourtant sur un point, rien n'est plus important que le bonheur de leurs enfants.

Ce manga développe des sujets que j'ai rarement vu dans de tels ouvrages. L'homoparentalité est bien entendu traitée à travers le personnage de Kentarô, qui ne cache pas ce qu'il est, malgré les malentendus qu'il rencontre avec Asakura.
Mais au delà, il s'agit tout simplement de la difficulté à s'occuper d'un enfant quand on est seul à en assumer l'éducation. Même s'il ne s'en plaint jamais, Kentarô a ainsi du modifier ses horaires de travail pour son petit, et Asakura est complètement perdu dans l'apprentissage de la propreté du sien.

Heureusement, les deux garçons sont totalement adorables et à croquer tant ils sont mignons.

Mignon est d'ailleurs le mot qui caractérise le mieux ce manga où tout se déroule plutôt paisiblement, de la rencontre des deux parents sur leur bicyclette jusqu'à la conclusion de ce tome, en passant par leur promenade en famille au parc.
On n'est pas submergé de rebondissements à la pelle, tout est même assez couru d'avance, malgré la volonté d'instiller un peu de difficultés dans les relations et en ne cachant pas les difficultés d'éducation.

Malgré tout, ça n'empêche pas de passer un excellent moment en la compagnie de tout ce petit monde, qui est fort mignon, le tout servi par un dessin qui est tout aussi mignon.

Attention, si pour l'instant tout est léger et plutôt fleur bleue, la suite risque de ne pas le rester bien longtemps.
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Les points positifs de ce manga sont les superbes dessins de Kazuma Kodaka, que j'adore, ainsi que ces personnages attachants.
Nous avons dans ces 2 tomes des petites tranches de vie de ces deux papas et de la relation naissante entre eux.
Les enfants comme les papas sont adorables. La question du transgenre est également évoquée, tout cela avec naturel et bienvaillance.
J'ai trouvé quelques longueurs dans le tome 2, mais globalement j'ai beaucoup aimé. Je trouve que ce sujet est assez peu abordé, et ici il l'ait sans drame, sans tension, c'est naturel.
L'histoire est plutôt simple, mais sympa.
Attention tout de même ce manga n'est pas à mettre entre de trop jeunes mains, mais il reste assez soft (comparé à d'autres oeuvres de Kazuma Kodaka).
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Aujourd'hui, laissez-moi vous parler d'un manga qui m'a vraiment émue.

Bon, tout d'abord, soyez prévenus (remarquez, l'image est sans doute claire là-dessus!), il s'agit d'un yaoi (pour les non-initiés: romance homosexuelle). MAIS c'est le type de yaoi qui pourrait parler même à des gens qui n'aiment pas ce style, car ici, pas de scènes "trash", une histoire toute douce, émouvante, qui avance une réelle problématique d'une manière joyeuse, lumineuse, touchante.

Quand deux papas solos se rencontrent et deviennent amis, réunis par leur propre solitude, dépassés par les tâches quotidiennes qui les font lutter pour rendre leurs bout'chous heureux, les nourrir, prendre soin d'eux. Les deux garçons, Mitoki et Hiromi, sont immédiatement devenus amis (avec un peu d'humour, Mitoki croit au départ que son nouvel ami tout mignon est une fille... lol), et ils permettent à ces deux pères solitaires et débordés de faire connaissance. Touchante amitié qui démarre par le biais des deux bambins...

Kentarô est gay, et tout de suite attiré par monsieur Asakura. Son ex femme est partie, et lui a laissé la garde totale de l'enfant, il l'assume tout seul, en bossant dur pour la survie de sa petite famille. Malgré leur pauvreté, Kentarô et Mitoki sont joyeux, heureux, désinvoltes. Evidemment, derrière ce miroir, c'est pas tous les jours facile pour le papa solo...
Monsieur Asakura a perdu son épouse trois mois auparavant dans un accident de voiture. Il est dépassé, malheureux, ne parvient plus à sourire, et il voit avec désarroi son fils, Hiromi, avoir cessé de sourire lui aussi, et être devenu incontinent. Nerveux, confus, perdu, il ne sait plus comment gérer sa situation, et comment rendre le sourire à son fils.

Deux hommes totalement différents, avec deux modes de vie à l'opposé (monsieur Asakura vit dans un bel appart, il a pas mal d'argent), qui pourtant se rencontrent face à une même problématique, et deviennent très proches, se soutenant, s'épaulant, trouvant ensemble la force d'avancer et de reprendre confiance en la vie. Mais évidemment, petit à petit, leur relation se couvre de sous-entendus, de flou, alors que Kentarô tombe amoureux de son nouvel ami et n'ose pas lui avouer de peur de se faire rejeter... Et si monsieur Asakura, perdu dans le flot de sa vie, n'attendait qu'un geste de lui?

Un big up pour le personnage d'Haru, le maitre d'école, qui est dans ses "temps perdu" un "slutty gay" et plein de surprises. Il est l'ami de Kentarô, et son rôle de confident est vraiment drôle, et inattendu de la part de celui qui veille sur les enfants de l'école... Ce qui ne l'empêche pas d'être génial avec les enfants, d'ailleurs, aussi! ^^

J'oubliais, les dessins sont vraiment sympa, jolis, agréables, les personnages sont beaux et bien faits... Un manga comme je les aime, quoi ;-)

Il y a deux tomes. Il n'y aura apparemment pas de suite, hélas :'( Un petit manga court, tout doux, tout mignon, plein d'amour, d'humour, d'émotions, à découvrir, vraiment. A part des baisers échangés, pas de scènes érotiques (si, on voit sur l'écran de l'ordi de Kentarô un porno mais la scène est cachée par les bulles, c'est vraiment pas le sujet de ce manga que de montrer du cru ^^).

Allez, filez lire ça! Et enjoy! Dans le monde dans lequel nous vivons, un peu de douceur et d'amour, ça fait chaud au coeur, même si ce n'est pas, ici, un amour très "commun".

Gros coups de coeur pour ce manga.

Aurélie, pour le blog d'Amabooksaddict
Lien : http://amabooksaddict.blogsp..
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En japonais, le mot iku-men est une association du kanji « élever » et de l'anglais « men ». Il désigne les pères célibataires élevant seul leur enfants. C'est un phénomène qui, s'il existe depuis pas mal de temps déjà, est de plus en plus remarqué et reconnu dans la société nippone. En plus d'aborder cette singularité déjà importante, le manga de Kazuma Kodaka touche aussi les sujets sensibles de l'homosexualité (encore très mal vue au pays du soleil levant), du transgenre (qui est très fréquent mais aussi très moqué) et de l'homoparentalité.

Tous ces thèmes réunis m'ont rendue très curieuse car je suis attentive à ces questions et je pense que nos sociétés ne souffriraient pas d'un peu plus de tolérance envers la communauté LGBT. Et j'ai été agréablement surprise par ma lecture!

La fiction yaoi sert souvent de prétexte à une très grande légèreté dans le traitement du récit et à l'accumulation d'énormités scénaristiques qui me plait peu en général. Mais dans ce premier tome, point de tout cela. Certes, les caractères des personnages sont un peu typés et leurs dialogues parfois peu naturels mais ce n'est pas rare dans les mangas. L'histoire n'en est pas moins touchante et drôle. Ici, la trame n'est pas qu'un prétexte à l'érotisme, on voit un travail sur les relations, les passés des personnages et la mise en place d'intrigues futures. Mais, bien sûr, seuls les prochains tomes pourront prouver la véritable profondeur de ce manga.

Les thèmes sont abordés avec réflexion, franchise et bienveillance sans stéréotypes ou moquerie. La tension amoureuse, bien que classique, est bien dosée et efficace. On sent aussi que les choses vont vite évoluer et que les prochains tomes ne seront pas à mettre dans de trop jeunes mains.

Une lecture courte, positive, pleine d'humour et de passion qui me permet de faire une pause colorée et bienvenue dans la lecture d'un gros pavé.

Un grand merci aux éditions Taifu Comics et Livraddict pour ce partenariat!
Lien : https://thebmuffin.wordpress..
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