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Une bande-dessinée comme un rêve, en gris, en vert en rouge, tout en nuances. C'est doux et vaporeux, ça fait du bien un peu de supplément d'âme.
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« A Dublin, tous les jours, un homme à l'allure rondouillarde et anodine traverse la ville pour se rendre sur le port et toujours s'installer au bout d'un quai, pour tranquillement déjeuner. Il fait tout pour passer inaperçu. Nul ne sait qui il est, pourtant tout le monde l'épie. Pour les uns, il est muet, pour d'autres, c'est un auteur qui prépare un ouvrage sur la vie des mouettes ou des poissons, voire sur l'origine des espèces » (extrait du synopsis éditeur).

Là, tapis dans le lit de leurs vies ordinaires, Camille, Willie, Kelly, Sam'Body O'FLanagan, Ryan O'Slogan… projettent – sur la silhouette de cet homme-mystère – tous leurs rêves et leurs fantasmes au travers de questions sur l'origine de cet homme ; D'où vient-il ? Où va-t-il ? L'occasion pour nous de les découvrir, de les entendre vivre et de plonger une nouvelle fois dans l'univers magique d'Alain Kokor.

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Un immense merci à Futuropolis pour cette découverte et mille compliments émerveillés à destination de l'auteur qui toujours parvient à me faire oublier la réalité.

Ce livre est une ode au bonheur. de ces petits bonheurs simples qui font le piment d'une vie, Kokor crée une histoire intrigante, à la croisée entre la réalité et le monde imaginaire. Un monde mi-réaliste, mi-virtuel où réseaux sociaux et sentiments parviennent à faire bon ménage. de pages en pages, nous naviguons parmi les personnages clés de l'histoire, vivons à leurs côtés des moments en apparence anodins de leurs parcours. Petit à petit, le lecteur assemble ces petits bouts d'existence jusqu'à parvenir à créer un ensemble cohérent où chacun devient une pièce maitresse de ce puzzle de 127 pages.

Un décor intemporel permet au lecteur de se déplacer à sa guise dans ce monde, d'y projeter ses propres représentations sur les zones d'ombre laissées graphiquement en chantier : un visage imprécis, une silhouette floue, un building en construction… quelques croquis épars livrés çà et là au lecteur montrent toute la sensibilité d'un individu, quelques strips mettant en scène les délires humoristiques d'un personnage du récit. Cet ensemble, loin de créer de la confusion, incite le lecteur à s'investir pour élucider la clé de l'énigme avant l'heure. Y parviendra-t-il ? Un univers qui se développe dans des teintes marrons-ocre et illustre les petits rituels rassurants d'un quotidien où parfois, un événement imprévisible surgit. Pour Kokor, ces imprévu semblent faire le sel de l'existence puisqu'il leur associe des couleurs vives, cassant régulièrement la morosité apparente de l'album. Durant ces épisodes colorés, on y retrouve les teintes que l'auteur emploie dans des récits comme "Les voyages du Docteur Gulliver" ou "Le commun des mortels".

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Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Dans une ville portuaire, un personnage étrange déambule, et vient s'asseoir tous les midis pour manger son sandwich assis sur une bite d'amarrage, dans l'entreprise voisine, tout le monde fait des paris sur son heure de départ ou d'arrivée… C'est un rythme lent, une ambiance un peu vaporeuse, poétique et légère, avec d'autres personnages, apportant une romance en arrière plan, une histoire de sculptrice d'oiseaux, deux amies dont l'une cherche l'amour. le dessin est un lavis, dans les tons ocres, élégant mais un peu trop monotone. Belle histoire, mais je ne suis pas totalement entré dedans, la romance est assez légère et futile, et la part poétique avec ce bonhomme oiseau reste en surface, il m'a manqué une dose de gravité, d'intensité. C'est un genre de bande dessinée que j'apprécie en général, mais mon opinion final est plutôt mitigé, j'aurai aimé que ça aille plus loin, dans la radicalité, dans la force et pourquoi pas dans la poésie.
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Quand je jette mon dévolu sur un Futuropolis nouvelle génération, je ne m'attends pas à être déçu. Mais voilà, il y a des auteurs avec lesquels il y a incompatibilité par rapport à leurs oeuvres. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois avec Kokor. Encore une bd dont la lecture a été chaotique faute à une débauche d'absurdités sans nom et de silences contemplatifs. le plaisir de lecture se transforme en calvaire en ce qui me concerne. Tout me semble incohérent dans le scénario. Je ne suis pas le lecteur fan attendu.

Que rajouter de plus ? Une oeuvre très esthétique et poétique sans aucun doute. Maintenant, l'idée de base est assez belle mais utopique. le récit devient assez cocasse et cet univers m'a fortement déplu. Pour autant, je peux comprendre que cela puisse plaire. Il ne faut pas être fermé mais ouvert au monde. Pour autant, il ne faut pas faire semblant dans un suivisme de façade.
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Dans cet esprit, Kokor écrit une histoire où l'insouciance traverse constamment les planches. Alternant moments de silences contemplatifs, dialogues surréalistes et réflexions sur notre rapport aux autres, Supplément d'âme en devient une sorte de fable universelle qui la rapproche un peu des oeuvres de poètes comme Prévert, Tati ou Sempé. Si l'histoire se passe à Dublin, elle aurait pu se dérouler au Havre, Copenhague, Kyoto ou Johannesburg. Peu importe le lieu car la mise en scène, le côté clownesque des personnages, leur regard amusé sur les événements, le rire, l'esprit, tout est là pour raconter cette belle histoire. Nous n'avons plus qu'à nous laisser porter par un graphisme somptueux. J'ai lu beaucoup d'album de cet auteur et pourtant, j'ai été particulièrement surpris par ses planches. Non seulement, il livre un travail technique varié (classique, figuratifs, croquis) mais il multiplie les lieux (mer, ville, atelier, gratte-ciel, bureau, rue…) tout en créant des atmosphères très disparates par son travail sur la couleur. Depuis Les Voyages du Dr Gulliver, je reste particulièrement amateur de ses bleus. Et justement cette couleur, c'est le ciel et la mer, la liberté, le rêve… Assis face à l'océan, le personnage principal se noie dans l'azur en devenant homme-oiseau (selon Willie) ou homme-poisson (selon Camille) et nous emporte tous, lecteurs et personnages, avec lui.
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Lien : http://www.iddbd.com/2012/07..
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Je préfère le préciser immédiatement, mais ma note n'est pas du tout objective. Si je voulais être précis, je mettrais plutôt un 3/5, mais je dirais que j'ai été charmé par cette BD, et je n'ai pas pu m'empêcher de vraiment apprécier. Surtout l'histoire d'amour (oui, on ne se refait jamais).

Cette BD est pleine de douceur et de poésie, du genre où l'on rentre dedans et on se laisse porter. Sinon, on reste sur le carreau en regardant des personnages agir étrangement sans qu'on ne voie de fil directeur très clair.
Cela dit, si on rentre dans l'histoire, c'est très décalé et très beau. Un mélange de folie décalée (qui rappelle un peu l'absurde) et de douceur. L'humanité en paix, déjà, c'est si beau comme idée, surtout pour une telle idée. Et puis ce personnage principal qui passe tout au long de cette BD comme une idée, c'est bien trouvé.

Je dirais du dessin que c'est en adéquation avec le propos, notamment lorsque l'auteur passe en mode BD humoristique, au personnages simplifié et en version gag en une planche. On reste toujours dans cette thématique avicole, et plusieurs passages sont vraiment beaux.

Une petite BD sans grande prétention, mais que j'ai beaucoup aimé pour son ambiance et toute la poésie qui s'en dégage. J'ai été charmé et c'est tout à l'honneur de cette BD. Une petite douceur en ce début d'année.
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Ce one-shot signé Alain Kokor part d'une idée séduisante : un homme qui provoque une réaction en chaîne sur un réseau social en partageant son rêve récurrent. Cet effet boule de neige qui permet de lier les rêves de chacun, va même réussir à instaurer la paix mondiale et transformer ce personnage anodin en héros.

Ce postulat de base se transforme très vite en balade onirique au coeur de Dublin, qui se nourrit de la magie des rencontres et des moindres détails du quotidien. L'histoire de cet homme qui cherche quotidiennement à s'évader durant la pose de midi en se rendant tous les jours au même endroit, à la même heure et en empruntant le même chemin, se transforme en une promenade rêveuse faites de relations humaines.

Si cette balade à la croisée entre la réalité et le monde imaginaire, ponctuée de rebondissements rocambolesques et de rencontres improbables, invite indéniablement à la rêverie, le début du songe invite surtout le lecteur à se perdre au milieu de scènes sans lien apparent, si ce n'est ce petit supplément d'âme sensé lier tout et chacun. Heureusement, le mystère est assez accrocheur et, au fil des pages, les pièces du puzzle finissent par s'assembler, donnant finalement un sens à l'ensemble.

Visuellement, l'ambiance envoûtante est en parfaite adéquation avec cette intrigue onirique. Si je ne suis pas trop fan des passages « strip » au style plus/trop enfantin, le trait sobre et élégant de Kokor est parvenu à me séduire, ainsi que cette colorisation aux tons pastels qui accompagne avec brio le fond poétique du récit.

Un one-shot surprenant qui invite à la relecture !
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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Oserais-je dire que je n'ai pas tout compris ? Allez, j'ose. J'ai trouvé les dessins tout doux, j'ai senti du fantastique, de l'onirisme, de la fable, de l'empathie, de l'humanité mais je n'ai pas compris grand chose... et j'aime bien comprendre un tout petit peu où je vais...
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J'ai beaucoup aimé. Les dessins tout d'abord, à la fois précis et trouble. L'histoire, ou plutôt les histoires. Et peut-être cette humanité que l'on sent se débattre dans ce monde si individualiste...Ce "supplément d'âme"
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La couverture est sympa, atypique, attirante, intrigante. Ce gros oiseau tout en rondeur auquel personne ne fait attention donne envie d'ouvrir l'album. Il commence sur des tons bruns, le personnage se fond dans la foule, s'y perd, s'y efface. Puis quelques colorations apparaissent ici et là, selon les situations, les histoires racontées. Un chapitrage par la couleur se devine au fur et à mesure. Alain Kokor joue sur le mystère des symboles récurrents : un homme oiseau, un homme barbu à casquette, un feu rouge ou vert pour piétons. Il faut être patient, ça devient marrant à un moment. Un peu lourd dans l'ensemble, des dialogues alambiqués, l'album manque de fluidité, il donne l'impression d'avoir été trop pensé. Tout ne fonctionne pas, mais il est attachant.
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