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3,59

sur 64 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je découvre le malien Moussa Konaté et son personnage le commissaire Habib. Un court récit (trop?) qui nous promène dans Bamako, qui nous fait découvrir l'ethnie des Bozos, qui nous affirme que la cohabitation est possible (islam et animisme) bref, qui nous présente une facette de l'Afrique contemporaine. La difficulté sera de comprendre que toujours l'irrationnel côtoiera le rationnel, que la modernité sera confrontée aux traditions solidement ancrées et que le commissaire Habib devra composer avec cette constante dualité. Cette lecture me laisse toutefois sur mon appétit. Oui cette lecture nous sort du familier mais ce qui m'a énervée je crois, c'est la naïveté des personnages qui leur enlève, selon moi, toute crédibilité. Il reste que d'un point de vue ethnographique, découvrir les Bozos, maîtres du fleuve et vivant de et par celui-ci est des plus intéressants.
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Le problème que j'ai rencontré avec ce livre est simple : j'ai attendu pendant tout le livre que l'enquête s'emballe, que le suspens décolle.
Je suis au regret de vous dire que l'action est quasi inexistante. Non, pour être plus vraie, les actions sont présentes, mais tout est décrit sur le même ton monotone. C'est donc sans intérêt.
Si intérêt il y a, il réside dans le grand exposé sociologique que nous fait Moussa Konaté, expliquant la dualité malienne, partagé entre un monde moderne rationnel obéissant aux lois occidentales et un monde traditionnel ne jurant que par les croyances ancestrales, les mythes fondateurs et les anciens que l'on respecte.

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Une intrigue qui se lit avec plaisir. le commissaire Habib a une certaine ampleur psychologique, les autres personnages sont attachants, se détachent comme silhouettes typées, avec une ébauche de personnalité, et la découverte de l'ethnie bozo, sa façon de cohabiter avec les autres habitants de Bamako, est intéressante, et assez bien amenée, mais comme le veut le genre, le côté documentaire reste un peu trop présent (il est vrai que sans lui nous aurions du mal à entrer dans l'histoire)
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Après avoir été emballés il y a quelques années par L'empreinte du renard du malien Moussa Konaté, on avait bien envie de retourner sur les rives du Niger, d'autant qu'il n'est plus question de voyager là-bas pour de vrai, en ces temps troublés.
Las, La malédiction du lamantin fut une vraie déception.
Après la subtile enquête au pays Dogon, nous retrouvons le commissaire Habib qui va enquêter près de Bamako sur des meurtres dans la tribu des Bozos, les pêcheurs du fleuve.
On retrouve l'ambiance gentiment naïve, simple et naturelle qui est un peu la marque de fabrique des contes africains. D'autant que Konaté entend bien nous faire partager quelques mythes et secrets de la culture Bozo, c'est énoncé dans le titre de la légende qui va servir de trame à l'histoire.
Une ethnie partagée entre islam et animisme ...

[...] le Mali est un pays bien complexe. Il n'y a pas que les Dogons. Les Bozos sont tout aussi étranges. Tu as remarqué qu'il y avait côte à côte l'imam et le devin, c'est-à-dire l'islam et l'animisme, sans que ça gêne personne ? Au contraire, ça leur paraît tout naturel que l'un s'adresse à Allah et l'autre aux esprits.
[...] D'un côté, ils soutiennent que c'est Allah qui a foudroyé le chef Kouata et son épouse, de l'autre ils présentent leurs excuses à Maa le Lamantin, une divinité des eaux.

Mais cette fois la magie n'opère pas vraiment : l'intrigue est cousue de fil blanc de l'auteur se montre beaucoup trop didactique, trop explicatif et l'on ne retrouve pas les subtils sous-entendus qui faisaient le sel du voyage en pays dogon.
Konaté nous ressert même la légende des demi-frères bozo et dogon que l'on avait découverte dans l'épisode précédent !
(Il semblerait que le Lamantin fut écrit avant le Renard, mais leur parution en France serait inversée, ce qui explique peut-être la meilleure maîtrise du second qui est notre premier).
Pour celles et ceux qui aiment le fleuve Niger.
Lien : http://www.bmr-mam.blogspot...
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