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Les Étrangers /Dean R. Koontz
L'histoire commence un 7 novembre en Californie à Laguna Beach où l'écrivain à succès Dominick Corvaisis, homme jeune de 35 ans, est sujet au somnambulisme à tel point qu'il lui arrive de se réveiller au petit matin recroquevillé dans un placard. Et pis, il découvre que son roman en cours a gagné des pages avec une seule phrase répétée durant des pages et des pages : « J'ai peur ! »
On change d'état pour se retrouver à Boston avec Ginger Marie Weiss, médecin. Une jolie femme ambitieuse et travailleuse. Elle a été marquée jadis par une agression violente dont elle a été victime alors qu'elle faisait son internat à New York. Elle n'a jamais oublié.
Ce 12 novembre elle se rend comme d'habitude à la charcuterie Bernstein située dans son quartier de Boston pour y acheter quelques spécialités juives dont elle raffole. C'est là qu'elle connaît la peur de sa vie à la vue des gants noirs d'un monsieur qui la bouscule légèrement à sa sortie de la boutique. Elle se sent inexplicablement menacée, terrorisée à la vue de ces gants et puis elle voit tout vaciller autour d'elle, comme s'évanouir dans une sorte de brume. Seuls les gants ne disparaissent pas ! Elle ne comprend pas la nature du danger mais sait qu'il faut fuir absolument, et courir aveugle et sourde, comme perdue.
Dans un premier temps, Ginger se demande si elle n'est pas atteinte par un trouble de nature médicale. Ou bien est-ce le stress ou le souvenir de l'agression ?
À quelques milliers de kilomètres de là, à Elko County, dans le Nevada, Ernie Block se sent oppressé par la nuit qui tombe vers 17 heures en ce 22 novembre glacial. Il n'a jamais ressenti cette nyctaphobie auparavant et depuis quelques temps, deux mois environ, c'est une appréhension dès la fin du jour qui le gagne. Il en ressent une honte : à cinquante-deux ans, grand et costaud, après avoir fait la guerre du Vietnam, il ne comprend pas ce qui lui arrive. Ce soir il est seul au motel qu'il tient, Faye sa femme étant parti rendre visite à la famille dans le Wisconsin. Elle ne sait pas ce qui frappe son mari car il le cache.
le 24 novembre, Dominick Corvaisis à Laguna Beach, bien qu'il ait consulté un médecin pour tenter de guérir ses crises de somnambulisme, se réveille un beau matin dans son garage, recouvert de bâches pour le cacher comme s'il voulait échapper à quelque chose. Et en retournant à la chambre, il constate qu'il a tenté de bloquer les fenêtres comme s'il voulait se claquemurer et transformer sa maison en forteresse.
le 27 novembre à Boston, le Dr Ginger Marie Weiss ressent toujours les effets de l'épisode des gants noirs. Avant d'opérer à l'hôpital avec son patron le Dr Hannaby, elle est angoissée comme elle ne l'a jamais été. Et tandis qu'elle examine des dossiers sur un bureau, elle est comme aveuglée et terrorisée par un ophtalmoscope qui brille comme un oeil qui la surveillerait. Elle ressent les mêmes phénomènes que lors de l'épisode des gants noirs et a peur que cela lui arrive lors d'une intervention majeure qu'elle doit effectuer prochainement.
Nous sommes le 1er décembre à Chicago et le père Brendan Cronin se prépare à célébrer la première messe du matin. La trentaine il a toujours accompli cette dévotion avec joie, mais ce matin de décembre il éprouve comme un vide sinistre au moment de quitter la sacristie. En fait, depuis environ quatre mois, le père Cronin a senti que la foi s'éloignait de lui. Alors pourquoi célébrer la messe s'il ne croit plus ? Il se fait violence cependant mais au moment d'élever le calice dans le sanctuaire, il pousse un hurlement et jette le calice ainsi que les hosties consacrées, arrache son étole et se sauve dans la sacristie laissant l'assemblée des fidèles médusés.
Pendant ce temps à Laguna Beach, Corvaisis se bat toujours avec ses fantasmes et ses cauchemars et en fait part à son ami Parker. En vérité il ne se maitrise plus du tout et se sent comme possédé.
À Boston, le Dr Ginger Weiss, se prépare à effectuer sa première greffe de l'aorte. Tendue mais sûre d'elle. Tout se passe bien jusqu'au moment où l'opération terminée, alors qu'elle se lave les mains elle voit la bonde du lavabo se déformer, palpiter, enfler comme si elle avait une vie propre. Tout s'évanouit autour de Ginger, elle se sent en danger de mort face à la bonde et se sauve en courant. Quelques semaines plus tard, elle apprendra que d'autres personne dans le pays vivent d'étranges variantes de son propre cauchemar.
le 4 décembre, à Trenton dans le New Jersey, Jack Twist et ses deux acolytes parviennent à s'emparer d'une petite fortune en billets de banque qui ne leur était pas destinée, issue de la drogue après un épisode hautement risqué.
le 5 décembre, le père Cronin à Chicago, pas remis de ses émotions, rencontre le père Stefan Wycazik qui lui conseille de prendre du recul en changeant d'activité pendant un temps. Brendan confie à Stefan qu'il fait un cauchemar récurrent où apparaissent des gants noirs qui le palpent désagréablement.
le 6 décembre à Boston, Ginger décide de demander à son supérieur le Dr Hannaby de lui faire un examen complet pour essayer de comprendre d'où vient ses troubles. le résultat est sans appel : elle n'a rien, ni lésion, ni maladie, ni tare congénitale.
Jack Twist à New York a choisi de devenir un voleur professionnel pour subvenir aux besoins et soins nécessités par l'état de sa femme dans le coma depuis 8 ans. Mais rentré chez lui et comptant les billets, il ressent un malaise suite à des cauchemars à répétition qui peuplent ses nuits. Et puis il ne ressent plus de plaisir à voler comme naguère.
Quant à Ernie Block dans le Nevada, cela ne va pas mieux : des sensations de déjà-vu et d'imminence d'une épiphanie lui pourrissent la vie.
À Chicago en ce 12 décembre, le père Cronin débuté sa nouvelle activité à l'hôpital sur le conseil avisé du père Wycazik afin d'être confronté à une réalité plus dure. C'est alors qu'il découvre des sortes de stigmates dans la paume de ses mains à savoir des anneaux rouges, comme des allergies. le médecin consulté ne comprend pas ce que c'est et après une nuit de cauchemar, à son réveil les traces ont disparu.
À Laguna Beach, Corvaisis découvre de nouvelles lignes écrites sur sa machine, les mêmes mots LA LUNE répétés et répétés.
Ce 14 décembre, Ernie ne parvient pas à s'endormir. À la suite d'une hallucination, croyant voir quelqu'un sur le toit, il tombe et réveille Faye son épouse, qui a bien remarqué que depuis quelques temps, Ernie ne va pas bien. À la demande de Faye, il se confie et lui conte le malaise ressenti depuis des mois.
À laguna Beach, Corvaisis se soigne au valium et cela lui assure un peu de détente. Mais il reçoit un courrier anonyme et très étrange évoquant son somnambulisme qui serait en liaison avec son passé. Puis plus tard un courrier avec seulement le mot « La lune », en provenance de New York. le mystère s'épaissit…
À Boston, le 12 décembre, Ginger consulte un hypnotiseur qui la fait remonter dans son passé pour tenter d'expliquer les phénomènes dont elle est victime. Plus tard, elle est prise d'une peur panique en découvrant une photo du romancier Dominick Corvaisis au dos de son dernier livre.
Quant à Jack Twist, il éprouve un soir une peur inexplicable à voir la lune, avec le besoin irrépressible de fuir en se cachant de la lune.
Tous ces personnages ont un point commun mais ils ne le savent pas encore.
Mais que s'est-il donc passé le 6 juillet au soir deux ans auparavant lorsqu'une lumière rouge sang a embrasé le ciel, explosé les vitres et fait tout trembler au Tranquilly Motel de Ernie et Faye ? Onze clients témoins étaient présents, mais ils ont tout oublié ! Et pour cause : tous ont subi un lavage de cerveau destiné à rayer de leur mémoire cette soirée tragique du 6 juillet. Mais pour quelle raison ? En rassemblant leurs souvenirs s'ils pouvaient se retrouver et échanger, ils devraient pouvoir résoudre le mystère.
Ce roman de science-fiction de 650 pages, très bien écrit et parfaitement construit, nous offre des personnages bien campés et charismatiques pour une aventure qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière page.

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Je me souviens de ce livre comme si je l'avais lu hier, là où d'autres plus récents ne marquent pas ma mémoire. Il est très habilement mené. Les personnages apparaissent au fur et à mesure, et, de leurs atypiques, s'entrecroisent. Ils apportent chacun la richesse liée à leurs déboires et lacunes. L'intrigue, efficace, est amenée de façon à ce que vous ne puissiez plus refermer les pages. Lorsque vos yeux doivent se décoller des pages, vous ne vivez plus que pour y revenir. Vous voulez SAVOIR.
J'ai lu d'autres livres de Koontz, mais dans aucun je n'ai retrouvé ce côté prenant, envoûtant.
Celui-ci peut être lu sans aucun goût particulier pour l'univers de Koontz. C'est une histoire, et une histoire efficace.
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Que s'est-il donc passé au Tranquility Motel, le soir du 6 juillet, voici deux ans ? Onze personnes étaient présentes, mais aucune ne se souvient de rien, et pour cause, ils ont subi un lavage de cerveau pour rayer cette nuit de leur mémoire.
Et aujourd'hui, il leur arrive des choses sortant de l'ordinaire, somnambulisme pour l'un, crises de panique pour l'autre... Ils finissent par se souvenir avoir passé cette fameuse nuit dans ledit hôtel et décident de se réunir pour tenter de reconstituer le puzzle. Sauf que le colonel Falkirk veut à tout prix éviter que ça se produise, car les révélations qui en découleraient pourraient générer de grands périls.
Comme d'habitude avec Koontz, un suspense maîtrisé jusqu'au bout de la plume, et ce pavé se lit aussi vite qu'une nouvelle.
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L'histoire pourrait se résumer en 6 lignes et pourtant Koontz arrive à vous tenir en haleine 639 pages sans que vous aillez trouvé le temps de vous ennuyer.

Les personnages sont intéressants et le suspense prenant, si bien qu'on pardonne à l'auteur les quelques invraisemblances du scénario et l'abus d'angélisme de la "morale de l'histoire".
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Aux Etats-Unis, plusieurs individus connaissent de curieux troubles : somnambulisme, crises de panique, phobies, obsession pour la lune… Si a priori rien ne les rassemble, ils vont vite découvrir qu'ils ont tous passé la nuit du 6 juillet au Tranquility Motel. Pourquoi sont-ils incapables de se souvenir des détails du week-end en question ? D'où proviennent leurs symptômes ? Ont-ils été témoins d'un événement qu'ils n'auraient jamais dû voir ?

Dans ce thriller, Koontz maintient le suspense à la perfection. Amenant les différents personnages et leurs symptômes progressivement, il prend le temps nécessaire pour nous plonger dans une atmosphère particulière dans laquelle règne incompréhension et extraordinaire. L'écriture est efficace et maîtrisée, on ne peut s'empêcher de dévorer les pages. Koontz réussit à créer un roman envoûtant qui nous donne envie d'en savoir plus, même si la fin se devine rapidement. En revanche, j'ai trouvé le dénouement trop rapide et trop simpliste, au vu du nombre important de pages. Mis à part ce point, ce fut une très bonne lecture que je conseille vivement !
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énorme pavé de Koontz, hyper prenant, il distille un suspense à travers la multitude de personnages marqué par des rêves où chacun cherche la vérité, comme toujours chez Koontz pour ses livres de cette période c'est la théorie du complot qui domine, mais on est pas déçu, trés agréable à libre jusqu'aubout et qui réserve sont lots de surprise
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Pour ce livre, je dois beaucoup aux lecteurs (et à leurs critiques) de Babelio. Vu leurs éloges, je me suis acharnéee et accrochée à la lecture du livre que j'ai trouvé trooooop long. La mise en place des protagonistes, de leurs angoisses mais sans grandes avancées m'ont beaucoup ennuyé.

Passé la moitié du livre - sans rire, soit le commencement du titre 2, j'ai respiré et l'intrigue avançait. Ah quel soulagement !

Les personnages réalisent que leurs soucis ne sont pas inhérents à une folie ou un dérangement, mais qu'ils sont le résultat d'un évènement externe. Après ça s'enchaîne. Je n'ai pas trouvé tant de fond aux personnages. Une fin intéressante un tantinet naïve, mais pourquoi pas.

Au final, je l'ai lu, c'est pas mal mais ma souffrance n'en valait pas tant le coup que ça. Pas le meilleur Koontz.
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milieu des années 90, ado en recherche de tout, absolument tout (romans, films, séries....) ayant attrait à un premier contact extra-terrestre, je me souviens que dans FNAC (oups!) mon oeil fut immédiatement attiré par la couverture.
Et en lisant le 4ème de couverture, tout avait l'air de coïncider....et ce fut une révélation!
Le roman est captivant, les personnages bien pensés avec leurs peurs, leur traumatisme vécu, les flashs de souvenirs, cette ambiance pesante face à l'arrivée de la nuit (qui en serait presque contagieuse....)... Tout est bon.
Tout, jusqu'au dénouement qui l'est tout autant mais qui fut aussi court que prenant, presque trop court au vu des 600 pages du roman.
Pendant la lecture, je me suis retrouvé baladé sur une fausse piste (je ne dévoilerai rien) et cette fin en est pour moi, d'autant plus savoureuse.
Livre que je conseille et que, je pense, je vais relire durant les prochaines vacances d'été.

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Plusieurs gens aux États-Unis vivent des événements qui sortent de l'ordinaire. Certains ont des crises de somnambulisme, d'autres ont peur du noir. Tous semblent avoir un élément en commun : une obsession pour la lune. le tout aurait peut-être un lien avec un motel qu'ils auraient visité l'année précédente.

Avant de lire ce livre, je ne connaissais pas l'auteur Dean Koontz. Je ne savais donc pas à quoi m'attendre avec ce roman. Je dois avouer que je suis agréablement surpris par le style de l'auteur. J'étais incapable d'arrêter de lire et les informations arrivaient au compte-goutte. C'est certain qu'on voit arriver la fin mais en même temps on veut savoir ce qui va arriver.

C'est un des très bon suspense que j'ai eu la chance de lire.
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De temps a autre j'ajoute ce que j'ai lu avant que Babelio existe et ce bouquin que j'ai aimé lire en fait partie
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