Depuis quelques années, je lis du
Jay Kristoff les yeux fermés. Quoi de plus attirant qu'un auteur dont on aime chaque roman et qui propose de "s'attaquer" au mythe vampirique ?
Je suis une grande fan de ce mythe, du moins l'original et je ne doutais pas une seconde que la légende ne serait pas distordue de façon inappropriée.
Dans ce premier tome, nous faisons la connaissance de Gabriel de Léon, un chevalier tueur de vampires, prisonnier d'un immortel à qui il doit conter ses mémoires. le récit de Gabriel commence pendant son enfance et offre également des sauts dans le temps lorsqu'il a plus de 30 ans. Qui est cet homme dont on veut connaître la vie et les exploits dans le détail ? Pourquoi est-il aussi complexe, provocateur, meurtri ? C'est ce que ces premières 970 pages vont nous raconter...
J'ai l'impression que si je vous en dis plus sur le résumé de ce beau pavé, je vais vous spoiler et, croyez-moi, vous avez envie de découvrir ce roman en en sachant le moins possible. Je vous partage quelques TW : sexe, violence, sang, coups sur mineurs, meurtres, homophobie.
Comme je l'ai déjà constaté avec la saga Nevernight,
Jay Kristoff manie la plume avec poésie, efficacité et bravoure. Il nous fait entrer dans ses univers sombres, dangereux, implacables sans commisération. Si vous êtes sensibles aux scènes de violence trop explicites alors essayez mais pensez à vous :)
Selon moi, cette version du mythe du vampire est une des plus juste depuis Dracula de Stoker. Les vampires sont vraiment cruels. Mais l'auteur les a inscrits dans un monde de Fantasy complexe (pas compliqué), noir, gris et rouge, en inventant toute une mythologie autour du vampire et de sa descendance. Ca m'a passionnée.
Les personnages sont nuancés et à la fois sans pitié. Ils sont tellement crédibles que j'ai pu m'attacher à eux sans difficultés ou bien les haïr. Je me suis rendu compte que les 970 pages ont défilé comme rarement et je prends sur moi pour ne pas enchaîner immédiatement avec le tome 2.
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