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3,67

sur 855 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Contre l'avis prédominant, je n'ai pas vraiment accroché avec cet ouvrage. Pour être exacte, je me suis plus égarée que régalée dans cette lecture dans laquelle trois histoires se superposent les unes aux autres.

Tout commence par la venue du narrateur / auteur avec sa femme Véra dans un château pour y passer quelques jours. A cette première histoire vient se greffer, celle d'une nouvelle du XIIIe siècle dont l'auteur n'a été reconnu que très tard et dont l'intrigue se situe dans ce même château. L'histoire est celle d'une femme, Madame de T. , très libertine, qui trompe à la fois son mari et son amant mais également celui qui est l'amant de l'amant. Enfin, en parallèle de la première histoire ( je ne sais pas si vous me suivez toujours), se déroule également dans ce même lieu un congrès des entomologistes au court duquel un savant tchèque va à la fois se ridiculiser et retrouver un peu de sa superbe et dans la nuit qui va suivre, Vincent, lui, un ami du narrateur et un autre des protagonistes de ce roman, va perdre de lui toute estime.

Un roman qui fait une superbe éloge de la lenteur, il est vrai et qui est extrêmement bien écrit mais dans lequel je me suis un peu emmêlé les pinceaux. de plus, j'ai également trouvé, concernant, tout ce qui a un rapport avec l'acte sexuel évoqué dans ce livre qu'il y avait de nombreux passages vulgaires et grossiers et donc, pour ceux qui me connaissent un peu à travers mes critiques, savent que c'est bien là une chose à laquelle je suis extrêmement sensible, peut-être un peu trop, je le reconnais.

Pour avoir rencontré Milan Kundera il y a quelques années à la fête du livre d'Aix-en-Provence, je ne peux que flatter sa plume et son élocution mais je dirais simplement que je n'ai sûrement pas dû commencer par le bon livre !
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Mi-essai, mi-roman, ce livre m'a laissée perplexe.
Je l'ai lu sans vraiment parvenir à m'y intéresser.
Eloge de la lenteur, il traite de politique, de séduction, de conversation….
Dans un château, deux histoires se mêlent, à plusieurs siècles d'intervalle.
Je n'ai pas tout saisi, peut-être n'étais-je pas dans l'état d'esprit qui convient.
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Difficile pour moi de mettre un 2, j aime beaucoup Kundera mais la je me suis perdue...les histoires entrecoupées , le château, les allusions aux liaisons dangereuses...dommage
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J'ai repris ce livre entamé il y a peut-être 2 ans, et dont j'avais parcouru les premiers courts chapitres, et ma foi, je ne me serais jamais attendue à la suite....

Pour commencer, j'ai été un peu déroutée par la digression sur la nouvelle de Denon qui me paraissait bien longue et détaillée sans motif apparent. Je n'arrivais pas à saisir s'il s'agissait d'un roman ou d'un essai, au point de devoir m'assurer de la mention « roman » sur la couverture.

Ensuite je n'ai pas tout de suite saisi le lien entre des personnages disparates, à savoir, l'unité de lieu. J'avais l'impression de passer d'un souvenir à une réflexion philosophique à une anecdote arrivée à un ami, bref, la piste n'était pas claire.

Enfin, le comportement même des personnages s'avère de plus en plus déroutant. Cette dégénérescence m'a rappelé, dans une bien plus modeste mesure bien sûr, la folie qui surgit dans des textes comme le Maître et Marguerite ou Laitier de nuit. Une certaine légèreté accompagne aussi ce grand foutoir, par exemple quand Véra, l'épouse de Kundera, lui reproche que les personnages qu'il manipule l'empêchent de dormir. Ou quand les considérations très intellectuelles de Vincent sont remplacées par une obsession pour le trou du cul d'une jeune femme qu'il vient de rencontrer.

Peut-être que mon malaise vient de ce que je me suis focalisée sur les événements propres à chaque protagoniste, au lieu de considérer l'ensemble comme un tableau où plusieurs scènes se déroulent simultanément. Je m'attendais à ce que l'une ou l'autre soit développée prioritairement, et de ce fait, j'ai sans doute « mal » lu le livre.

En revanche, j'ai beaucoup apprécié la technique de Kundera consistant à mettre à jour les mécanismes sous-jacents à l'origine de certaines paroles ou actions des personnages. Il explique notamment comment l'entomologiste tchèque arrive à corrompre un souvenir pour qu'il corresponde à l'image qu'il se fait de sa participation à l'Histoire, une sorte de légende personnelle. Il analyse également les changements d'attitude chez Pontevin et son disciple Vincent, l'un envers l'autre et envers les autres, selon les situations. Les ressorts psychologiques sont très finement étudiés.

L'issue m'a laissée un peu perplexe, j'ai trouvé, sans mauvais jeu de mots, que ça tombait un peu à l'eau. Va pour le grand foutoir final mais cette rencontre entre Vincent et le chevalier, même si sa brièveté est justifiée, je me suis sentie laissée en plan.

Au final, bilan mitigé. J'ai lu ce roman avec des attentes biaisées certes, mais même avec le recul il ne m'a pas beaucoup touchée. Je reconnais volontiers des qualités à ce texte, sa construction originale, l'analyse psychologique réussie, le sens de la dérision de l'auteur et des réflexions stimulantes sur la lenteur, les « danseurs » ou la quête de reconnaissance et de gloire. Reste le sentiment d'une lecture sans grand plaisir.
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