Dans ce tome 23, 5e de l'Arc Hadès nous commençons la partie « Inferno » du récit...
Grosso modo Seiya et Shun traversent l'Enfer tel que
Dante Alighieri l'a décrit dans sa "Divine Comédie" : 8 prisons, 3 vallées, 4 sphères... Jamais
Masami Kurumada n'aura été aussi proche qu'ici de son mentor
Go Nagai en recourant abondamment aux codes des mangas d'horreur (d'ailleurs
Go Nagai réalisera d'ailleurs quelques années plus tard sa propre version de l'Enfer de
Dante en adaptant "
La Divine Comédie" en manga) :
- il mélange magnifiques décors mélangeant mythologies égyptienne, grecque et japonaise, mais aussi religion chrétienne et bouddhiste (genre ce Cerbère ressemble plus à une hydre qu'à un molosse à trois tête qui hante une reconstitution du temple d'Abou Simbel gardé par un Spectre d'Hadès prénommé Pharaon ^^)
- il recourt à son bon vieux charadesign vintage, basique, répétitif et largement en retard sur son temps, et c'est aggravé par le recours à des personnages cartoonesques voire grotesques (comme Charon et le laquais de Rune de Balrog dans le présent tome)
- il use et abuse de gimmicks déjà bien trop usités dans la saga : oui on sait qu'une même attaque/défense ne marche pas deux fois sur le même chevalier, mais vu qu'aucun combattant n'a plus de 2 ou 3 techniques quand il en n'ont pas 1 seule les combats sont vite torchés...
- il se lance dans un grand whodunit sur l'identité et l'apparence d'Hadès, mais vend quasiment la mèche dès qu'il l'introduit dans le récit...
En bref, Seiya et Shun passe le Styx et le Tribunal Silencieux pour atteindre la 2e prison où ils se retrouve entre les deux musiciens combattants Pharaon le Spectre et Orphée le Chevalier d'Argent : c'est le 1er round de Balance of Curse vs Stringer Nocturn !
PS1 :
c'est quand même Kanon qui fait tout le boulot en réduisant en poussière Rune de Balrog, en se jouant de Rhadamante du Wyvern et une pulvérisant sa garde rapprochée
PS2 :
le mangaka est très peu inspiré niveau humour, parce que Seiya qui lâche une grosse caisse dans le tribunal silencieux avant de lancer un « c'est qui qu'a pété ?! » c'est vraiment naze de chez naze, surtout dans un shonen nekketsu qui se veut epicness to the max !