Les chevaliers du Zodiaque - St Seiya, tome 17

Ce tome 17, 4e de l'Arc Poséidon, débute par la conclusion tragique du combat fratricide entre Hyoga du Cygne et Isaac du Kraken… Mais il est largement consacré à 3 autres affrontements !
Au Pilier de l'Atlantique Nord, Ikki du Phénix affronte Dragon des Mers qui en fait s'avère être SPOILER avec droit de quota de flashbacks : on a une belle opposition entre deux individus qui ne croient en rien ni personne à part leur propre force, sauf que l'un le met au service de l'humanité et l'autre au service de ses ambitions démesurées…
Au Pilier de l'Atlantique Sud, Shun d'Andromède affronte Sorente de la Sirène : le beau-gosse androgyne à la fois artiste et écologiste et autant l'opposé de Dragon des Mers qui ne croit en rien alors que lui croit en la justesse de la Cause qu'il défend, que l'opposé de Shun qui est un pacifiste et un idéaliste alors que lui n'hésite pas à recourir à la violence même ce n'est pas sa tasse de thé… Sorrente n'est ni un samouraï, ni un kamikaze, ni un fanatique : dès qu'il y a compris que lui et ses compagnons ont été les dupes des ambitions de Dragon des Mers, c'est sur ce dernier que retombe toute sa colère…
Au Palais de Poséidon, Shaina, Seiya, Shiryû et Hyoga se font laminer mais tentent d'obtenir une victoire collective sur le boss de fin (vous savez, quand les seconds couteaux servent de boucliers humains au héros éponyme revêtu de l'Armure d'Or du Sagittaire ^^) : l'Empereur des Sept Mers croit en la toute puissance de sa divinité, Seiya et ses compagnons croient eux en la toute puissance de l'espoir et l'amitié… le chant d'Athéna interrompt les combats des uns et des autres : la foi peut déplacer des montagnes et créer des miracles donc To Be Continued !!!

Beaucoup de bonnes idées pas assez exploitées et un peu gâchées par la narration à la va-comme-je-te-pousse (et je passe sur Mû qui interdit à ses camarades d'intervenir car c'est du foreshadowing pour l'Arc Hadès), mais c'est compensé par quelques planches / doubles planches qui pètent une classe de ouf toujours au bon moment : le mangaka a clairement le sens de l'epicness to the max !!!

Saint Seiya ou les chevaliers du zodiaque version française. La série de Masami Kurumada a bercé mon enfance tout comme Sailor Moon et Dragon Ball.
Je n'ai lu qu'assez tardivement les mangas mais j'y ai retrouvé tout ce qui a fait le succès des chevaliers du zodiaque.
Seul hic, les dessins ont plutôt mal vieilli, je trouve. Ce n'est pas très fluide, on sent que ce ne sont pas des dessins récents comme on peut le voir aujourd'hui.
Cependant, j'y ai retrouvé tout ce que j'aimais.
28 volumes pleins d'action et de mythologie. Je suis toujours aussi fan.