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La bande dessinée "Le faucon déniché " de Maxe L'Hermenier est une adaptation directe de l'oeuvre du même titre de Jean-Côme Noguès.
Elle restitue avec un graphisme et un dessin de qualité la relation "sentimentale" se déroulant au Moyen-Age entre un jeune garçon, fils de paysans pauvres, Martin et un jeune faucon qu'il a recueilli dans un nid, au mépris des règles en vigueur. Car le privilège de la chasse (au faucon) n'appartient qu'au seigneur, Martin va en payer le prix.

J'ai eu l'occasion dans ma jeunesse de lire le roman originel (original ?) de Jean-Côme Noguès qui m'avait bien ému, tant la liberté était mise en avant dans la relation entre l'enfant et l'oiseau sauvage, dressé pour ne pas tuer. Avec cette restitution et cet hommage, l'intérêt pour cette oeuvre reste intact.
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Un classique de la littérature jeunesse
Cet album agira sans doute comme une madeleine de Proust sur des générations de lecteurs qui ont rencontré Martin aux environ de leurs dix ans et ont été entraînés par cet étrange histoire d'amitié unissant un jeune garçon loyal, naïf et courageux et un faucon…

Avec ce Faucon déniché, Maxe L'Hermenier et Steven Dupré signent une honorable adaptation du chef d'oeuvre de Jean-Côme Noguès… L'histoire de ce garçon follement épris de liberté devrait donner envie aux jeunes générations de se plonger dans ce classique de la littérature jeunesse…
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J'ai un aveu à faire. Je n'ai jamais lu le faucon déniché. C'est un peu la honte de ne jamais avoir lu ce classique, mais c'est un peu toujours la même histoire : manque de temps, et tant de choses à lire. Alors quand j'ai eu l'occasion de découvrir le titre sous format BD grâce à Babelio, j'ai sauté sur l'occasion.

En effet, non seulement ce format est bien plus rapide à lire, mais de plus cela m'offrait la possibilité de voir comment ce titre pouvait fonctionner graphiquement afin de le proposer à mes élèves qui ont des difficultés en lecture ou qui ne sont pas encore très à l'aise avec la langue française. C'est une belle façon de leur permettre de découvrir le roman en même temps que leurs camarades, et peut-être de leur donner l'envie et le courage de s'attaquer au format original.

Comme le souligne la couverture, le dessin est vraiment très beau. Les couleurs sont variées et adaptées à chaque scène, pas de monochrome ou de teintes choisies, ce qui plaît beaucoup aux collégiens. le titre est mis en valeur par un vernis très brillant et une typographie très moyenâgeuse.

Côté scénario, il n'y a pas de temps mort. Chaque planche apporte son lot de mésaventure, et le lecteur progresse vite dans le récit du lien entre Martin et son faucon. Peut-être même un peu trop, puisque j'avoue ne pas m'être vraiment attachée au personnage. Tout s'enchaîne si vite que j'ai trouvé le jeune garçon un peu capricieux et égocentré. Une réaction légitime puisque le titre met en exergue la façon avec laquelle les humains s'approprient des vies sans se soucier des conséquences de leurs actes.

Une jolie découverte que je suis impatiente de mettre entre les mains des jeunes lecteurs.
Lien : https://belykhalilcriticizes..
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Adaptant le roman éponyme de Jean-Côme Noguès, la bande dessinée le faucon déniché reprend les grandes lignes du récit. Dès les premiers planches, le lecteur est plongé dans l'époque moyenâgeuse, parcourant la forêt aux côtés de Martin qui observe de jeunes faucons dans leur nid. Bien qu'il connaisse les risques, le garçon ne peut s'empêcher d'y retourner chaque jour. La loi est simple, tous les faucons trouvés sur les terres du Seigneur appartiennent au Seigneur. Lorsqu'un petit tombe du nid, Martin le recueille et décide d'en faire un compagnon de jeux, un ami. Fait prisonnier, il perd son oiseau en même temps que sa liberté mais bientôt la roue tourne…
Comme pour le roman, cette bande dessinée me laisse sur un avis mitigé. Si l'adaptation est convaincante et l'histoire toujours aussi intéressante, on ressent toujours bien trop l'intérêt pédagogique du projet. Impression renforcée par le dossier « Pour aller plus loin » en fin d'ouvrage et le questionnaire pour vérifier que la lecture a bien été comprise. Par ailleurs, si j'ai particulièrement aimé les illustrations des paysages et des faucons de Steven Dupré, j'ai été moins convaincu par les visages de ses personnages qui s'intègrent pourtant très bien à l'époque du récit.
Le faucon déniché reste un très bon ouvrage pour découvrir les lois féodales et la façon dont s'organise la vie au Moyen-Âge et ce format permettra de séduire un plus large public.
Je remercie Babelio et les éditions Nathan pour l'envoi de cette adaptation dans la cadre de Masse critique.
Lien : https://sirthisandladythat.c..
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Fils du bûcheron du village, Martin part souvent dans la forêt, observer un nid de faucons. le jour où l'un d'eux tombe du nid, il décide de l'adopter et de l'apprivoiser. Naît une amitié contre nature et surtout contre les privilèges du seigneur, seul à pouvoir disposer de ces rapaces pour ses chasses
.
Ce roman jeunesse de Jean-Côme Noguès est magnifiquement mis en images par Steven Dupré. Les dessins plantent un parfait décor médiéval et les oiseaux sont vraiment représentés dans leurs plus beaux détails. Les couleurs de Fran Gamboa complètent très bien le trait, donnant vie aux personnages, éclairant les couchers de soleil ou assombrissant les scènes nocturnes. le scénario de Maxe Lhermenier recèle plusieurs rebondissements qui tiendront les jeunes lecteurs en haleine, jusqu'à une fin certes dure, mais plus conforme aux réalités de cette époque !

L'album est complété par un livret d'activités adapté aux enfants de 7 à 10 ans.
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Martin en se réveillant compte bien sortir en douce de la chaumière pour se rendre dans la forêt et s'approcher de ceux qu'il est interdit de s'approprier: les faucons. Sa mère le surprend et lui rappelle sa condition de manants et ce qu'il risque lui à s'entêter de la sorte mais aussi la position dans laquelle il mettra sa famille s'il est découvert.
Martin n'en fait pourtant qu'à sa tête et file escalader un grand pin pour s'approcher au plus près du nid des faucons, l'un des bébé prend son envol mais chute. Martin le recueille et le soigne quitte à s'attirer les foudres du maître fauconnier et le cachot si on le surprend à dresser un tel oiseau, reconnu pour faire partie des privilèges des seigneurs qui s'en servent pour chasser. Pourtant Martin prend ce risque et dresse le faucon à l'abri, pense t-il, des regards. Martin s'obstine dans la seule optique de ne pas en faire un tueur.
Point de suspense! Martin est découvert et emprisonné. Sauf qu'un retournement de situation inattendue lui permettra de faire ses preuves et lui apporter la sympathie du roi. le dénouement est bien moins joyeux malgré tout mais une belle morale ressort de cette aventure et cette "amitié" merveilleuse.

Cette adaptation du roman éponyme de Jean-Côme Noguès ne donne guère dans l'originalité puisqu'elle reprend fidèlement les écrits dudit roman. Martin est toujours aussi courageux, bravant les interdits mais pas au point de se révolter contre sa condition (ce n'est pas le sujet), il y a aussi ce côté héroïque puisqu'il sauve les villageois d'une mort certaine mais son jeune âge lui fait prendre des risques inconsidérés sans penser aux tourments qu'ils pourraient engendrés surtout pour sa mère.

Les dessins sont limpides et suffiraient à raconter cette belle histoire et à montrer ces décors du Moyen-âge. Je sui très contente d'avoir pu me replonger dans ce récit avec les images que l'on peut avoir à sa première lecture et qui se révèlent aujourd'hui bien sous nos yeux.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Après avoir beaucoup apprécié La quête d'Ewilan, nous été ravis de rejoindre le jury de lecteurs de la collection Jungle Pépites qui adapte de grands romans en bande-dessinée. Un grand merci à l'éditeur et à Babelio !

Cette fois, nous n'avions pas lu le texte original mais l'intrigue nouée autour d'un jeune serf qui enfreint la loi en dénichant un faucon réservé aux chasses du seigneur a captivé et ému toute la famille. Toujours preneurs de récits liant humains et animaux, nous n'avions encore jamais lu d'histoire de faucon – et quelle histoire !

Le décor moyenâgeux de champs, de monastère et de forteresse, de chasse et de complots m'a semblé très réussi. Les illustrations, de facture classique, représentent tout cela d'un trait net et dans les moindres détails – jusqu'à la moindre brindille du nid de faucons... On sent que Steven Dupré s'est documenté pour dessiner l'intérieur de la chaumière du protagoniste, le château, les habits d'époque et les scènes de bataille.

Cela dit, les visages m'ont semblé curieux, un peu figés, et ne m'ont pas parlé. Ce type de dessin réaliste n'est pas celui que je préfère – c'est vraiment une question de goût. Même chose pour les infographies et quizz des pages finales permettant d'en savoir plus sur l'époque et de tester si on « a bien lu » : pour ma part, je n'aime pas trop quand le propos devient trop explicitement didactique dans ce qu'on aurait envie d'aborder avant tout comme une « lecture plaisir ».

Un récit plaisant et riche en péripéties, à faire lire aux enfants qui s'intéressent au Moyen-Âge.
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Une belle découverte que ce livre, et même pour aller un peu plus loin, que cette collection ''Jungle pépites" proposée par Nathan. L'idée ? adapter un roman jeunesse en bd et franchement ... J'adore ! C'est vrai que c'est d'abord un livre qui m'a plu car j'aime proposer à mes élèves des adptations en bd, ils sont ensuite beaucoup plus à l'aise avec la lecture du roman, qu'ils comprennent immédiatement. Les dessins sont très beaux et les éléments principaux de la narration bien retranscrits. J'ai pris du plaisir à le lire et quelques uns de mes élèves à qui je l'ai déjà prêté aussi. C'est chouette de voir Martin en vrai, de voir son faucon grandir ou de voir la terrifiante tête du fauconnier cruel du château. La fin est douloureuse, comme dans l'oeuvre, avec une autre forme de brutalité du coup. Mais tout y est. Une belle découverte donc, je vais vite aller en lire d'autres de cette collection !
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Comme un certain nombre d'entre vous, je dois remercier Babelio de m'avoir sélectionné dans le cadre de la Masse critique Spéciale Jungle Pépites.

J'ai découvert cette collection avec beaucoup d'enthousiasme même si je regrette de ne pas connaître le roman de Jean-Côme Noguès qui a inspiré cette création. Mon avis n'est donc que partiel car je ne peux, malheureusement, pas émettre de remarque concernant l'adaptation entre le roman et la bande-dessiné.

Mais pourquoi cet enthousiasme me direz-vous ? Certainement car j'ai un parcours professionnel assez atypique qui est lié, d'une manière ou d'une autre, avec cet ouvrage. Je m'explique : j'ai été jusqu'en thèse d'histoire de l'art médiéval et j'ai été professeure des écoles. En conséquence, cette bande-dessinée lie ma passion pour les créations visuelles et la période médiévale, tout en ayant un reflet pédagogique grâce à la partie finale "pour aller plus loin...".

Une fois n'est pas coutume, je vais donc débuter ma critique par la fin de l'ouvrage et notamment sur cette partie "Pour aller plus loin..." (où figure un très bel entrelacs végétalisé en marge). Elle contient des information sur l'auteur et sur ce qu'est un château fort. Ensuite, vient le temps des petites questions liées à la lecture que nous venons de faire pour s'assurer que les connaissances découvertes par son biais sont bien mémoriser et si la lecture a bien été réalisée (question sur la chronologie des évènements, sur les personnages etc.). Pour finir, nous trouvons un jeu et les solutions. le cheminement pédagogique est assez classique mais toujours aussi efficace. Toutefois, je trouve dommage que les solutions se retrouvent à côté de la page de jeu, ce qui ne donne guère la motivation à la réalisation du dessin mystère puisque la solution apparaît directement.

Concernant l'adaptation du roman, le travail graphique est très appréciable visuellement. La puissance se révèle totalement dans la dernière page (page 48). D'ailleurs, quand j'ai réalisé cette lecture, je l'ai trouvé assez classique jusqu'au final qui m'a complètement déstabilisé et marqué. L'alliance entre la force du récit et du graphisme est donc particulièrement percutante et ce ressenti a été partagé par deux autres personnes ayant lu cet ouvrage. C'est donc, à mes yeux, une totale réussite et je n'en dirais pas davantage pour pousser les personnes lisant cette critique à sauter le pas et à lire pour découvrir ce dont il s'agit réellement.

En tout cas, merci pour ce travail et merci aux éditions Nathan Jungle Pépites pour l'avoir publié.
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Je ne connaissais pas du tout les éditions Jungle et remercie donc infiniment Babelio pour sa Masse Critique Spéciale qui me permet de découvrir leur collection Pépites. Je prends très à coeur mon nouveau rôle d'ambassadrice !

Cette collection s'attaque aux classiques de la littérature jeunesse et les adapte en bande dessinée. Une belle porte d'entrée pour ces oeuvres qui figurent toutes sur les listes du Ministère de l'Éducation Nationale.

Pour ma part, j'ai entièrement découvert le Faucon Déniché que je n'avais pas lu en roman (je l'ai lu par la suite afin de pouvoir juger de l'adaptation en BD). C'est donc d'un oeil complètement neuf que j'ai fait la connaissance de Martin. Ce jeune serf, vivant au Moyen-Âge, se prend d'amitié pour un faucon qu'il déniche par mégarde, puis qu'il élève avant d'être démasqué par le fauconnier du seigneur Guilhem.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Martin ainsi que la totale immersion dans cette époque de notre histoire, que ce soit grâce au récit ou aux illustrations. Les traits sont très expressifs, les paysages magnifiques, les émotions fortes, les péripéties nombreuses.
C'est tout à fait ludique car on apprend beaucoup, mine de rien, sur la vie féodale. le petit cahier "pour aller plus loin", inséré à la fin de l'ouvrage, apporte des indications supplémentaires sur l'auteur, le récit, l'époque et insère des questionnaires et des jeux.
La bande dessinée a directement atterri entre les mains de ma fille, qui l'a lu d'une traite et l'a également beaucoup aimée.

Je n'ai regretté, de mon point de vue d'adulte, qu'une seule chose (qui s'est accentuée à la lecture du roman par la suite) : les liens distendus entre Martin et les autres personnages (qu'il s'agisse du faucon, de sa mère ou du geôlier par exemple). En même temps, il a bien fallu opérer des choix dans l'adaptation et Max L'Hermenier a réussi à garder à la fois les principaux fils et l'esprit général de l'histoire rédigée par Jean-Côme Noguès.

Ce fut donc une très bonne découverte et un grand plaisir de lecture, que je suis toute prête à renouveler avec d'autres titres de cette collection.
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