Après avoir été viré à la fois par sa copine et son employeur, Vincent quitte New-York pour s'installer à Los Angeles où il achète une librairie, l'Arbre de Bouddha, à la poursuite d'une mystérieuse femme en vert qui lui est apparue dans un rêve comme une prémonition. Il fait la connaissance de Deva, qui anime une émission de radio où elle se livre à l'interprétation des rêves justement. Une sorte de Macha Béranger californienne qui à la tombée de la nuit, pousse ses auditeurs aux confidences. Vincent tombe sous son charme maléfique, se découvre manipulé. Dans quel but ?
Deux décennies après une première lecture, il fait toujours aussi beau à L.A à l'ombre des palmiers. Les yachts sont toujours aussi luxueux à Santa Monica, et l'on peut déguster des cocktails à base de jus d'ananas au bord de piscines gigantesques, en compagnie de splendides créatures, qui si elles ne se déplacent pas en Porsche décapotable, le font en Triumph. Les personnages du roman sont tous beaux, bronzés, sportifs et vaguement désoeuvrés.
Il me plaisait bien
John La Galite quand j'étais (plus) jeune : son physique de bad boy, sa trajectoire surprenante au cours de laquelle le docteur en biochimie s'est transformé en aventurier des mers du sud-écrivain, jusqu'à son nom, qui sonne tellement américain alors qu'il est français...
Oui, mais ça, c'était avant...