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Ce roman m'a été envoyé dans le cadre de l'opération de Masse Critique. Je n'étais pas particulièrement attirée par le sujet qui traite de l'univers de la finance mais je me suis laissée tenter. Je me suis dit qu'un roman annoncé comme un thriller se déroulant dans une banque pouvait être assez captivant.

Pour commencer, je n'ai pas trouvé la couverture de ce livre très attirante, on voit juste la plaque avec le nom de la banque, peut être pour laisser le mystère entier aux lecteurs. Mais on dit toujours qu'il ne faut pas se fier à la couverture d'un livre alors je suis passée au delà.

On découvre l'histoire de Jean, un jeune français passionné de musique (notamment de violon) qui a immigré aux États-Unis. Il fait la rencontre hasardeuse d'un homme, Bruce, qui devient son futur patron dans une grande banque. Jean découvre alors l'univers de la finance où les individus sont en perpétuelle quête de pouvoir. Au fil des années, il gravit les échelons et parvient finalement à trouver sa place.

Malgré ses 318 pages, le roman se lit assez rapidement puisque les chapitres sont très courts (deux à trois pages) et les caractères assez gros.
Au fil du roman, on découvre des personnages auxquels Jean est confronté et qui sont loin d'être attachants, comme Donovan et Stéphane. On découvre également le personnage de Charlotte, qui parait au départ assez mystérieux.

J'ai été assez déçue que l'auteur n'ait pas donné plus de détails que cela sur la vie quotidienne des personnages. Je m'attendais à plus de profondeur sur leur psychologie, notamment sur la relation que développent Jean et Charlotte. Pour ma part, c'est ce qui me permet de m'attacher aux personnages. Il y avait un grand manque d'émotions dans cette lecture car la pensée des personnages n'était pas assez développée à mon goût.
Plus j'avançais dans le roman et plus je me demandais pourquoi il est qualifié de thriller. Je n'ai pas trouvé de suspense particulier et j'ai trouvé l'histoire cruellement prévisible et sans vrais rebondissements.
Par contre, l'auteur connait très bien son sujet. Il utilise bien le jargon approprié dans ce milieu et il explique toujours au lecteur la signification des termes en une phrase rapide, ce qui permet d'en apprendre un peu plus.
J'ai trouvé le style de l'auteur assez agréable dans l'ensemble mais le manque d'émotions rendait parfois la lecture assez pesante.Ce sont avant tout les affaires de la banque qui sont mises au premier plan, ce qui ne m'a pas trop captivé.

Je tiens à remercier Babelio ainsi que les éditions Albin Michel pour cette formidable opération. J'ai aimé y participer même si je n'ai pas vraiment apprécié cette lecture. Cette histoire sera assez vite oubliée je pense.
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Reçu dans le cadre de Masse Critique, je remercie évidemment Babelio et leurs partenaires pour ces opérations géniales.

Bien ce livre tout au long de sa rapide lecture, 2/3 heures m'a fait penser à M6 et aux annees 80 ; en bien ou en mal c'est selon quoique j'ai déjà ma petite idée et je plonge littéralement vers le mal.

Le titre est un enchantement : zalbac brothers hein lehman brothers était déjà pris et on se doit de couvrir des éventuelles tracasseries causées par l'utilisation d'une entité réelle. Moi j'aime bien les contrepèteries et évidemment aussi rapide que l'éclair je reconnais Balzac et me dit "génial le mec sait sans doute que Balzac est l'un des écrivains préférés de Tom Wolfe alors séduit j'apprécie le clin d'oeil en savourant à l'avance la verve, le verbe et le cynisme d'un de mes chouchou." Las, il n'en est rien.

Les annees 80

On s'en souvient encore, il suffisait d'avoir du culot ou connaitre un plein aux as avec le flair artistique d'une moule et n'importe quelle protopouffe ou chanteur mielleux, faussement rock, délicieusement ringard venaient graver sur un vinyle une faute au bon goût/sens et nonobstant la piètre qualité du résultat, des gens achetaient ces trucs et c'étaient les années du fric, de la success story, de la drogue un peu, bref les années du vide

M6

J'ai mal rien qu'en écrivant ces 2 caractères. Sur cette chaine magnifique tiens qui date de la fin des années 80, on nous a proposé des films érotiques, des reportages de dingue présentés par des têtes de premier de la classe. Si l'on suit l'actualité par le biais de médias dont l'information est le réel métier et bien on apprend rien de nouveau, parce que ce qui leur plait c'est le sensationnel, le voyeurisme, le truc insignifiant qui pourra être repris dans les files de supermarché, les salons de coiffures. Bref vous l'aurez compris je ne suis pas client de cette chaine et de ses produits . Leurs lancements semblables au quatrième de couverture ou aux menus, croquant de blabla sur son lit de blabla et au final on se retrouve avec un nugget sur de la purée

Alors le bouquin me direz-vous ? ben il ne se passe rien, ou plutôt si plein de trucs mais tellement prévisibles que j'ai failli jouer aux courses, persuadé que j'avais un don de voyance.

On apprend rien sur le monde de la finance que l'on ne connaisse déjà : c'est horrible il y a des gars qui spéculent avec nos sous et c'est a cause d'eux qu'il y a la crise et en plus y en a un il travaille aux ministère des finances et il est très méchant, il trompe son monde et le gentil il est gentil et en plus il joue du violon et le méchant des fois il prend de la coke. Et il y a des fêtes a St Tropez et il y a des lofts a New-York et Paris y a la Tour Eiffel.

Le style est lourdingue comme un conseil d'administration : "Le soleil se couche et, malgré l'été, un vent frais fait frissonner Charlotte"

Ironie du sort, hier soir une chaine passait un reportage de dingue sur lehman brothers et bien c'était fluide, plaisant et instructif, surement parce qu'il n'y avait aucune recherche de complaisance, les faits rien que les faits.

Dans ce bouquin on passe de Paris à New-York, puis à Vienne etc... Dans Cosmopolis de Don DeLillo, le livre se passe dans une limousine, juste une limousine et il y a plus de cynisme et de maitrise dans la boite à gant de la limo que dans toutes les soutes a bagage combinées des avions que le héros emprunte.

Bref je m'arrête là, c'est comme si je comparais le petit lieutenant avec un épisode de Julie Lescaut.
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Quand on m'a proposé de découvrir ce livre, j'ai été très curieuse de découvrir ce qu'Albin Michel entendait derrière le terme "thriller financier". Les thrillers, je connais bien, mais les histoires de sous, c'est loin d'être réellement le cas. du coup, je dois dire que j'ai été agréablement surprise par cette lecture que j'ai trouvé très originale.



Ce que j'ai aimé dans Zalbac brothers, c'est la simplicité de cette histoire : Jean part tenter sa chance à New York dans un cabinet financier où l'ambiance est plutôt tendue. La part personnelle de sa vie est moins présente, cela dit, on a tout de même un bon aperçu de sa vie amoureuse.
J'ai d'autant plus apprécié cette simplicité apparente que l'histoire est tellement "modeste" et prenante qu'on en vient à ne plus faire attention aux petits détails de notre lecture. du coup, je dois dire que j'ai loupé quelques beaux indices sur ce qu'il se passait vraiment. Par contre, j'imagine que quelqu'un qui ne serait pas transporté par l'histoire verrait tout venir du coup...



Jean m'a beaucoup plu : j'ai beaucoup apprécié la force qu'il mettait dans ses choix et qui le poussait à aller toujours jusqu'au bout de ce qu'il a commencé. Bon, par contre, je ne peux pas dire que j'approuve tous ses choix, mais ils sont d'une logique telle qu'on ne peut que les comprendre. Et puis, j'ai assez aimé son petit côté "Monsieur tout le monde" parmi tous ces requins de la finance. Même si on se doute bien que c'est un requin lui aussi. Cela dit, c'est un requin auquel on s'identifie facilement.
Charlotte et Donovan m'auront également beaucoup marquée et pourtant je n'ai pas une image très positive d'eux. Je trouve que, même si ils n'ont rien a voir l'un avec l'autre, ils sont tous les deux assez hautains et manipulateurs. Sauf que Charlotte se révèle assez sympa au final.
Personnellement, c'est Susan ma chouchoute : elle a l'air tellement insignifiante qu'elle m'a tout de suite plu. D'autant plus qu'elle est très sympathique. Et finalement loin d'être aussi insignifiante que ça !



L'écriture de Karel de la Renaudière m'a beaucoup plu : je suis totalement une dilettante dans l'univers de la finance et, même si certains termes restent obscurs pour moi, je dois dire que mon absence de connaissance ne m'a jamais freinée ni dérangée pendant ma lecture.
J'ai beaucoup aimé la simplicité qui découle de son écriture et les changements de rythme qu'il nous impose rendant par moment Zalbac Brothers assez "étouffant", mais toujours prenant !
Un roman original et intéressant.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Il existe un milieu où la trahison, le vol, le mensonge, s'ils ne sont élevés au rang de vertus , peuvent néanmoins vous garantir de parvenir au sommet de la gloire professionnelle et de réaliser toutes vos ambitions. C'est le monde de la finance. Un monde ésotérique pour le non initié, avec son jargon et ses règles, qui le rendent hermétique pour le commun des mortels.

Ce roman retrace l'itinéraire éclair d'un jeune français émigré aux États Unis, et qui se retrouve brutalement immergé au sein d'un établissement bancaire. Son travail acharné et le soutien discret mais efficace du Boss avec qui il partage une passion pour le violon le conduisent très rapidement à un poste de responsabilité. C'est ainsi qu'il croise le destin d'une belle héritière, Charlotte, et marche sur les platebandes de Stéphane, qu'il a naguère fréquenté lors de leur scolarité chez les jésuites. Il suffit de quelques SMS sibyllins pour fomenter une machination diabolique..

La brièveté du roman (300 pages, grande police) , plus dans l'action que dans la pédagogie, ne permet pas d'approfondir (je devrais dire de de jeter les bases) de connaissances de la finance et du milieu de la banque. le jargon n'est pas clairement explicité. Cela ne nuit guère à la compréhension de l'intrigue, mais on imagine ce qu'un Douglas Kennedy aurait construit en 600 pages, en y ajoutant maints détails sur la vie quotidienne du héros et des développements du genre "la finance pour les nuls" qui vous donne l'impression d'avoir acquis quelques connaissances dans le domaine exploré.

On passe néanmoins un bon moment de lecture, grâce au charisme du héros, et à l'écriture agréable . Les nombreuses allusions à la musique, allègent l'aridité inhérente au monde de la finance.

Un peu plus de développement et un peu plus de pédagogie m'aurait comblée
Merci à Babelio et aux éditions Albin Michel pour ce partenariat
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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ZALBAC BROTHERS. La couverture l'annonce d'emblée : ici point de roman à l'eau de rose, mais un business d'acier scellé et protégé par des murs en béton armé.

Karel de la RENAUDIERE, Auteur mais également Directeur d'une grande banque internationale, nous délivre ici le parcours de Jean dans le milieu de la finance. Son ascension du Mont Everest...
Au départ jeune mélomane vivant de petits jobs, Jean deviendra au fil de son évolution un véritable chef d'orchestre dans une jungle où la loi du plus fort, surtout du plus rusé, dépasse tout le reste.

A travers les yeux de Jean, se devine le parcours professionnel de l'auteur qui lui aussi a connu ce moment d'ascension glorifiant dans l'enfer des banques. D'autres similitudes apparaissent dont la Passion. La Passion de la réussite attisée chez Jean par la Musique, Chez l'auteur par l'Ecriture. Un exutoire nécessaire pour ces «deux» hommes qui se battent pour avoir la place du Loup tout en gardant cette pointe d'humanité, devrai-je plutôt dire, de beauté, dans un univers où seul le noir et le blanc co-existent.

Les passages culturels et artistiques dans leurs courtes apparitions apportent de la Vie, là où l'Argent et le Pouvoir ont pris toute la place. Je n'ai pas lu des humains dans une entreprise, j'ai lu des robots dans une usine de guerre. Je n'ai pas lu un thriller haletant et mystérieux, j'ai lu un récit glacial et sec à la hauteur de cet univers qui m'est totalement nocif. Hormis les courtes parenthèses sentimentales qui régissent les relations: Bruce / Susan; Bruce / Jean; Susan / Jean; Jean / Charlotte... Tout n'est qu'intérêt et profit pour ces gens de la «Haute» qui dirigent l'Argent du monde entier, et par là, le Monde lui-même.

Ce n'est pas nouveau que nous sommes régis par des carnassiers avides de Pouvoir et d'Argent, toutefois Karel de la RENAUDIERE tente d'apporter un souffle d'Espoir à ce milieu hostile. Car eh oui! chez certains spécimen de ce milieu, les sens de l'Honneur et de l'Intégrité existent encore... Mais loin s'en faut pour les complimenter d'hommes sage et plein de bon sens, on n'est pas dupe. Les vrais loups ont un code de l'honneur, les hyènes qui tournent autour et qui se développent en masse visqueuse et compacte, n'en ont pas.

On a tous un peu de Loup et d'Hyène en nous... Toutefois, c'est dans ce genre d'expérience que se révèle notre vraie nature... Jean est un Loup aussi puissant que Bruce et ça se sent dès le début, avant même qu'il ait commencé son cheminement vers les hauteurs de la finance. du coup, pas de surprise. On sait que Petit Jean deviendra Grand....

Intéressant comme lecture... J'en remercie grandement Babelio et les Editions Albert Michel! Cependant, malgré ma «grande ouverture» littéraire, je n'ai pas été conquise par ce roman, ni cet univers qui m'est complètement étranger et qui fait bien de le rester...
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Un thriller est un genre difficile, le style doit être vif, rapide, l'auteur doit surprendre à chaque fin de page, le lecteur complètement manipulé ,en apnée ,termine le livre KO debout si, si ce genre de livre existe mais « Zalbac Brother » n'en fait pas partie.

Ici rien n'est surprenant ,tous les personnage sont cousus de fil blanc ,dès les premières pages on sait que le héros ,petit frenchie chauffeur de maitre, va devenir un trader redoutable, trahissant, sans le vouloir le seul gentil camarade de travail au milieu d'un immense bureau open, space rempli de requins habillés en Prada, ce qui lui posera de gros problèmes de conscience, heureusement qu'il joue divinement du violon dans le penthouse au 48e étage de son immeuble au coeur de Manhattan, mais il est seul, si seul .

Le très, très grand patron obligé d'être très, très méchant avec ses employés qui sont prêts à le trahir pour prendre sa place, lui qui a beaucoup travaillé pour arriver là ou il est mais qui se sent incompris et tellement mal aimé, c'est vrai quoi à la fin, ce n'est pas de sa faute si il est riche et méchant c'est parce c'est les autres qui ont commencés et que lui il aime le jazz et les violonistes, ça tombe bien il vient d'en rencontrer un qui conduit une voiture de maitre.

Le personnage féminin, riche héritière d'un groupe ,d'un très grand groupe de luxe, Français of course ,elle est révoltée, rebelle, sexy, jeune et seule, si seule et incomprise et en plus elle ne porte pas de culotte(page 70).

Difficile d'aller au-delà de la page 70 pour les raisons ci dessus , mais le style ?, me demanderez vous. Et bien disons simplement que , bien qu'un personnage s'appelle Dickens et que Zalbac est l'anagramme De Balzac (l'auteur ose décidemment tout surtout le ridicule) nous sommes loin de la littérature du XIXe mais plutôt proche de celle du dernier quart du XXe en Angleterre, un style qui rappelle 'Enid Blyton, d'ailleur le livre aurait pu s'appeler « le club des 5 à Wall Street »ou bien » Oui-Oui s'est perdu à Cental Park ».

Que Karel de la Renaudière me pardonne, mais définitivement, ses livres ne sont pas pour moi!!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Mon avis :
Merci à Babélio et aux éditions Albin Michel pour ce partenariat, ans le cadre d'une opération Masse Critique spéciale.
Depuis que j'ai terminé la lecture de ce livre, c'est à dire depuis presque deux semaines, je me demande bien comment je rédigerai mon avis. L'indulgence a ses limites, donc autant que je sois le plus sincère possible.
J'ai déjà eu un petit soucis avec le titre : Zalbac Brothers. Bien sûr, si l'on inverse, on obtient Balzac, et l'on pense immédiatement à la Comédie humaine, à Rastignac et son désir de conquérir Paris. Zalbac m'a fait penser à Rosemary Albach-Retty et à l'un de ses derniers rôles dans La Banquière. Autant dire qu'un auteur ne maîtrise pas toujours les associations d'idées qu'il fait naître.
Son héros, Jean, est orphelin, né des amours de sa mère et d'un étudiant américain. Il a grandi et a étudié aux Andelys (moi aussi), chez les jésuites (j'étais à saint Joseph) où il s'est fait un "ami" pour la vie. Il étudie à Paris, il apprend les arcanes de la finances et le violon, puis part à New York où il est remarqué par Bruce Zalbac lui-même. Jean gravit ensuite un à un les échelons de la société, en dépit d'ennemis nombreux. Il vivra d'autres coups durs, surtout après la mort de son mentor, qu'il surmontera vaillamment (ou pas). Si vous avez déjà l'impression d'avoir lu cette histoire quelque part, c'est normal, elle est extrêmement classique, pour ne pas dire que les clichés succèdent aux rebondissements invraisemblables.
Je ne vous les dévoilerai pas, rassurez-vous. Cependant, l'un d'entre eux, le principal, m'a semblé tout droit sorti d'un Harlequin, et ce que j'accepterai sans souci de l'un, ne passe pas dans un roman qui se veut sérieux (ou alors, il s'agit d'une parodie, et je suis passée à côté). Je n'ai pas trouvé de personnages sympathiques, sauf, le temps d'une apparition, le luthier qui répare le violon pulvérisé de Jean, et les (authentiques) violonistes croisés lors de cette visite. Les hommes ne pensent qu'à vaincre, s'enrichir, les moyens ne comptent guère, les êtres humains non plus. Quant aux femmes, elles sont caricaturales. Prenez Charlotte, la partenaire de couette de Jean : rien dans la tête (et pourtant, elle dirige une partie importante de l'entreprise familiale), tout dans les caprices et les bouderies. Prenez son "amie", elle excelle surtout dans les duperies et la fréquentation "par amour" des clubs libertins – et un autre clin d'oeil appuyé à l'actualité. Même Susan est un cliché de la littérature à l'eau de rose.
Je garde un point positif pour la fin : ce livre est très facile à lire, les pages se tournent toutes seules et peut éventuellement constituer un divertissement – si vous êtes indulgent.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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Si je devais en quelques mots décrire ce livre, je dirais tout simplement qu'il est rapide et assez efficace pour maintenir l'envie du lecteur d'aller jusqu'au bout. Bien qu'il soit dommage que quelques fils de l'histoire soient plutôt prévisibles, et certaines manoeuvres ou révélations aussi, mais bon...

Cela étant et avant toute chose, l'atout de ce livre, c'est en plus de l'intrigue, l'ambiance. Ça se passe dans le domaine financier. Dans une grande banque. C'est donc un monde assez froid, sec, carnassier, où on est rien ni personne, et où les plus faibles ne restent pas. C'est aussi un monde de coup bas, de trafic, un monde très business, où on sent très fortement ces hommes qui ont soif d'argent, de pouvoir, et qui sont prêts à tout pour y parvenir. C'est un monde finalement très hostile, où on sent qu'un tas de chose peut survenir, et du coup pour ma part ça m'a beaucoup plu, car c'est quelque chose de changeant dont je n'ai pas trop eu jusqu'à présent l'occasion de lire.

Ensuite un autre point agréable du livre, même si à certain endroit on aurait voulu plus de précision, comme par exemple quand Bruce retrouve Jean, comment s'y prend-il ?, c'est que ce livre comporte très peu de digression. du départ on rentre de suite dans le but du sujet, c'est très rapide (trop ?). La mise en bouche c'est l'entrée et le plat directement, on sait de suite à quelle sauce on sera cuisiné ; et dans ce monde financier on va vite découvrir qu'on est dévoré tout cru, si on ne se bat pas rapidement et efficacement. Et c'est d'ailleurs ce que notre personnage principal, Jean, va découvrir et expérimenter.

Entre son histoire d'amour indécise avec une riche héritière, où en plus il devra subir la jalousie d'une ancienne connaissance qui travaille au ministère des finances en France, et les vautours de la banque Zalbac qui rêvent de le voir tomber, on peut dire que notre pauvre héros va être servi. Mais ça sera l'occasion pour nous de le voir évoluer et ainsi mieux l'apprécier. Car, comme le lecteur s'en apercevra promptement, il n'y a pas que l'argent qui motive Jean. Il a des valeurs que d'autres comparses de la banque n'ont pas.

Certes il n'est pas tout blanc, car quand il faudra se battre il sera où taper et il sera comment s'y prendre, sans compter qu'il calcule tout, mais il a des à-côtés agréables, qui le rendent plus humain, plus fréquentable que d'autres fous d'argent. de là à croire que ce livre possède une morale ? Je ne pense pas. Mais de partout et comme souvent dans les livres, le gentil est toujours le vainqueur car il a des qualités en plus.

D'ailleurs en parlant de personnage, on se rend vite compte que ces derniers sont très peu approfondis, à peine ébauché, mais dans mon cas je dois dire que ça ne m'a pas dérangé. L'auteur en dit assez pour qu'on se fasse une idée précise des personnages, quant au manque de description physique là aussi ça ne m'a pas dérangé. J'ai curieusement très peu besoin de visualiser les personnages pour rentrer dans un bouquin. Bref.

Pour résumer, ce n'est sans doute pas le roman du siècle, mais c'est un bon roman qui se lit très bien et très vite. Je remercie Babelio et les éditions Albin Michel pour ce partenariat.
Lien : http://voyagelivresque.canal..
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Plongée très actuelle dans les secrets et scandales des grandes banques d'affaires, de leurs histoires contemporaines, de leurs magouilles, de leur mode de fonctionnement spéculative et autres "hedge funds" par un initié.
Ce livre se lit vite comme un roman efficace où à travers la chronique d'un jeune français, passionné de violon, propulsé dans les études des hautes finances internationales et américaines sur la simple volonté d'un des descendants des fondateurs de la banque Zalbac Brothers. de simple chauffeur, grand amateur de violon, au passé personnel inconnu, Jean Demester va s'élever très (trop !!!) vite dans la hiérarchie de cette banque et découvrir et nous faire découvrir le mode de fonctionnement parfois très limite et surtout très anxiogène de ces banques d'affaires jouant sur les cours des devises (contre au besoin) et le monde des traders de haut vol. Se battre contre tous et surtout contre la montée du très sombre et amoral Paul Donovan, il faudra beaucoup de sang froid et d'intelligence pour réussir à se sauver, sauver son héritage familial mystère et trouver ses racines.
Se faire respecter, reconnaître par ses pairs (tous concurrents), anticiper, réagir, trahir, paraître c'est aussi le combat que doit mener la jeune héritière d'un groupe de luxe très français, Charlotte Lancier (exemple LVMH ?) pour prendre la présidence et la succesion du président fondateur. Jouer sur les relations de la jet set, du monde des affaires, se confronter aux règles internationales de la mise en marché, savoir s'entourer et tenter de trouver le bon allié, au besoin l'épouser....
Ces deux-là sont donc amenés à se rencontrer et à se confronter à la réalité du monde économique où tous les coups (de préférence bas) sont permise et tenter de se sauver l'un et l'autre. On est pas loin des livres ou des films phare des années 80 (Paul Lou Sulitzer et Michael Douglas dans Wall Street) sauf que c'est en mode actuel et le lecteur retrouve là la description des dernières et actuelles crises économiques et financières par la qualité du récit et sûrement de la connaissance de l'auteur de ce livre de ce monde.
Mixez adrénaline, rebondissements, retournements de situation, montage d'affaires ou de scandales pour tuer l'adversaire et vous aurez un bon témoignage et un jugement efficace sur la crise économique, financière et sociale de notre époque actuelle.
Efficacité, rythme, suspense, bouleversements de dernière minute, redistribution des cartes, tout est au rendez vous de ce livre que vous ne lâcherez pas avant de l'avoir fini.
Lien : http://passiondelecteur.over..
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"Thriller captivant" ? Point de frisson, de peur ressentie, donc, non. "Fascinant" ? Non, ridicule. L'intrigue est loin d'être haletante - à moins de s'intéresser de près à l'idylle entre la jeune héritière et le jeune banquier : vont-ils se retrouver malgré leurs différences et les difficultés rencontrées, une question au suspens haletant effectivement...
Dans la grande tradition de John Grisham ? Non. Plus dans la tradition des romans sentimentaux avec en toile de fond le monde financier.

La construction est plus qu'élémentaire avec notamment des chapitres très courts, deux ou trois pages maximum, comme si l'auteur prenait ses lecteurs pour des personnes à la capacité de concentration réduite...
Les connaissances de l'auteur du monde de la finance sont trop ouvertement exploitées, comme si en bon élève il répétait bien sagement sa leçon, en faisant toutefois attention à simplifier les transactions pour ne pas perdre le crétin de lecteur.

Les personnages restent stéréotypés : golden boys désincarnés "maigre et dégingandé" (p. 14), geek maladroit en public, parvenu prêt à tout pour arriver, tous dotés d'une psychologie plus qu'élémentaire... Ils sont peu crédible, comme cette jeune héritière qui se rend à un rendez-vous d'affaires nue sous une robe beaucoup trop courte.
Les situations sont tout aussi formatées : le coup de foudre entre deux personnages qui ne devraient pas s'aimer, les quiproquos, l'attirance irrrréééésistible, les adjuvants, le jeune orphelin au père mystérieux - mais qui peut bien être son père ? se demandent les lecteurs qui aiment les chapitres de deux pages, les autres ayant deviné dés les premières pages - ... La fin en forme d'happy end est plus qu'attendue.

En conclusion, s'il se laisse lire -parce que des chapitres de deux pages, c'est encore à ma portée...- ce roman n'est pas d'un grand intérêt...
Lien : http://www.lecturissime.com/..
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