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C'est avec une plume d'orfèvre que Ladjali nous porte dans un chassé croisé de vie, d'introspection, et de peurs. le processus d'écriture et de création qui bousculent tant les écrivains est ici au coeur du roman. Une quête pour Kafka et l'auteur iranien Hedayat où la narratrice accompagne les craintes et les ombres de chacun avec virtuosité.
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Ayant beaucoup aimé le roman illettré de Cécile Ladjali, j'avais très envie de lire son nouveau roman où la thématique littéraire est présente.

Dans son ensemble j'ai aimé ce livre notamment du fait du lien entre l'histoire et la littérature : bibliothèque, librairie, Kafka ou encore Hedayat. J'ai toujours été passionnée par ces livres qui nous apprennent énormément et qui en même temps touchent à ma passion pour la lecture et les mots.

En plus de la thématique de l'importance des mots, Cécile Ladjali parle aussi du sujet propre à la figure paternelle et l'impact que peut avoir son absence via la quête éperdue de Luce qui transparait par sa relation avec les deux écrivains du roman.

Si j'ai éprouvé beaucoup d'intérêt pour les thèmes abordés, si j'ai aimé à nouveau la plume de l'auteure; je suis restée sur ma faim concernant l'émotion. En effet ce livre est très intéressant, il nous apprend beaucoup, j'avais quasiment l'impression de lire une thèse romancée mais cela a empêché l'émotion d'être là.

J'ai ainsi eu parfois la sensation de Luce Notte était faire-valoir de l'histoire pour permettre de faire le lien entre les deux écrivains, j'avais l'impression que l'aspect intellectuel du roman prenait trop le pas sur l'aspect émotionnel/humain.

En définitive, une lecture très intéressante mais qui n'aura pas su me toucher personnellement.
Lien : https://leatouchbook.blogspo..
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Décevant.Autant j avais apprécié ses premiers Roman autant celui là n en finit pas quel est l objectif? Une démonstration sans queue ni tête.
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Je referme à l'instant ce roman et je ne sais que penser... L'histoire se passe en deux temps. de 1912 à 1914 à travers la rencontre de la narratrice, Luce Notte avec Franz Kafka et dans les années 1950 à travers celle de Luce avec Sadeg Hedayat. La jeune femme, au départ du roman, a commencé une thèse sur les bibliothèques et le feu. Quoi de plus en phase avec 2 auteurs qui ont brûlé leurs oeuvres ? Elle est également hantée par l'image de son père dont elle cherche la trace tout au long du livre. La figure paternelle est également un élément essentiel de la création littéraire des deux écrivains qui croisent son chemin. Deux fois dans sa vie, Luce devient à la fois confidente et muse de deux monstres de la littérature. Enfin monstres, je l'affirme pour Kafka mais quant à Hedayat, je ne connais pas mais je vais me renseigner ! Bref plus que l'histoire d'une rencontre, ce roman est un traité sur le pouvoir de la lecture et la puissance de l'écriture. Je dois dire qu'il a eu un peu de mal à raisonner en moi. Luce devient le trait d'union entre les deux hommes. Mais au fond, leur relation est plus profonde puisque les deux écrivains, comme Luce, souffrent d'une relation toxique à la figure paternelle. L'écriture est alors présentée comme un combat, une lutte pour la survie. La misère, la tristesse, la mélancolie, la dépression sont alors un mal nécessaire à la création littéraire. Mais doit-on vraiment être au bord du suicide pour écrire ? L'écriture doit-elle être nécessairement une lutte acharnée pour la survie de l'écrivain ? Je n'y crois pas et c'est peut-être pour cela que ce roman ne m'a pas emballée...
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A l'origine la narratrice Luce Note part à Prague sur les traces des écrits de son père décédé qu'elle n'a pas connu et hante sa vie.
La trame du roman de Cécile Ladjali est composée de trois parties qui s'entrecoupent :
La première de 1910 à 1914 à Prague dans la famille Kafka et sa rencontre avec Frantz dont elle partage l'amour de la littérature elle sera à son écoute, lit ses écrits en cachette, le soutien dans son travail d'écrivain tourmenté et insatisfait.
La seconde partie se situe à Paris en 1951 ,quarante ans ont passé. Luce a ouvert une librairie, elle y rencontre Sadeg Hedayat qui est exilé à Paris depuis qu'il a écrit "la chouette aveugle" . Lui aussi, en plein doute et n'arrive plus à écrire. Tout comme Kafka , il cherche à faire disparaître ses écrits.
La troisième partie est celle de la fille de personne , celle qui cherche un père idéal et ses écrits. Ces livres disparus dont elle fait le sujet de sa thèse. Des livres disparus dans des incendies de bibliothèques , , de livres brûlés depuis le début de l'humanité.
La fille de personne est roman dense et bien documenté. Cécile Ladjali est une narratrice brillante . Les thèmes traités et la vie tourmentée des écrivains est bien retranscrites.
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C'est l'histoire d'une fille, Luce Notte, la fille de personne, et de trois hommes, mais pas n'importe lesquels !
Son père, d'abord, le grand absent, celui qu'elle n'a jamais connu, qu'elle cherche désespérément, qu'elle imagine, idolâtre, déteste aussi parfois d'avoir abandonné sa mère en emportant des livres, mais qui sera son « guide ».
Franz Kafka, ensuite, avec qui elle va partager l'amour de la littérature, lui qui aimerait ne vivre que pour ça, mais qui est contrecarré par un père tyrannique. Elle va l'écouter, lire ses écrits en cachette, le conseiller mais surtout le soutenir dans son travail d'écrivain, lui qui aurait envie de détruire tout ce qu'il a déjà tant de mal à coucher sur le papier. « L'écriture est une descente. On descend chercher les mots dans le monde des ombres. Comme Orphée. On voit les morts. L'effroi. Toute sa beauté […] On dompte les monstres. On survit à la nuit et on en revient. […] le travail de l'écrivain devient alors une ascension lente vers le jour. Vers la clarté. »
Et enfin Sadegh Hedayat, écrivain iranien rencontré dans le Paris des années 50. Lui aussi est en plein doute. Exilé depuis qu'il a écrit « La chouette aveugle », il perd pied, n'arrive plus à écrire et tout comme Kafka qu'il a par ailleurs traduit, il cherche à faire disparaître son oeuvre. Elle le tient un temps hors de l'eau, lui parle de Franz et de tant d'autres.
Pour Luce, dont le sujet de thèse est « les livres à l'épreuve du feu », elle a trouvé auprès de ces deux écrivains de quoi illustrer la construction et l'anéantissement. Dans leur folie, elle « les aide à sa manière. Je deviens le choeur de leur vie. le choeur qui chante derrière eux ».
C'est à la fois d'une tristesse immense et d'une grande beauté tant les mots sont choisis avec soin et délicatesse.
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