Le présent, c'est mon éternité.
La voix, c'est l'esprit qui s'empare de la chair.
La musique lui fait un autre corps, une autre tête, une autre âme.
Il y a encore ce vent qui me pousse dans le dos vers les étoiles.
Les mots s’enchaînent d'un poème à l'autre. Ces mots qui ne disent que cet amour qui manquera toujours à tout amour. Toujours. D'une voix à l'autre. Brûlants. A couper le souffle. A hurler. A mourir là, sur place, en silence. p.54
"Il y a un peu de tout dans ces peuples de la nuit. Des hommes qui cherchent, des femmes en ma d'amour. Il y a ceux qui aiment la nuit, les mots et l'alcool, ceux que la musique console pour quelques heures. Aujourd'hui, il y a des tueurs qui se mêlent aux foules rêveuses, tranquilles, noceuses, étrangères, humanitaires. Dans les villes, maintenant, il faut tout absorber. Fiel et miel. A même une unique coupe." p. 53
"Dans ces rituels étranges, elle évite la noyade, contourne l'avalanche, prévient le cataclysme". p.43